Concours #1 >votes page 2 & 3<

Le texte doit faire plus ou moins combien de lignes ? ^^

à toi de juger, mais ne fais pas trop court =)
on va dire plus de 20 lignes alors ^^

Je m'inscris. Je t'ai déjà envoyé mon texte ^^ . Ca rend moins bien que dans word mais bon... ^^

Je m'inscris aussi !

Je m'inscris ;)
Attend toi à recevoir ma participation au dernier moment ^^"
(pas énormément de temps pour aller sur l'ordi à cause du japonais =) )

ok je vous ajoute! =)
Nuage de Bulles tu t'inscris sous ce compte ou sous Pentacle Sanguinaire?

Je m'inscris en tant que Nuage de Bulles mais est-ce que je peux faire deux histoires et m'inscrire avec les deux comptes? xD deux fois plus de chances de gagner

Je m'inscris ! :!:

je m'inscris mais va falloir que l'inspiration vienne :P ...

NdB>> je ne préfère pas... ^^ c'est un concours par personne donc je t'inscris sous nuge de Bulle alors =)
Nuage de Grâce et Nuage de Charbon, vous êtes ajoutés!

moi aussi please je m'inscris

je m'inscrit!!! et je t'envoie de suite mon texte!

par contre j'avais une question: vu que je suis entrain d'écrire l'histoire, ya marquée environ 20 lignes mais moi je suis déjà à plus de...5 pages! ça gêne pas (j'ai eu une de ces inspiration ! :P )

étoile de Sable a écrit:

Il faut écrire plus de 20 lignes mais sachez tout de même faire beaucoup plus!

Moi j'ai fait beaucoup plus aussi, t'inquiète, NUge de Grâce ^^, tu peux faire plus ;)

ok ça me gêne pas c'est que je vais être asser à lire !

Je m'inscrit !

je t'inscris mais il faut rendre les textes avant demain ^^
mais si tu t'en sens capable =)

étoile de Sable a écrit:

je t'inscris mais il faut rendre les textes avant demain ^^
mais si tu t'en sens capable =)

Demain ? On a jusqu'au lundi 30 juin, non ?

Enfin, c'est pas trop grave pour moi. J'ai fini, il me reste que le "peaufinage" pour que ce soit tout beau.

je l'ai avancé je suis vraiment désolée =/
pour nuage de Grâce et patte d'argent, vous pourrez me les envoyer demain si vous le souhaitez ^^
je poste aujourd'hui les résultats, pour ceux qui préfèreront voter quand il y aura tous les textes n'hésitez pas ce n'est pas trop urgent =)
mais il n'y a qu'aujourd'hui que j'ai un peu de temps ^^ (pourtant c'est les vacances...)

voici les différents textes, je ne précise pas l'auteur pour éviter le favoritisme lors du vote

Texte 1:


Nuage de Braise courait à en perdre haleine. Le guerrier du Clan du Tonnerre le poursuivait depuis le début de la matinée. Tout ça parce qu’il avait attrapé une souris sur leur camp. Quel idiot il faisait. Le novice avait réussi à le semer par divers stratagèmes mais il commençait à fatiguer. Le jeunot trébucha et s’étala de tout son long sur le sol, faisant virevolter la poussière.
Âme de Guerre allait bientôt rattraper celui qu’il poursuivait. Un petit malin. Voler du gibier sur les terres du Clan du Tonnerre. Une bêtise qu’il n’était pas prêt d’oublier, ce petit. Le guerrier continuait de courir, humant l’air pour ne pas perdre la piste du fuyard. Soudain, il le vit tout prêt de lui. L’apprenti avait fait halte pour souffler un peu, haletant. Âme de Guerre sortit ses griffes, se tapit dans l’ombre et sauta sur sa proie.
Quand Miracle-de-Vie vit la scène, elle se révolta.
Un guerrier de notre clan s’attaque à un plus petit que lui ?!
La jeune guérisseuse se jeta sur Âme de Guerre et le poussa d’un coup d’épaule.
-Tu n’as pas honte de t’attaquer à un jeune ?! Miaula la belle chatte.
Nuage de Braise eut un choc. Les chats du Clan du Tonnerre n’étaient pas si laids qu’il le croyait. Devant lui se tenait la plus magnifique créature qu’il avait eu l’occasion de voir. Son pelage gris cendré aux reflets nacrés scintillait au soleil. Les yeux de la femelle brillaient de leur éclat rosé et paralysèrent le novice lorsqu’ils se tournèrent vers lui. La chatte s’approcha du jeune et se pencha sur lui.
-Que fais-tu ici ?lui demanda-t-elle dans un souffle.
Âme de Guerre grogna. Il aimait Miracle-de-Vie plus que tout et ne pouvait pas s’opposer à elle.
-Miracle-de-Vie, c’est un ennemi. Il a volé sur nos terres et il faut le punir pour son acte ! dit le guerrier en colère, sans laisser le temps à l’intrus de répondre à la guérisseuse. Celle-ci admirait le novice. Elle en était en fait tombée amoureuse dès le premier regard. Son pelage brun-roux s’illuminant grâce aux rayons solaires l’avait transportée. Et ce regard si profond dans ces yeux bleus saphir était si doux qu’elle n’avait pu résister. La jeune chatte murmura dans l’oreille du novice quelques mots qui lui firent l’effet d’un poignard de bonheur.
Ce soir, quatre chênes, pleine lune…Maintenant va-t-en.
Nuage de Braise jeta un dernier regard amoureux à Miracle-de-Vie et s’enfuit en courant. Il avait complètement oublié la raison pour laquelle il était venu sur ces terres. Le gibier, le Clan de la rivière, la faim qu’il ressentait. Tout lui paraissait dérisoire. Il traversa la frontière d’eau qui séparait les clans et s’enfonça dans les buissons, le cœur en fête.
-Mais pourquoi l’as-tu laissé s’enfuir ?! Bon sang, c’était un ennemi ! grogna Âme de Guerre à la guérisseuse qui lui répondit calmement.
-Il n’avait aucune raison de mourir ni d’être puni. Regarde. Il a même laissé sa souris. Maintenant rentrons. Nous n’avons plus rien à faire ici.
Miracle-de-Vie reprit le chemin du camp tranquillement.

