Bêtises en perspective l PV Petite Pluie

Petite Pluie me passa des coups de langue affectueux et amicaux, puis, s'arrêta pour poser une question, qui visiblement lui brulait la langue :

"Pourquoi tu regardais Petite Flaque de cette façon, avant de partir ?"

Et voilà, ladite question, celle que je redoutais. Je ne savais pas trop quoi répondre, et décidai d'opter pour la sécurité :

"Tu trouves que je l'ai regardée bizarrement ? Oh, non, elle me manquait juste, et j'avais peur qu'elle nous voit partir !"

Je décidai qu'il était temps de changer de sujet. J'avais peur que cette conversation mette un terme à notre relation amicale et fausse tous mes projets. J'avançai tout au bord de l'eau et me penchai. C'était drôle de voir mon reflet chancelant dans ce miroir argenté. Quelques poissons passaient par là, non dérangés par le tumulte de l'eau mousseuse qui s'écrasait avec force, brisant la surface. J'étais maintenant humide car de petite et fines goutelettes tombaient un peu partout. Je me retournai vers mon amie, et vit dans son regard une lueur de défi. Je m'inquiétai : qu'avait-elle encore préparé ?

Sa reponse me mit un peu hors de moi, cependant je ne laisse rien paraître .j'allais le faire payer de me cacher la vérité j'allais lui lancer un défi. Niark niark niark
Au moment ou nos regards se croisèrent, je lui fit:
" Même pas cap de passer derrière la cascade ! " lui dis-je, m'attendant a ce qu'il refuse.
Une lueur d'affolement se fit dans son regard puis fit place a un regard plus déterminé que jamais.
Puis j'ajoutais-je en le regardant malicieusement :
" Si tu réussi, tu aura le droit de me donner un gage aussi, mais si tu échoue, tu devra répondre a ma question !"

Le verdict tomba et mit vite fin à mes questions :

"Même pas cap de passer derrière la cascade !"

Affolé, je tournai la tête, gêné, puis décidai d'arborer un regard déterminé et courageux. En vérité, j'étais mort de peur. Beaucoup d'histoires parlaient de cette casaacdes. Mais qui savait ce qu'il y avait derrière ? Personne n'avait jamais eu une idée si farfelue ! Ce n'était que de l'eau tombant brusquement avec la force et le vacarme d'une tornade en pleine mer. C'était sûrement dangereux, et si il n'y avait que de la roche derrière, alors je ne pourrais pas passer derrière. C'était sûrement ce qui se passerait d'ailleurs. En ce cas, j'étais coincé, et je serais ... trempé. Terrorisé, je l'entendis ajouter avec fougue :

"Si tu réussi, tu auras le droit de me donner un gage aussi, mais si tu échoues, tu devras répondre à ma question !"

Cela m'importait peu, je pouvait toujours inventer. Et lui donner un gage n'était pas si excitant. Mais une chose était sure : je ne pouvais pas me laisser dominer par une fille ! J'étais un chaton courageux, son sauveur ! Je m'étais déjà fait ridiculiser avec cette histoire d'ennemi, qu'elle avait vaincu toute seule et qui n'était qu'une vulgaire poule d'eau. Non, cela ne pouvait se reproduire une deuxième fois. Je bombais fièrement le torse, mais vit à son regard moqueur qu'elle ne croyait pas un mot de mon prétendu courage et voyait bien que j'étais mort de peur.

"D'accord, j'y vais ! Je n'ai pas per du tout !"

