Faucon des Landes Guerrier
Date d'inscription : 07/02/2014
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PUF : Friska. , Faucon, Renard ( pour les signa' )
Amour : Seul... Pour l'instant !
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| Sujet: ~ Ô si belle et douce liberté... ~ Dim 2 Mar - 16:53 | |
| Yep les gens ! Donc, depuis peu, j'écrit une mini histoire. C'est sur des chiens errants ^^. Pour l'instant, il n'y a que le prologue de fini. J'accueil avec grand plaisir les commentaires constructif ^^ Bref, bonne lecture !
Ô, liberté. Si belle, si enviable, si désirable. Quand t’aurai – je attrapée ? Jamais ? Dans peu de temps ? Dans des millénaires ? Ô liberté, si tu savais... Je souffre en silence, dans ce misérable trou miteux. Tu me manque, si terriblement. Je n’ai pas su t’apprécier, mais s’il te plait, ô si généreuse liberté, reviens moi… Cette fois ci, je t’aimerai, je te choierai. Je t’en prie, reviens. Toi si gentille, lui si méchant. Toi si aimable, lui si sadique. Il me frappe, il me maltraite. Ô, mais qu’ai – je fais, dit – moi ? Je n’aurai pas dû, non, je n’aurai pas dû. Tellement, tellement…. Je regrette, si amèrement. Reviens-moi, Ô grande liberté, reviens-moi….
Voilà ce que j’entends, tous les soirs. Parole de ma gracieuse et belle mère, si gentille et aimante. Qu’a – t – elle vécut ? Je ne sais pas. Que – veut – elle dire ? Je ne sais pas non plus. Mais ça me fait peur, très peur. Elle nous a dit de fuir, à toute la portée. Mais je suis resté. Loyal à celle qui m’a donné la vie, et qui m’aime comme personne. Oh, je l’aime, ma si belle mère… Mais elle est si souffrante. A cause de lui, de ce misérable insecte qui ne mérite pas de vivre. Mon père. Il est la puce qui nous gratte, la triste vérité de la vie. Celui qu’on voudrait tuer, écrasé. Il lui a fait mal. Si mal... Elle souffre, plus en plus de jours en jours. Et moi je ne peux rien faire. Que lui – a – t- il fait ? Ça, je le sais. Il l’a frappé, mordu, maltraité. Pire qu’un bipède puant. Si méchant avec elle et nous... Et je le vois, s’approchant dangereusement de ma mère, unique fleur dans un champ terreux, où des corbeaux et autres oiseaux grignotent des graines. Il grogne, ses si grands muscles à faire peur prêt à se mettre au boulot pour terminer le travail. Et mon père le fit, bondissant sur ma mère et sous mes yeux apeurés. Ses yeux à lui, brillent de sadisme. Et il plante ses crocs dans sa nuque, et met fin à sa si belle vie. Je sens les larmes monter. C’est donc ça ? Il ne voulait que des chiots qui s’enfuient, et une compagne morte ? Il part, du sang dégoulinant de ses longs crocs blancs. Ô mère, vous auriez dût les écoutés… Ils vous avez prévenu… Je m’approche lentement d’elle, et me colle à sa douce fourrure, blanche et rousse, sa respiration presque éteinte. Et elle me regarde, ne perdant pas son regard si doux et maternel.
« Oh, Darkhan… Fuit, mon fils. Fuit vite, part loin… Je t’aime, tu ne mérites pas cette vie... Part, je t’en prie, laisse-moi… Il va revenir, se sera ton tour, mais pars, avant cela… Darkhan, fuit. Vite.. Et ne te retourne surtout pas... Je serai là, toujours là, je suivrai tes pas.. Alors vite, va-t’en… Je t’aime, Darkhan… Je t’aime, mon fils, je t’aime…. »
Et ses yeux se ferment, une goutte tomba sur le sol. Je ne me retiens plus, elle n’est plus là. Je pleurs, silencieusement. C’est affreux. Je fourre une dernière fois mon museau brun dans sa belle fourrure bicolore, et souffle. Je lève la tête, puis me dresse sur mes pattes. Je recule, et regarde ma défunte mère. Ma défunte, si tendre et belle, mère.
« Je te vengerai, mère. Je te vengerai, tu verras. Je le tuerai, de mes griffes et mes crocs. Je te vengerai, tu le mérite amplement… Je t’aime. »
Je partis, oubliant tout sur mon passage. Je la vengerai, peu importe ce qu’il m’en coûte. Je ne suis qu’un chiot, mais je deviendrai fort, pour elle, pour son âme, pour son cœur… Je la vengerai. | |
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