Bientôt minuit, Âme de Guerre ne trouvait pas le sommeil. Il se leva et se dirigea vers la tanière du guérisseur. Personne. Soudain, il entendit un bruit derrière lui. Miracle-de-Vie se faufilait dans le tunnel d’ajoncs.
Mais que fait-elle ?se demanda le guerrier inquiet. Il la suivit silencieusement ce qui le conduisit jusqu’aux Quatre Chênes.
Miracle-de-Vie se retourna. Quelqu’un la suivait. Elle sentit l’odeur de son vieil ami Âme de Guerre. Elle s’approcha lentement de lui et lui miaula à voix basse.
-Que fais-tu ici ?
-C’est plutôt à toi qu’il faut demander ça. Dit Âme de Guerre, la mine mauvaise. En général on ne sort pas en plein milieu de la nuit pour aller aux Quatre chênes. Je pense que tu coures un risque et je ne veux en aucune manière que tu sois en danger. Tu es trop importante pour le clan…et surtout pour moi. Le guerrier lécha tendrement le front de la guérisseuse. Et lui murmura deux mots qui tranchèrent le cœur de la femelle. Pas lui. Pas son ami de toujours avec qui elle pensait échanger des purs sentiments d’amitiés. Elle le considérait comme un frère et lui briser le cœur en lui confiant que ses sentiments n’étaient pas réciproques la mettait mal à l’aise. De plus, le chat du Clan de la Rivière l’attendait et elle voulait absolument le voir. Tant pis pour son ami. L’amour n’attend pas.
-Je suis désolée Âme de Guerre mais l’amour que je te porte est fraternel. Mon âme et mon cœur appartiennent à quelqu’un d’autre. Maintenant va-t-en s’il te plaît sinon nous serons obligés de nous battre. Le guerrier partit, les larmes aux yeux. Il se retint de pleurer. Un chasseur ne fait pas cela. Mais tout à coup, un détail lui revint à l’esprit. Il avait senti l’odeur du Clan de la Rivière lorsqu’il était aux Quatre Chênes. Il se rappela l’aventure de la journée. Miracle-de-Vie avait bizarrement sauvé un jeune de ce clan. Serait-ce lui qu’elle était venu voir ? Serait-ce lui qu’elle aimait? La colère s’empara d’Âme de Guerre et il retourna en courant vers la guérisseuse.
Nuage de Braise vit la belle chatte arriver. Les rayons de lune la rendaient encore plus sublime que ceux de l’astre solaire. La guérisseuse s’assit près de son amant et se frotta doucement contre lui.
-Je m’appelle Miracle-de-Vie et je suis la guérisseuse du clan du Tonnerre. Et toi, qui es-tu ? Nuage de Braise était sans voix. Il avait charmé une guérisseuse. On lui avait toujours dit qu’elles étaient hors de portée pour tous les apprentis. On lui avait aussi dit qu’elles étaient incroyablement belles et le novice en était maintenant témoin.
-Je suis Nuage de Braise. Je suis un simple apprenti du Clan de la Rivière mais…tu sais je crois que nous n’avons pas le droit de nous voir. En plus tu es guérisseuse et tu ne peux pas avoir d’amoureux, non ? Le novice était embarrassé. Son premier amour était une guérisseuse ennemie. Mais il l’aimait et c’était tout ce qui comptait pour lui…Mais que lui arriverait-il si on les voyait ?
Miracle-de-Vie n’avait que faire de l’avis des autres. Elle était amoureuse. Elle aurait pu tout laisser tomber pour lui mais elle avait peur de ne faire qu’une erreur de jeunesse.
Soudain, une ombre sortit des buissons et se rua vers le novice. Celui-ci esquiva l’attaque et poussa Miracle-de-Vie pour la mettre à l’abri. L’assaillant grogna et cracha.
-Miracle-de-Vie ! Tu as une liaison avec un ennemi ! Tu n’es qu’une traîtresse en réalité ! Je vais vous tuer tous les deux maintenant ! La colère aveuglait Âme de Guerre et il n’était sans aucun doute plus conscient de ses actes. Son amour de toujours ne partageait pas ses sentiments et aimait un adversaire. Il fallait la tuer. Elle devait mourir. Le guerrier se jeta sur sa guérisseuse mais se heurta à un corps mou. Nuage de Braise s’était interposé. L’apprenti riposta et griffa violemment Âme de Guerre au visage. Le sang coula et la terre se teinta de rouge.
Miracle-de-Vie regarda le spectacle sinistre de ces chats qui se battait et ne put bouger. Son clan et son frère. Son amour et ennemi. Que devait-elle faire ?
Âme de Guerre se jeta sur Nuage de Braise et démontra de manière sanglante la force de sa mâchoire. Il planta ses crocs dans la gorge de son adversaire et en arracha un morceau. La peau se déchiqueta et l’hémoglobine coula à flots. L’apprenti suffoquait. Il était condamné. Un coup fatal si rapide. Il n’avait rien pu faire.
Miracle-de-Vie sut à ce moment précis qui elle voulait soutenir. Mais c’était un peu tard.. La jeune chatte se dirigea lentement vers son amour et lui murmura en pleurant :
-Nuage de Braise…Je t’aime…Je ne t’oublierai jamais ! J’aurais voulu pouvoir passer ma vie avec toi… Je t’aime vraiment trop ! Nuage de Braise sourit à Miracle-de-Vie et lui répondit tendrement, la voix chevrotante.
-Il vaudrait mieux que tu m’oublies. Je ne suis pas digne de toi. Regarde, tu pleures à cause de moi…Je suis ignoble si tu verses des larmes par ma faute. Cela ne sert à rien de se morfondre dans le passé. On ne se sera connus qu’un jour alors c’est comme si je n’avais pas existé. Oublie-moi. Si tu t’accroches à mon souvenir tu n’arriveras peut-être pas à devenir heureuse…mais sache que moi, je t’aimerai pour toujours… Sur ces paroles, le jeune rejoignit le Clan des Etoiles.
Âme de Guerre voyait la guérisseuse pleurer son amour et se demanda un instant s’il avait bien fait. Mais la colère revint et il poussa Miracle-de-Vie pour l’empêcher de rester près du cadavre. Celle-ci sentit un sentiment nouveau l’envahir. C’était la rancœur.
Hors de question de t’oublier, Nuage de Braise. se dit Miracle-de-Vie. Elle se jeta sur Âme de Guerre et enfonça profondément ses griffes dans sa chair. Criant sa rage, la chatte taillada de toutes ses forces le pelage de son ancien ami. Celui-ci voulut se débattre mais ne put rien faire, il était pris et les longues griffes de son adversaire faisaient office de harpons dans sa peau. Le sang giclait à tous vents. La guérisseuse mordit le cou du guerrier et força jusqu’à atteindre la trachée qui céda aux crocs tranchants. Âme de Guerre poussa un cri de douleur et se débattit quelques minutes avant de succomber.
Le Clan des Etoiles accueillait beaucoup de monde, cette nuit.
Miracle-de-Vie regarda longuement les deux cadavres gisant sur le sol et s’enfuit en pleurant. Elle avait tué son ami. Elle avait laissé son amour mourir. Plus qu’une chose à faire. Elle courut sans s’arrêter jusqu’à un chemin large au sol dur et gris. Un monstre aux yeux jaunes arriva à toute vitesse vers elle. Elle ne bougea pas.
Un trait de lumière. Les ténèbres.

J’arrive, Nuage de Braise. Vivons ensemble à travers les Etoiles…pour toujours.

Texte 2:

~Un amour fou~


Patte de Velours était un chaton calme et timide au point de passer inaperçu sans qu’il n’y est eu besoin de quoique ce soit pour le cacher à la vue. En plein milieu d’une plaine sans caillou ni végétation, il lui était déjà arrivé de se faire marcher sur la queue par un autre chat qui ne l’avait pas aperçu. Cadet de sa portée, il aurait en fait été obèse si on lui avait donné à manger pour chaque « Désolé, je ne t’avais pas vu ! » qu’on lui avait sorti... Mais Patte de Velours n’était pas colérique. Il pardonnait, comme sa maman le lui avait appris, s’excusait, parce que sa maman lui avait enseigné à être humble, et ne cherchait jamais la bagarre, car la bataille n’amène que des bobos que sa maman lui avait dit.