Je posa une patte hésitante dans l'eau. Elle était glacée. J'étais déjà trempé par les gouttelette de l'eau fracassée. Le bassin n'était pas très profond, mais ma petite taille de chaton faisait que l'eau balayait presque mes épaules. A chaque remous, je devais lever la tête pour ne pas être mouillé au dessus des oreilles. Petite Pluie riait sous sa moustache en me voyant ainsi trempé. Je grelottais déjà. En arrivant devant le rideau d'eau, je ne distinguais plus grand chose devant moi : l'écume et le brouillard d'eau qui régnait cachait tout. J'hésitai. Je pouvait toujours renoncer ! Non, elle se moquerait de moi et raconterai ma honte à toute la pouponnière ! Pourtant, c'était si dangereux. Je posa une patte sous l'eau, puis avançai. Je n'allais pas très vite car je ne savais pas quoi trouver derrière la cascade. Le choc de l'eau sur mon échine me coupa le souffle. L'eau me frappai si viollement que je ne pus plus faire un pas. Sentant mes poumons se contracter et l'air me manquer, je fonçai tête baissée au mépris du danger. Soudain, je ne sentis plus l'eau sur mon dos. Je me laissai tomber. Peu après, j'ouvris les yeux. Mon pelage collait à ma peau. Autour de moi, ce n'était pas du tout la roche à vif. C'était une grande caverne, illuminée par un trou de lumière au plafond. Deux grandes cavités étaient creusées dans la roche. J'avançai. Au fond s'ouvrait une autre caverne. J'aperçus de in une tout petite bassin noir d'encre. Des roches scintillaient dans les paroies de cette deuxième petite caverne. Je retournai dans la première, gigantesque, toujours émerveillé. Je lançai :

"Eh, Petite Pluie ! Rejoins-moi ! N'aie pas peur, et passe à toute vitesse sous la cascade ! Il y a une magnifique caverne derrière, on pourrait presque y habiter !"

Je m'assis tranquillement en observant autour de moi. Y habiter ? Oui, deux cavités comme litière, le bassin noir pour se laver, les coins frais pour le gibier. peut-être même le trou de lumière pour sortir sans être mouillé. Il faudrait l'explorer ...

Petit Papillon se mit a l'eau, en le voyant mouillé ainsi, je ne put me retenir de rire, il était si craquant... Oups, il a failllit glisser, mais il s'est rattrapé, a mon grand soulagement. Une fois qu'il parvint a l'entré, il me glissa un dernier regard, puis disparut vers le rideau. Inquiète, j'attendais anxieusement, si il lui arrivait qqch, tout serait de ma faute ! Puis, au bout de quelque minutes, une voix s'écria, de l'autre coté de la cascade:
"Eh, Petite Pluie ! Rejoins-moi ! N'aie pas peur, et passe à toute vitesse sous la cascade ! Il y a une magnifique caverne derrière, on pourrait presque y habiter !"
Une caverne sous la cascade ?! Génial !!! C'est super exitant!!!pensais-je, tendis que je me glissait dans l'eau froide, qui ma sembla chaude tellement j'était heureuse ! Je nagea sans trop de difficulté, jusqu'au rideau, arrivée dedans, je pris une grande inspiration, puis fonca...
Je fut, a moitié engloutit par le poids de la masse d'eau qui me balotait. Paniquée, je battit des pattes enfin d'arriver de l'autre coté. Une fois que je sentais être a l'air libre, je pris une grande bouffé d'air! J'ai eu un peu peur, il faut l'avouer ^^'
Une fois a remise, je me mit sur pieds et observa attentivement cet endroit: une grande caverne, illuminée par un trou de lumière au plafond. Deux grandes cavités étaient creusées dans la roche. J'avançai. Au fond s'ouvrait une autre caverne. J'aperçus de in une tout petite bassin noir d'encre. Des roches scintillaient dans les paroies de cette deuxième petite caverne.
Puis je vit Petit Papillon et courut vers lui pour le lecher affectueusement.
Bravo champion ! Alors ? Quel est mon gage ? lui demandais-je en souriant

Je pensais qu'elle n'oserait pas venir, mais elle avait visiblement moins peur que moi puisque je la vis presque aussitôt débouler dans la caverne, projetant de l'eau partout sur le sol rocheux. Une lueur encore effrayée brillait dans son regard, mais ce dernier était tout de même illuminé par un sourire radieux. Elle balaya un instant la caverne es yeux avant de s'approcher de moi :

"Bravo champion ! Alors, quel est mon gage ?"