Ne voulant pas faire de vague, Patte de Velours restait la plupart du temps auprès de la douce chaleur maternelle. Il aimait beaucoup sa maman. C’était la seule à ne jamais oublier sa présence, à se soucier de son opinion et de ses soucis d’avorton et à le consoler lorsque ses frères et soeurs le mettait de côté et l’appelait Demi-Portion. Toutefois, Patte de Velours aimait encore plus son papa... En effet, son papa était le chef du Clan du Vent ! Il était fort comme le lion, musclé comme le tigre et courageux comme la panthère ! Mais son travail lui prenait tout son temps alors Patte de Velours ne le voyait que rarement. Il le regardait de loin, caché près de la pouponnière, et espérait un jour lui ressembler... Lui, si petit et efflanqué... Cependant, sa maman lui avait raconté l’histoire des grands chênes. Les bébé grands chênes, c’était les glands que sa maman lui avait dit, et bien c’était tout petit et pourtant, les chênes étaient énormes et forts. Alors, même si Patte de Velours était tout petit, il était possible qu’il devienne aussi imposant qu’un chêne plus tard ! Non ?

~~


Nuage de Velours était toujours la risée des chats de son âge. Ce n’était pas la seule chose qui n’avait pas changé... Il était toujours le plus petit, le moins musclé – comme s’il n’avait pas été réellement un chat du Vent – et, surtout, il restait l’incarnation de la discrétion. On ne lui marchait plus sur la queue, mais parfois il se disait qu’il le devait bien plus à sa vigilance qu’au sens de l’observation des autres félins... Les autres apprentis s’amusaient d’ailleurs parfois à le faire tourner en bourrique à cause de sa légère paranoïa de la foule. Parce que Nuage de Velours était passé Apprenti, si si ! Son mentor ? Et bien... c’était sa mère. Si cet état de fait avait réjoui Nuage de Velours lors de l’annonce, il avait bien vite déchanté. De « Demi-Portion », il était passé « Fils à Maman ».

Habitué à ne pas faire de vague, Nuage de Velours ne se fâchait pourtant jamais. Il attendait sagement de devenir un chêne immense, le roi de la forêt. Et même si tout tendait à prouver que c’était un rêve insensé, le jeune Apprenti étant le plus nul à la chasse et encore pire en combat, il y croyait toujours. C’était son espoir, ce qui lui permettait de ne pas pleurer sur son sort. Du moins, jusqu’au jour où, lors d’un de ses entraînements, il croisa la plus belle créature qu’il eut jamais vu. Sa fourrure était fait de long poils, visiblement soyeuse et d’un noir profond. Quand elle tourna ses yeux vers lui, deux étoiles sur cette robe couleur de nuit, Nuage de Velours cru mourir... ou bien vivre pour la première fois, il n’aurait su le dire. La fille unique du chef du Clan de l’Ombre allait lui apprendre sa mère plus tard. Mais peu importe... Dès lors, Nuage de Velours ne vivrait que dans l’espoir de la revoir.

~~


Coeur de Velours avait mis deux fois plus de temps que tous ses frères et ses soeurs avant de devenir un guerrier. Il n’y serait probablement jamais parvenu sans se désir fou qui l’habitait, celui de conquérir la fille du clan de l’Ombre. Jamais il ne l’avait revu depuis ce jour en forêt et, pourtant, elle hantait, flamboyante, son esprit chaque jour, chaque soir et chaque nuit. Les railleries des autres chats ne l’atteignait plus. Rêveur et romantique, il n’en était pas moins traité avec une certaine condescendance, lui qui ne ramenait pratiquement rien à manger et qui, dans les affrontements, était tout juste bon à aller quérir des renforts. Fort comme une mouche, heureusement qu’il en avait aussi hérité la vitesse...

Maître dans l’art de ne pas faire de vague, Coeur de Velours ne marchait jamais en tête de régiment lors des patrouilles de groupe. Ce qu’il était – à savoir : le plus faible – ne le dérangeait pas. Même si sa mère, morte quelques lunes plus tôt, lui avait mentit, même s’il n’était jamais devenu aussi puissant qu’un chêne et même si son père resterait toujours indifférent à son passage... Coeur de Velours restait flegmatique, poli et calme. Peu importe ces fois où il croyait être sur le point de craquer face aux quolibets... Il suffisait qu’il se La rappelle... Alors, il retournait, placide, à l’attente de la rencontre qui changerait sa vie. Et un jour...

~~


Le face à face entre la patrouille du Clan du Vent et celle du Clan de l’Ombre ne fut préméditée par aucune des deux hordes. Peut-être était-ce le destin ? Coeur de Velours était là et Elle aussi. Si Elle le remarqua, elle n’en laissa rien paraître, contrairement à Coeur de Velours qui ne pouvait détacher son regard de l’élue de son coeur. Il ne su pas ce qui lui prit (Peut-être la longue attente endurée l’empêcha-t-elle de réfléchir ?), mais, ni une ni deux, il se précipita vers Elle, sans même voir les chats de l’Ombre se crisper devant cette possible attaque. Il ne voyait qu’elle. Elle était son oxygène, le sang de ses veines, la lumière guidant ses pas... Il l’avait vue, espérée, rêvée... Et c’est ce qu’il lui dit, de la voix forte que lui procurait l’Amour avec un grand A.

Un grand silence suivit la déclaration enflammée de Coeur de Velours. Tous les chats présents le regardaient comme s’il eut soudainement été atteint d’une maladie étrangère, mais lui ne voyait que Son regard à Elle. Regard indéchiffrable, empreint d’une dignité princière... Et puis ce fut l’éclat. D’abord venant du Clan du Vent, ça se propagea à tous les chats des deux clans, comme la poussière balayée par le vent de quelque impétueuse tornade... Ils éclatèrent tous de rire. Tous ! Elle comprise...

Le monde de Coeur de Velours s’effondra. Chaque éclat de Son rire était une aiguille qu’on enfonçait dans son coeur. Chaque éclat de leurs rires était un coup de bélier contre la porte des émotions malsaines qu’il avait enfermées tout au long de sa vie dans un coin de son esprit, voulant être le petit chat sage qu’aimait sa mère. Chacun de Ses regards amusés était une gifle. Chacun de leurs regards morts de rire était une insulte de plus en plus cuisante auxquelles il n’arrivait plus à pardonner. Coeur de Velours jetait des regards paniqués autour de lui, à la recherche de quelque chose à quoi se raccrocher... mais il ne restait rien de ses rêves brisés. Seul existait la honte brûlante du moment et la rage sournoise qui l’habitait depuis le premier jour où on l’avait traité de Demi-Portion. Moins que rien. Faiblard. Rejet. Nabot. Idiot. Fils à Maman. Maladroit. Incapable. Rêveur. Crétin. Faible. Imbécile... Imbécile. Imbécile !

Celui qui, par la vie qu’il avait vécu, était devenu un coeur de colère refoulée, de rancoeur dissimulée et de haine inexprimée fendit l’espace entre l’Enjôleuse et lui à la vitesse de l’éclair et frappa avec la force du tonnerre... Parce que s’il ne pouvait l’avoir, personne ne l’aurait !

Texte :3

TROP
Histoire pour le concours de LGDC.


Nous sommes au début de la saison des feuilles mortes, dans le clan du vent. La clairière est déjà emplie de neige. Des cris s’échappent de la tanière du guérisseur. Rafale de couleurs, une belle chatte rousse, blanche et noire, est entrain de mettre bas. Deux petits sont déjà nés : Patte argentée, petite femelle gris blanc, et petit saphir, beau petit mâle aux yeux bleus.
- Lune de Cristal, ça recommence, souffla Rafale de couleurs.
La guérisseuse arriva avec de nombreuses graines de pavots.
- Mâche ceci, ça te fera du bien.
- Merci…
La jeune chatte prit les graines. C’était sa première portée et la douleur était intenable pour une chatte encore si frêle. Tout à coup, une petite tête sortit.
- Eau luisante, viens vite, un nouveau petit arrive !
La femelle prit le petit, l’éloigna un peu et commença à lécher doucement sa fourrure. Un murmure se fit entendre.
- Elle s’appellera petite feuille… Aïe ! Encore un. Le dernier j’espère…
- Que quelqu’un prenne le dernier petit ! Cria Lune de Cristal.
- Je m’en occupe.
Une belle femelle rousse, Astre doré, la sœur de Rafale de Couleur, prit le petit dernier et le lécha soigneusement. Il était d’un blanc éclatant et semblait aussi pur que la neige qui tombait dehors.
- Patte enneigée, dit la mère. Il s’appellera Patte enneigée.
- Quels beaux noms tu as choisis pour tes petits ! S’exclama Astre Doré. Tu feras une merveilleuse mère.
- Merci… Amenez moi mes chatons. S’il vous plaît.
Les deux femelles poussèrent les quatre petits vers les mamelles de leur mère. Ils commencèrent directement à téter.
- Repose-toi maintenant, Rafale de Couleurs, tu dois être épuisée. Les autres partez, elle a besoin de repos. Regagnez vos tanières. Astre doré, va prévenir Etoile du Mistral. Intervint Lune de Cristal.
- D’accord, j’y vais.
Une fois que tout le monde fut sortit, Rafale de Couleurs s’endormit aussitôt.
Le lendemain, alors que le clan se réveillait petit à petit d’une longue nuit de neige, un miaulement strident se fit entendre. Lune de Cristal se trouvait à côté de Rafale de Couleurs. Son corps était inerte. La mise bas l’avait trop épuisée et la température n’avait cessé de baisser au cours de la nuit. Elle était morte de froid. Les chatons miaulaient eux aussi de désespoir. Lune de Cristal emmena les petits à la pouponnière et alla avertir son chef de la triste nouvelle.
- Que tous les chats du clan se réunissent, miaula Etoile du Mistral.
De nombreux chats sortirent de leurs tanières et allèrent s’installer autour sur promontoire.
- Chats du clan du vent, je vous ai réunis pour une bien triste nouvelle mais aussi pour une bonne. Rafale de Couleurs a eu quatre chatons hier. Patte argentée, Petite Fleur, Patte enneigée et enfin Petit Saphir.
Les chats miaulèrent leur contentement. En effet de nouveaux guerriers ne feraient pas de mal au clan.
- Calmez-vous, ce n’est pas tout. Rafale de Couleurs étant encore très frêle, n’a pas survécu aux douleurs de la mise bas et aux basses températures de la nuit. Nous célébrerons son enterrement ce soir, à minuit. Astre doré, toi qui es la sœur de Rafale de Couleurs, voudrais-tu bien prendre soin des ses chatons ?
- Oui, répondit tristement la chatte.
Les chats du clan allèrent ensuite célébrer une dernière fois la cérémonie du partage avec la femelle, aimée de tous. Le chef les rejoint ensuite. Il ne pouvait cacher son désespoir, c’était le père caché des chatons.

Voilà six lunes que l’âme de Rafale de Couleurs avait quitté le clan. Etoile du Mistral se remettait petit à petit du choc mais savait qu’il garderait à jamais son cœur fissuré. Les chatons avaient bien grandis sauf un, Patte argentée. Elle ne se remettait pas bien de la mort de sa mère et était rejetée. Ses frères et sa soeur la prenaient comme souffre-douleur et la plupart des chats du clan se moquaient d’elle. Ils lui répétaient sans arrêt qu’elle ne saurait jamais chasser car elle était trop maladroite et que son poil gris argenté ainsi que ses yeux verts brillant étaient trop facilement repérable. Heureusement qu’elle avait Astre doré ! Elle l’aimait comme sa mère et elle était la seule à l’apprécier. Mais la petite chatte désirait montrer sa bravoure, malgré sa peur de l’inconnu. Une occasion se présenta quelques jours plus tard.
- Je suis sûre que tu n’es même pas capable de sortir de la pouponnière, déclara Petit Saphir à sa sœur sur un ton de défi.
- Si ! Je peux le faire quand je veux ! s’énerva la petite femelle.
- Ce n’est même pas vrai ! lança Petite Feuille.
- Tu n’oses même pas aller près des autres chatons ! renchérit Patte enneigée.
Patte argentée avait peur. Elle n’aimait pas, il est vrai, s’aventurer en dehors de la pouponnière et encore moins du clan mais si elle devait le faire pour être acceptée, elle le ferait ! Petite Feuille voyait bien la nervosité et la peur de sa sœur. Elle n’aimait pas la martyriser comme cela mais ne dit rien.
- Je vais vous prouver que je n’ai pas peur mais si je le fais promettez moi de ne plus me martyriser. Répondit Patte argentée que la colère envahissait.
- D’accord, on te le promet, dit Petit Saphir.
Déterminée, la petite chatte quitta la pouponnière et sortit par un trou dans le contour du camp.
*Ils vont voir ce qu’ils vont voir ces frimeurs !* Pensa-t-elle au fond d’elle-même.

Il était plus de vingt-deux heures et l’agitation était à son comble dans le camp. Quelques minutes avant, Astre doré avait constaté la disparition de Patte argentée et avait demandé à tout le clan de la chercher. Des patrouilles avaient été envoyées aux quatre coins du territoire et toutes les tanières étaient retournées de fond en comble. Pas un centimètre carré de terre n’avait pas été fouillé. Ses frères et sa sœur n’avaient rien dit sur le pari qu’ils lui avaient lancé, plusieurs heures plus tôt. Ils avaient trop peur de la réaction des autres membres du clan et surtout du chef.