Un gage ? Oui, mais ce qui serait intéressant, serait de lui donner un gage qui nous permette de passer du temps ensemble. Je réfléchis un instant tout en observant autour de moi. Soudain, j'eus une idée : ce n'était pas vraiment un gage mais cette idée me plaisait :

"En fait, cette caverne est superbe. Nous y passerons nos nuits, et nos après-midi aussi ! Ce sera plus facile quand nous serons apprentis, mais on se débrouillera pour qu'on ne nous voit pas pour l'instant ! Il faudra amménager la caverne : les cavités pour les lits, les coins frais pour la tas de gibier ... Et ... hum, pour l'autre caverne, nous verrons plus tard ! Par contre, nous serons trempés si nous passons par les cascades tous les jours ! Je te propose que nous grimpions là-haut pour savoir où mène ce trou."

Déjà, je m'accrochai à un lierre pendant et me hissai en haut du trou. Ma fourrure s'attachait aux ronces qui obstruaient le trou, et une fois parvenu en haut, je décidai d'attendre Petite Pluie avant de savoir où nous étions. Je dégageai les ronces et les feuilles et lui tendit la patte.

[Je sais pas où ça mène ... En territoire libre, ce serait mieux ! Choisis celui que tu veux ! ;)]

"En fait, cette caverne est superbe. Nous y passerons nos nuits, et nos après-midi aussi ! Ce sera plus facile quand nous serons apprentis, mais on se débrouillera pour qu'on ne nous voit pas pour l'instant ! Il faudra amménager la caverne : les cavités pour les lits, les coins frais pour la tas de gibier ... Et ... hum, pour l'autre caverne, nous verrons plus tard ! Par contre, nous serons trempés si nous passons par les cascades tous les jours ! Je te propose que nous grimpions là-haut pour savoir où mène ce trou."
Voici ce que me répondit Petit Papillon après un petit instant.
Un peu surprise du gage, qui me plu quand bien même, je lui répondit d'un ton enjoué :

D'accord je te suis.

Puis tout bien réfléchit, je me reprit,

En fait, on est en expédition, et nous sommes en territoir inconnu, donc, pas de bruit, je prends la tête, sur ceux, je pris le chemin du chemin (ca veut tout dire ca ;) ) qui menait au gros trou.

Petite Pluie dit quelque chose que je ne put entendre et me rejoint sur la plaine. Je regardai où nous étions. je ne connaissais pas bien cette partie du territoire. Il me fallu un instant pour comprendre l'endroit. J'en avais déjà entendu parler : l'étang fleuri. C'était une des nouvelles terres découvertes il y a peu par des guerriers. Je ne pouvait me tromper : au cœur d'un forêt, un étang bleu turquoise, limpide, et entouré de jolies fleurs colorées. Je regardai Petite Pluie : ses yeux brillaient. De plus, cette terre était libre, et nous pouvions donc y aller sans enfreindre le règlement ... Enfin, sauf la règle qui ne nous permettait pas de sortir mais, ce n'était qu'un détail ! C'était parfait : plus besoin de se mouiller sous la cascade ! Je déclarai :

"Tiens, nous devrions bien trouver deux énormes bâtons pour mettre dans les cavités ! Ainsi, nous pourrons à la fois dormir et se reposer comme dans une branche basse ! Et une petite réserve de gibier : j'avoue que j'ai un eu oublié de manger, et j'ai faim !"

Comme pour appuyer mes paroles, mon ventre émit un grondement sonore, témoignant de l'urgence de trouver un petit campagnol dodu.