Patte argentée n’avait pas remarqué qu’elle marchait depuis si longtemps, ni même qu’elle était si loin de son camp. Elle était passée par les quatre chênes et était sur les terres du clan du tonnerre. Elle était maintenant assise et se rendait compte qu’elle ne connaissait pas ce territoire. Elle était paniquée et miaula. C’était un miaulement de détresse.
*Où suis-je ? Je… je ne connais pas ce paysage !*
Tout à coup, le chaton entendit un bruit dans les buissons. Un chaton tigré, gris et blanc, en sortit.
- Que fais-tu ici ? Tu es sur le territoire du clan du tonnerre ici ! Dit le petit chat comme s’il était le chef du clan.
- Je… je … je me suis per… perd… perdue. Je… je viens du… du… clan du ve…vent. Bafouilla Patte argentée.
- Oh ! Je suis désolée pour toi. N’aies pas peur, je vais te raccompagner jusqu’à ton territoire. Je m’appelle Patte d’herbe. En tout cas, tu es très jolie. Répondit le petit matou d’un ton charmeur.
- Mer… merci, toi aussi tu es beau. Au fait, je… je m’appelle Patte argentée. Dit-elle, embarrassée.
Le jeune chaton la raccompagna jusqu’à son territoire. Patte argentée était aux anges, elle avait enfin trouvé un ami ! Elle revint tranquillement au camp, sans se douter de l’agitation qu’avait causé sa disparition.
- Patte argentée, ma chérie, tu es revenue ! J’ai eu une peur bleue ! Où étais-tu passé ? Se précipita de lui demander Astre doré.
- J’étais juste partie faire un tour mais je suis fatiguée. Est-ce que je peux aller me coucher ?
- Oui vas-y ma chérie, vas te reposer.
Depuis cet incident, Patte argentée fut considérée comme la plus courageuse des chatons par tous les petits du clan. La femelle avait revu plusieurs fois son ami. Mais le jour ou Patte argentée était devenue Nuage argenté, la mère de Patte d’herbe fut tuée par un guerrier soupçonné d’appartenir au clan du vent. Depuis ce jour les chatons ne se revirent jamais et une tension énorme s’installa entre les deux clans.

Deux ans étaient passés, Nuage argenté était maintenant respectée de tous et était une des plus courageuses guerrières du clan du vent. Elle ne s’appelait d’ailleurs plus Patte argentée mais Brasier d’argent. Etoile du Mistral avait fini par révéler qu’il était le père des quatre chatons et en était fier. Petit Saphir, qui était maintenant prénommé Œil de Saphir, et Patte enneigée, désormais appelé Blizzard enneigé, étaient devenus, eux aussi, de valeureux guerriers. Feuille de Frêne, ancienne Petite Feuille, était devenue la guérisseuse du clan. Brasier d’argent avait même la charge d’un apprenti, Nuage obscur. Tout cela était bien mais quelque chose manquait à Brasier d’argent : son ami d’enfance, Patte d’herbe ! La belle femelle avait eu de nombreuses demandes venant de mâles du clan mais elle voulait Patte d’herbe. Peu importe qu’il soit d’un autre clan ! On ne pouvait rien faire contre l’amour. Chaque jour, elle espérait revoir son beau mâle tigré. Le lendemain se tenait l’assemblée des quatre clans et Brasier d’argent avait été choisie pour accompagner son chef ainsi que d’autres guerriers à celle-ci. C’était la première fois qu’elle y allait. Mais c’était aussi une occasion énorme de revoir son amour.

Les quatre clans étaient réunis, tous discutaient ensemble. Comment un étranger aurait-il pu croire que tous ces chats sont en fait ennemis ! Mais tout cela importait peu Brasier d’argent. Elle scrutait tous les chats, cherchant un chat tigré, gris et blanc.
*Mais où sont les chats du tonnerre ? Mais où est-il ? Ce serais trop dangereux de demander à un guerrier, ça ferait suspect.*
La belle femelle cherchait et regardait dans les moindres espaces. Mais une pensée lui vint à l’esprit.
*Peut-être qu’il n’a pas été choisi dans les guerriers qui accompagneraient le chef !*
Elle était désemparée et se lamentait au fond d’elle-même.
- Hum hum…
- Désolée mais je ne suis pas d’humeur à parler à un inconnu. Répondit Brasier d’argent sans même se retourner pour voir qui lui parlait.
- Un inconnu !?! Moi !?! Retourne-toi avant de répondre que je suis un inconnu.
- Bon d’accord, si vous y tenez.
*C’est peut-être lui ! Qui sait ?*
Elle se retourna et vit son père. La déception s’empara d’elle.
- Viens près du promontoire, l’assemblé va commencer.
- D’accord j’arrive.
Les chefs des différents clans sautèrent sur le promontoire et Etoile Polaire, la chef du clan de la rivière, prit la parole.
- Tous les clans sont réunis, l’assemblée va donc commencer.
Dans la masse des chats qui arrivait près du promontoire, Brasier d’argent distingua un éclat blanc et argenté. Elle ne put réprimer son sourire. C’était trop beau.
*Je ne rêve pas, c’est bien lui, non. Pourtant ça il lui ressemble. Bon je vais m’approcher de lui on verra bien.*
Brasier d’argent se rapprocha de cet éclat et s’assit à même pas deux bonds de lapin de lui. Elle décida de s’approcher encore un peu et finit par l’aborder malgré elle.
- Pa… Patte d’Herbe c’est toi ? Tu … tu me reconnais ?
Elle était intimidé, devant elle se dressait un superbe mâle gris et blanc tigré avec une espèce de collerette qui lui donnait un certain charme.
- Eh bien, ça fait bien longtemps qu’on ne m’avait plus appelé comme cela ma chère Patte argentée. Je suis Grande Herbe à présent.
- Tu… tu te souviens de moi après tant d’années. Dit-elle étonnée mais heureuse.
- Comment aurais-je pu t’oublier ! Je n’ai pas arrêter de penser à toi, tu m’as manqué tu sais. Il lui fit une lèche sur le front. Mais comment t’appelles-tu à présent ?
- Je suis Brasier d’argent, fille du chef du clan du vent ! Ca me fait tellement plaisir de te retrouver mais restons discrets ! Rejoins-moi demain aux chutes, une fois que la lune sera haute dans le ciel. Lui chuchota-t-elle.
- Je serais là, compte sur moi ! Maintenant va rejoindre ton clan et écoute l’assemblée. Répondit le mâle tigré.
Brasier d’argent partit rejoindre Feuille de Frêne et attendit que l’assemblée commence. Mais elle n’écouta que le quart de ce qui fut dit. Sur le chemin du retour, elle était très pensive et affichait un joyeux sourire. Cela n’échappa pas à sœur qui la regarda, amusée. Le lendemain, sa tête était toujours autant dans les nuages si pas plus. Son apprenti commençait à s’énerver.
- Brasier d’argent regarde moi quand je chasse, comment veux-tu que j’apprenne quelque chose sinon. Fit la petite boule de poil, énervée.
- Euh… Hein quoi ? Oui pardon, allez continue Nuage obscur et cette fois je te regarde.
Ce soir elle allait rejoindre son compagnon et l’impatience la rongeait. Cette soirée fut extra pour la jeune chatte. Ils recommenceraient à se voir, c’était sur !
Chaque soir depuis une demi lune, lorsque la lune était à son zénith, la guerrière vérifiait qu’aucun chat n’était sorti de sa tanière et se faufilait en dehors du camp. Elle marchait jusqu’aux chutes et rejoignait Grande Herbe. Ce soir là, le guerrier du tonnerre était déjà sur place à attendre sa belle.
- Ah ! Te voila enfin, un danger nous menace ! Chuchota le chat à collerette.
- Mais, mais de quoi parles-tu ? Je ne comprends pas. Répondit la chatte, désemparée.
- Mon chef, Etoile de brume, compte attaquer le clan du vent pour résoudre le conflit qui règne depuis deux ans entre ces deux clans.
- Mais enfin… Ca ne servira à rien, le clan du vent ne sera plus !
- Je le sais bien, j’ai bien essayé de l’en dissuader mais il ne veut rien entendre !
- Je vais avertir mon père !
- Mais cela ne servira à rien ! Il se doutera que tu vois un chat d’un autre clan !
- Tu as raison, l’attaque est prévue pour quand ?
- Dans trois journées au plus tard. Combien de guerrier vous reste-t-il ?
- Peu mais je ne dévoilerai pas tout sur mon clan.
- Je respecte ton choix. Je dois repartir avant que la patrouille de nuit rentre.
Il lui fit une lèche sur le front et la quitta. Le monde venait de s’effondrer autour de Brasier d’argent. Elle venait de retrouver son unique amour et tout allait s’écrouler. Elle savait qu’un amour entre deux clans différents était impossible, surtout quand une tension énorme règne entre ceux-ci. Elle y croyait mais au fond d’elle-même savait que tout cela n’était qu’un rêve de chaton. Elle retourna au camp, lasse et triste.
(suite au message suivant)

(suite du texte 3)
Grande Herbe avait annoncé la nouvelle à Brasier d’argent il y a deux jours. Ils ne s’étaient pas revus depuis lors. Le moral de la femelle ne s’était guère amélioré. Elle ne chassait presque plus et ne sortait que pour son apprenti. Elle appréciait cette petite boule de poils noirs, gesticulant sans arrêt. C’était la seule chose qui lui remontait un tant soit peu le moral. Elle était en entraînement de chasse avec lui lorsqu’elle entendit des bruits venant du camp. Elle se mit à courir et cria à son apprenti.
- Suis-moi ! Fais vite, nous sommes attaqués ! Tu vas devoir défendre ton clan.
- J’arrive ! Je suis près et je ferais de mon mieux pour défendre les chats qui m’aiment !
Le mentor sourit. Mais elle se rappela de l’événement qui avait lieu.
*Ca se passe finalement plus tôt que prévu, je ne suis pas encore prête à t’affronter. C’est trop dur pour moi.*
Lorsque que les deux chats arrivèrent dans le camp, c’était le carnage. Elle se battit autant qu’elle pu. Le sol était jonché de corps inertes, souvent recouverts de coups et de sang. Brasier d’argent combattait contre un grand mâle brun mais réussi finalement par jeter son assaillant à terre. Elle cherchait son mâle, son Grand Herbe. Elle l’aperçut non loin de là entrain de se battre avec son père, Etoile du Mistral. Il était couvert de griffes et de blessures qui saignaient à flot. Vous pensez peut-être que ce conte va se terminer comme tout les autres, ils s’échappèrent, vécurent heureux et eurent beaucoup de chatons. Lisez par vous-même la suite de ce récit. Brasier d’argent observa le combat. Son père se tenait au-dessus de son assaillant et avait une patte sur sa gorge. Il le mordit à la nuque. Ce fut le coup fatal. Le corps du guerrier s’étala de tout son long sur le sol froid. La femelle poussa un miaulement de détresse et s’enfuit. C’était trop, trop pour son corps encore si frêle. Elle courut jusqu’à la rivière et y plongea. Elle dit alors.
- Je t’aime Grande Herbe, je t’aime. Peut-être Nous rejoindrons-nous dans le clan des étoiles.
*Pardonnes-moi de mourir aussi lâchement mais c’en n’est trop…*
Ce furent les dernières paroles de cette jeune chatte. Elle se laissa ensuite sombrer dans l’eau froide et cristalline pour oublier. Oublier tout. Tous ces malheurs qui l’avaient assombrie. Trop.

Texte :4

Cela faisait une lune. Tout juste une lune. Une lune qu'ils n'avaient cessé de se voir, une lune qu'ils n'avaient cessé de songer à l'autre.
Oui , leurs clans respectifs étaient ennemis. Mais et alors ?
Ils s'étaient connus en pleine saison des neiges. Plume Dorée avait à peine vu la femelle blanche se glisser dans la neige, près de lui. Ils s'étaient battus, mais ils ne se souvenaient pus pourquoi. Sans doute une histoire de territoires.
Puis lorsque Plume Dorée avait remarqué la finesse des épaules de son assaillante, la pureté du blanc de son poil, l'odeur entêtante qui émanait du petit corps frêle, il avait compris. Il avait compris que la reine était faite pour lui.
Et il s'était arrêté.
Il s'était arrêté de lutter avec acharnement. Arrêté de lutter bêtement.

Quand Neige d'Avril avait compris son trouble, elle avait cessé de gigoter. Elle avait regardé le matou qui se tenait au dessus d'elle.Elle avait lu dans son regard toute la fascination qu'il avait pour elle.

Ils avaient roulé ensemble dans la neige, jusqu'à ce qu'ils ne forment plus qu'une boule de neige.

C'est comme ça qu'ils s'étaient rencontrés.

A présent, chaque séparation leur était douloureuse. De plus, leurs clans étaient en guerre. Chaque jour les rapprochait un peu plus de leur séparation. Qui sait, peut-être seraient ils amenés à se battre l'un contre l'autre !


Dans leurs yeux, on pouvait lire l'amour, la passion, le dévouement, mais aussi la peur et l'attente.
Ils se retrouvèrent aux quatres chênes.
Plume Dorée arriva le premier. Il se glissa rapidement parmi les congères, et s'arrêta sous un des vieux chênes. Il n'avait plus aucune feuilles. Son tronc, large et droit, abritait le chat du vent glacial qui venait du territoire du clan du vent. Le clan de sa dulcinée.
Soudain, il perçut une odeur familière. Il se redressa, et s'efforça de prendre un air calme et digne. C'était Neige d'Avril.
Comme un message du clan des Etoiles, la neige se mit à tomber dru.