"Tiens, nous devrions bien trouver deux énormes bâtons pour mettre dans les cavités ! Ainsi, nous pourrons à la fois dormir et se reposer comme dans une branche basse ! Et une petite réserve de gibier : j'avoue que j'ai un eu oublié de manger, et j'ai faim !"
L'endroit que nous venions de decouvrir était magnifique! Un etang d'une eau limpide et clair ou se reflaitait le soleil au zénith, des fleurs a perte de vue, et une délicieuse odeur de gibier.
Cet endroit était le paradis ! Je rregardait autour de moi, litteralement sous le charme !
Oui, t'a raison ! Bonne idée ! repondis-je a mon ami.
Vas chercher les batons de taille nécessaire afin de pouvoir les glisser dans des cavités, moi je m'occupe du repas ! j'avais dit cela d'un ton sur et autoritaire, mais cela ne sembla pas vexer Petit Papillon qui partit chercher ce que je lui avais demander.
Je partie dans mon coin en me concentrant. J'huma l'air en analysant ce que je sentait. Soudain, je percu un mouvement près d'un buisson. Je m'approcha a pas de velours, silencieuse et sur mes gardes. J'apprecu une petite queue. Je me placa a une queue de la ou le rongeur était rentré dans le buisson, et sortir mes griffes, que je grattais doucement afin que ma proie prenne peur et sorte droit dans mes griffes.
Ca marcha. La souris pris peur. elle sortit ilicco de sa cachette et j'abbatit un coup de patte sur sa tête, afin de l'étourdir, puis je lui en redonne un afin de lui oté la vie. Désormais, je n'ai plus peur de tuer, du sang, mais ca me répugne un peu d'avoir oter la vie a un être qui n'avait rien demander, mais je souhaite par dessus tout servir mon Clan de la meilleure facon soit il. Il n'a pas besoin de guerrière peureuse qui n'ose pas aller chasser et qui sont incapables de rapporter une proie...
Repoussant mes sombres pensée dans un coin de ma tête, et regagna, la souris entre les crocs, l'endroit ou j'avais quitté Petit Papillon. Il m'y attendait, et avait deja placer les bout de bois a leurs place. Je m'approcha de lui, le fixant d'un regard intense...

Enjouée, Petite Pluie m'ordonna d'aller chercher deux gros bâtons. je ne remarquai même pas son ton autoritaire tant j'étais excité par notre découverte. Je filai du côté opposé de mon amie et me mt en quête de branche lourdes et sèches. Je trouvai de nombreuses brindilles, des troncs, mais pas grand chose qui convenait. Je m'enfonçai plus profondément dans le bois. J'aperçus de loin une grosse branche dépourvue d'écorce et complètement sèche. je sautai par dessus un tronc et allai la chercher. Soudain, quelques feuilles bruissèrent. Prenant peur, j'attrapai la branche entre mes crocs et couru le plus près possible de l'étang. Je posai mon fardeaux, et craqua ma mâchoire endolorie par le poids. Je regardai autour de moi. Petite Pluie ne m'avais pas vu, et heureusement. je fit glisser la branche dans les ronces et elle tomba par le trou dans la caverne. je fit demi-tour, et alla dans l'autre direction que celle que j'avais prise juste avant. J'attrapai une autre branche, la fit de nouveau glisser dans le trou et sautai moi aussi. Après un réception maladroit, j'entreprit de placer les branches dans les cavités. par chance, la première rentrait parfaitement, et je pus aisément sauter dessus et me laisser glisser, pattes dans le vide. Confortable. je plaça la deuxième, que je dus casser légèrement à coups répétés de griffes et de crocs. Les deux bâtons placés, je remontai du trou et attendit ma camarade devant. Elle arriva un peu plus tard, quelques proies dans la gueule, et nous descendîmes. J'attendis qu'elle ait déposé son fardeau dans le coin frais et fila vers la grotte secondaire. De près, elle était encore plus éblouissante. Elle était petite mais nous pouvions tenir à deux. Juste devant, un mince filet d'eau coulait le long de la paroi jusqu'à un minuscule étang d'eau noire et luisante. On ne pouvait pas en voir le fond, ce qui le rendait mystérieux et inquiétant. Les murs étaient piqués de cristaux gris foncé et scintillant, qui illuminaient toute la caverne et la rendaient magique. Je touchai du bout de la patte la surface et le froid irradia tout mon corps. En un instant, je me retrouvai dans un vaste clairière à l'herbe moelleuse. Tout était clair et brillant. Le soleil brillait très fort, et l'air était doux. Je vis vaguement se dessiner la silhouette de Petite Pluie, et elle se plaça près de moi. j'avais une envie irrépressible de visiter ce monde merveilleux.

[En fait, on est dans un rêve, mais c'est grâce à la fontaine qu'on est dans le même, et on peut l'explorer un peu et découvrir des choses imaginaires avant de se réveiller, non ?]

[ Moi pas comprendre ce que toi vouloir dire ! ^^' Tu peut exliquer stp ? :) ;p Merciiii ♥♥♥ ]