Texte :5

Miracle

L’amour nous joue des tours si beau mais si fou
Tout commença par une rencontre
Tes yeux couleur ambre on croisé les miens
Tu étais du clan du vent
Moi j’étais du clan du tonnerre
On ne c’était jamais rencontré
Et la on s’est rencontré
Une assemblé a permis a ce miracle d’arrivé
Je t’ai parlé tu m’as parlé
Tu t’appelais plume d’ambre
Je m’appelais cœur d’azur
On s’est promis de se revoir
On est partit
Plus les jours passait plus je t’attendais
Et le jour ou je t’ais revu
J’étais prit d’une joie telle que je ne l’aurai imaginé
On s’est aimés durant 6 lunes
Puis tu m’as appris que j’allais être papa
J’étais fou de joie
Mais cette nouvelle me faisait peur
Je me disais que personne ne découvrirai
He je me trompais
On a découvert et je suis parti
Maintenant je vis avec ma bien aimé
Et nos petit grandissent et vivent
Ils vivent comme si leur parent était de vrai guerrier
Comment apprendrons t’ils a respectés le code du guerrier
Avec des parents inconscients !


Texte :6

La guerre des clans




Pour tout résumer, depuis longtemps trois clans se disputent et sont en guerre,Pour chaque clan il y a un chef,un lieutenant,des guerriers,un guérisseur et des chatons.

Au tout début tout le monde s'entendait bien mais à cause de trois chat les guerres se multiplièrent.Des territoires en feu et en sang,des camps piller et pleins d'autre chose,tout était permis...Une mère sans vigilance laissant échappé son chaton ne le retrouve jamais.Comme depuis longtemps le clan du tonnerre et le clan de l'ombre se sont déclaré hostilliter.Noir ,Chaton de l'ombre, est un vrai guerrier sans peur de sang et Lune,chaton du tonnerre, est une belle chatte qui déteste le sang.Etant petit ils se sont rencontrés des miliers de fois,tout deux petit etant peureux se cachaient dans le même endrois.Un endrois situer entre les deux clans,un endrois sombre et humide,la grotte.

Ensemble à chaque guerre ils devinrent amis sans savoir l'un l'autre qu'ils ne devaient pas s'aimer.

Lune toujours apeurait par cette grotte se serait contre Noir et obsenvant ses bains de sang.

Plusieurs années passèrent et toujours la même chose,toujours des bléssés,des morts et du sang.

Les deux amis grandirent et devait maintenant se battre.Lune triste à cette idée décida de rester à l'écart de ces guerres.Noir lui ne se battait jamais contre le clan du tonnerre,ils restent ensemble. Jamais personne n'avait encore découvert leur secret. Mais le chef de clan de l'ombre obligea Noir à tuer.Mais la première personne qu'il tuea était le père de Lune. Lune toujours très triste détesta Noir et jura de le tuer un jour. Lune s'entraîna dure de son côter.Elle devint la guerrière la plus forte du clan.Mais Noir aussi s'entraînait combattant tout guerriers ennemis sur son passage.

Et enfin le jour de la grande guerre arriva.S'oposait le clan du tonnerre à celui de l'ombre. Lune s'oposa à Noir mais étant fort l'un l'autre et étant toujours amoureux,ils ne purent se tuer.Lune pleurant de devoir tuer son meilleur ami s'arrêta et se coucha.Noir en firent autant,les clans surpris s'arrêtèrent et demandèrent se qu'il se passait. Noir et Lune expliquèrent leur amour mais les chefs de clan s'en moquait et Lune et Noir s'en allèrent loin très loin pour fonder leur famille et le clan du vent.

Texte 7:

Un amour impossible…

1

Tout commence lors d’une assemblée…de chats ! Les quatre chefs assient sur le promontoire, les quatre lieutenants justes en dessous et tous les autres chats présents, assistaient à une de ces rares assemblées des quatre clans. Parmi tout ces chats, Tempête de Grâce, guerrière du clan du Tonnerre, et Rafale d’or, guerrier du clan du vent. Tempête de grâce, femelle écaille de tortue tandis que Rafale d’or, chat blancs aux yeux bleus. Qui auraient pu croire que cette union se formerait ? et bien moi, car je vais vous raconter leur histoire…
Tempête de Grâce était assise en train d’écouter alors que Rafale d’or cherchait une place pour s’asseoir. Dès qu’il vit Tempête de Grâce, il accéléra le pas pour pouvoir se mettre à côté d’elle. L’assemblée démarra. Tempête de Grâce écoutait sérieusement alors que Rafale d’or faisait le pitre. Il finit par la bousculer.
« - Oh excusez-moi !
-pff…ce n’est pas grave (elle ne l’avait toujours pas remarquée …)
-Quel est votre nom ? »
Cette fois-ci, elle le regarda attentivement et en tomba sous le charme.
« -…Mon nom est Tempête de Grâce. Et vous comment vous appelez vous ?
-Moi ? Et bien…c’est Rafale d’or !
-C’est un très beau nom pour un guerrier, mais de quel clan ?
-heu…bah…clan du vent bien sûr ! Et vous ?
-moi je viens du clan du Tonnerre… »
Comme ils dérangeaient toute l’assemblée, les chefs s’étaient complètement arrêtés de parler.
« -On ne vous dérange pas ? (dit un des chefs )
-oh désolée… (dit Tempête de Grâce)
-Ah vrai dire c’est moi qui ai commencé, (dit Rafale d’or) je sympathisais avec cette charmante femelle ! Mais je vois que nous allons arrêter et reprendre plus tard !
-Bonne initiative ! (répondit le chef)
- (en lui chuchotant) Merci !dit Tempête de Grâce
-De rien beauté !
Tempête de Grâce était devenue toute rouge.
L’assemblée se termina et avant que tout le monde reparte, les deux tourtereaux avaient discuté une dernière fois.
« -j’espère qu’on se reverra…
-mais bien sûr que oui Tempête de Grâce ! D’ailleurs je te donne rendez vous (en lui murmurant à l’oreille) demain à l’aube à la limite de nos deux territoires.
-très bien c’est entendu, j’y serais !
-Bon faut que j’y aille mon clan y va !
-oui moi aussi à bientôt !
-à bientôt poupée !
Tempête de Grâce sourit puis tout les deux partir avec les autres de leurs clans. D’ailleurs toute la fin de l’après-midi et la soirée, Tempête de Grâce avait été très heureuse mais nerveuse en même temps.
Nerveuse : par peur d’être vu le lendemain.
Heureuse : car elle reverrait Rafale d’or son bien-aimé. Mais elle ne se doutait pas que Rafale d’or était dans le même état qu’elle.



2


Le lendemain tout les deux se levèrenet à l’aube et partir se rejoindre à l’endroit indiqué
« -Rafale d’or, où es-tu ? (chuchota-t-elle)
-je suis là ! (il vint la rejoindre)
-.ah te voila !
-alors ça va ?
-oui oui ça va ! bon on va se promener j’ai un petit creux !
-d’accord, je suis affamé ! (dit-il) »
Ils avancèrent et trouvèrent chacun une souris qu’ils mangèrent.
« -hum ! délicieuse la souris ! (dit rafale)
-oui, mais il ne faut pas trop qu’on traine trop longtemps ensemble car…
-si les autres se réveille, voient qu’on est pas là et nous voient revenir, il vont se poser des questions .
-oui…tu sais Rafale…je…je t’aime beaucoup ! mais je ne veux pas avoir de problèmes avec le clan…
-(Rafale d’or était très heureux d’avoir appris qu’elle aimait beaucoup mais une question lui trotait dans la tête) oui moi aussi je ne veux pas avoir de problèmes avec mon clan…mais…tu m’aimes en amour ou amitié ?

-bah…en amour ! et toi ?
-moi aussi ! (sur ce il lui lecha le museau affectueseument)
-bon écoute Rafale il faut que j’y aille, il se fait tard,…mais quand est-ce qu’on se revoit ?
-heu… ben moi aussi faut que j’y aille allors ! et sinon ça te dirait qu’on se revoit à la même heure ? c’est le moment le plus propice de la journée tempête !
-oui tu as raison Rafale ! alors à demain ! (elle lui fit une petite lèche sur le museau et s’en alla en courant)
-à demain mon cœur ! (dit-elle)
-à demain trésor ! (lui répondit-il) »
Tempête de Grâce se retourna une dernière fois et le vit partir, alors elle en fit de même.Elle erevint au camp et partit dans sa tannière. Comme tout le monde dormaient encore, elle ne se fit pas remarquée.



3


Les semaines passèrent et ils recommenceaient ce petit manège à chaque fois. Mais Tempête ne se doutait pas que quelqu‘un avait remarqué son petit manège…
« -Tempête de Grâce peux-tu venir s’il te plaît ? (dit Etoile de Sable, la chef du clan du Tonnerre qui se tenait à l’entrée de sa tannière)
- Oui Etoile de Sable ? (elle rentrairent dans la tannière de la chef)
-Et bien voila…j’ai remarquée que tu disparaissais tous les matins avant que tout le monde ne se lève et que tu revenais juste avant… mais où est ce que tu vas ? (Etole de Sable le savait très bien, mais elle testait sa guerrière pour savoir si celle-ci était honnête.)
-heu…et bien voilà lors de l’assemblée j’ai rencontré un charmant chat…
-Rafale d’or ? (voyant la tête surprise de Tempête de Grâce) ne fais pas cette tête car j’avais un petit doute pour lui et comme en plus vous aviez dérangé toute l’assemblée…
-oui excuse moi…
-c’est parsonner ne t’en fais pas, mais continue s’il te plaît .
-et bien pour pouvoir nous voir tranquillement, nous nous donnions rendez-vous tous les matins à l’aube, ainsi nous ne genions personne et nous pouvions nous voir.
-Tempêtede Grâce…sais tu que ton amour est impossible ?
-oui…mais je l’aime vraiment, c’est le chat de ma vie !
-dis moi c’est rafale d’or ?

-oui…
Et bien tu veux que je te raconte son histoire ?
(Tempête de Grâce se demandait comme est ce que sa chef connaissait l’histoire de son bien-aimé alors qu’elle-même ne la connaissait pas)
-Rafale d’or est né d’une union dans le même genre que le vôtre. Sauf que son père était un de mes guerriers…Plume Rousse, qui fut tué lors d’un combat. Sa mère est Pelage d’or, une guerrière du clant du vent.
-et alors ?
-et bien ils faisaient la même chose, ils se voyaient en douce…et lors de la mort de Plume Rousse, Pelage d’or se renferma sur elle-même, elle devint tou le contraire e son caractère, c'est-à-dire méchante, peu aimable et j’en passe. Maid par contre avec tout ceux qui viennent d’elle et de Plume Rousse, elle se comporte avec eux comme son caractère d’antan.Tempête de Grâce…je te donne le privilège de pouvoir le voir car crois moi je sais ce que sais quand on aime quelqu’un. Je te laisse cett liberté mais à quelques conditions.
-lesquels ?
-Premièrement, je ne veux pas que vous soyez vu par qui que se soit sinon se serait très mal vu pour toi mais aussi pour moi.
Deuxièmement, ne reste pas à la frontière mais rentrez dans un des deux territoires car la frontière est très dangereuse, tu y laisse ta trace et l’autre clan saura alors que tu as été là.
-oh je ne le savais pas…
-je le sais c’est pour ça que je te le dis.
Troisièmement et c’est le dernier,si un jour Rafale d’or meurent,ce que je ne te souhaite pas bien sûr, mais reste la même car je ne veux pas que tu vire au mauvais, c’est compris ?
-…oui très bien ! Je jure de respecter ces trois règles. (dit tempête de Grâce)
-très bien je suis contente que tu as choisis ce choix, mais,aussi que tu as décidé de me le dire !
-oui j’ai pensé que se serait plus correcte Etoile de Sable!
-oui en effet !bon tu peux y aller maintenant.
-d’accord. »
Elle s’engagea vers la sortie et se rappela juste avant
« -au faite…merci !
-de rien ! »
La journée s’acheva et tempête de Grâce retourna voir rafale d’or le lendemain.


4


« -coucou Rafale !
-salut Tempête ...
-ça ne vas pas ?
-si, si…
-non mais je vois bien que ça ne vas pas !raconte s’il te plaî t je pourrai peut-être t’aider !
-bon puisque t’insiste,…voilà mon chef a remarqué mes escapades et en a parlé à ma mère…
-Pelage d’or ?
-oui ?! et ma mère ma interdit de sortir et même qu’elle me surveille ! …
-et bien figure toi m’a aussi remarqué !
-vraiment ?
-Oui ! oh mais j’oubliais ! suis-moi vite !
- mais pourquoi ?
-viens !
Ils courrèrent jusqu’au chemin du Tonnerre.
-vola içi c’est mieux !
-mais pourquoi içi ? ça pue !

-écoute à chaque fois qu’on reste à la frontière, on laisse nos odeurs…et les autres savent qu’on ai passé par là !
-ah c’est vrai ! on me l’avais déjà dit une fois mais il y a longtemps et j’ai oublié !
-et bien moi je ne le savais pas, c’est ma chef qui me le appris hier.Du coup j’ai décidé d’aller au chemin du Tonnerre comme ça pu tellement on remarquera pas nos odeurs car elles seront masquées!
-ah oui c’est une bonne idée
-par contre ma chef m’a donné quelques conditions pour pouvoir te voir.
-ah oui lesquels ?
-et bien qu’on ne se fassent pas voir et qu’on ne reste pas à la frontière.
-bah elle est sympa ta chef !
-Propose toi aussi la même chose à ton chef !
-…oui…pourquoi pas !se serait interessant…
-bon très bien !alors j’y vais il se fait tard on se voit demain !
-ok à demain poupée ! »


5


Elle lui sourit et s’en alla.Elle revins le lendemain et etc. au bout d’une semaine Tempête de Grâce arriva avec une nouvelle qui allait changée leurs vies
« -coucou Rafale !
-salut Tempête !alors quoi de neuf ?
-Et bien voila j’ai quelque chose à te dire !
-quoi ?
-et bien…j’attend des petits !
-Quoi ?tu attend des petits ?je vais être papa
-oui !
-oh c’est fantastique !
-oui !
-mais comment on je vais faire pour voir les petits quand ils seront nés ?
-je ne sais pas …mais ne t’inquiète pas on va trouver ! bon je te laisse parsque je suis plus lente que d’habitude.
-ok fait attention à toi !
-d’accord à demain Rafale !
-à demain ! «
Et ils rentrèrent chacun dans leurs clan.