[PV Nuage de Roches] Quoi ? Déjà l'heure ?

C'est le soir, je reviens de l'entraînement de chasse avec Chute d'Eau, mon mentor. L'un de mes premiers entraînements. Je me balance d'une patte sur l'autre devant le tas de gibier, j'hésite à en prendre un. J'hésite à en amener au guérisseur ou même, j'hésite à ne pas manger pour en laisser aux autres. Au final je me contente d'un petit mulot. Je le prends donc et me dirige à côté des roseaux. Je le dévore ensuite assez rapidement. Je suis gêné d'avoir pris une prise comme ça, j'ai l'impression d'être un voleur. Je m'ébroue comme pour enlever le poids de mes idées. Je suis plus grand que la plupart des autres apprentis. Même les plus âgés. Je suis déjà costaud malgré mon jeune âge, sans doute à cause de mon épaisse pelisse. Je me dirige vers la tanière des apprentis. Je fais quelques tour sur moi-même avant de m'allonger et de m'endormir doucement. Je m'endors, je fais de nombreux cauchemar. Je suis réveillé par quelqu'un qui me donne des coups de museau, vu qu'il me surprends, je lui donne un coup de griffe. Qu'est-ce qu'elle fou elle ? Elle peut pas me laisse dormir ! Elle attend que j'ouvre les yeux puis elle dit donc d'un ton qu'elle voudrait aimable :

- Réveilles toi ! On va chasser !

Je grogne. Elle sort de la tanière. Je me retourne dans ma litière et me laisse choir en dehors de la litière. Je soupire et étire mes pattes une à une. Ma patte arrière gauche me fait toujours autant souffrir. Je me lève donc et j'avance clopin-clopant vers le Grand Saule. Une fois dehors je les cherche du regard et je les vois. Ils sont devant le mur de roseau. Je ne peux même pas attraper discrètement une prise. Sinon je passerais pour quelqu'un de faible. Je les salue vaguement d'une ondulation de queue et je me contente de grogner :

- Bon on y va ou on campe ici ?!

Mon regard croise celui de l'apprentie venue me réveiller. Je remonte légèrement ma babine gauche et je m'engage dans le tunnel en ignorant son regard plus que bizarre.

-Oui oui on y va ...

Je grogne légèrement. Elle me dit qu'elle va me montrer un coin ou abondent les poissons. Je soupire, j'en ai rien à faire de son coin. Je chasse de partout moi. Je dresse ma queue et je la laisse se bercer au rythme du vent. Un ancien nous salut. Elle s'avance et elle dit d'un ton doux qui a l'art de m'exaspérer.

-Et si on allait manger ?
-Mais non ! Il faut d'abord en donner aux anciens et aux chatons ! cracha Nuage de Pavot .

Nous amenons les prises aux anciens. Je prends deux prises et je me dirige vers la pouponnière. Je les donnes au chatons qui accourent en chahutant. Je soupire, je leur dis d'amener cette prise à leur mère. Ils se battent pour la prendre et je fais demi-tour et je sors de la pouponnière. Je me dirige vers le tas de gibier mais Nuage de Menthe m'appelle d'un ton qu'elle voudrait joyeux. Elle me propose d'aller manger avec elle. Je me gratte la truffe du bout de la patte. J'ai une sorte de poussière dedans qui me gêne énormément. A force de gratter, j'éternue et la poussière s'échappe et ne me gêne plus. Je m'assois a quelques longueurs de queues de souris de Nuage de Menthe. J'aime pas avoir les femelles trop proche de moi. Sauf une... Je frissonne et je me lève pour m'ébrouer pour enlever le poids de son regard avant de m'allonger en arrachant l'aile à un pauvre petit oiseau.

HRP:

Après avoir bouffé cet oiseau, je me dirige vers ma tanière et je m'installe dans ma litière. Je m'endors paisiblement. Mais je suis rapidement réveillé par ma voisine de litière qui se réveille soudainement et qui me donne un coup de patte dans le côtes. Je feule mais elle ne me calcule pas. Puis elle décide d'engager la conversation :

-Bonjour, je suis Nuage de Menthe , qu'avais-tu tout a l'heure ?
- Lâche moi, j'veux pas te connaitre. J'en ai rien à faire de ton nom, ton âge, ta vie, tes origines. Je pense que tu m'as compris.

Sur ces mots je me lève, m'étire et sors de la tanière des apprentis. Je m'ébroue et m'engage dans la clairière. Je m'attrape une prise sur le tas et je pars la manger seul dans mon coin, comme toujours. Je frissonne quand le vent m'ébouriffe la fourrure dans le camp. Je m'amuse à lui arracher des plumes. Un chaton vient à ma rencontre mais je l'envoie bouler. J'en ai marre, je peux pas passer cinq minutes tranquille. Je vais donc me mettre à l'ombre sous le promontoire et je m'allonge tranquillement en espérant être un peu tranquille et seul.

HRP:

Elle m'ordonne quelque chose mais je ne comptais pas le faire mais finalement je la suis, pas pour être avec elle, mais tout simplement pour me protéger de la pluie. Elle cesse de me jeter des regards, pas admiratifs ni digne de pitié, entre les deux dirais-je. Puis elle se lève et elle va s'allonger en dessous du grand saule pour être à l'ombre. Puis la patrouille de chasse part. Je me lève et m'ébroue et je me mets à côté de mon mentor et nous traversons le buisson de l'entrée du clan.

Nous partons chasser je ne sais où. Je me rappelle avoir longuement marché. Et nous arrivons à la rivière, nous nous plaçons tous à différentes zones afin de quadriller le secteur. Puis nous pêchons. Avec la pluie, repérer les poissons est difficile. La pluie ne suffit pas apparemment, le vent se rajoute. Nous étions entrain de vivre un orage d'été. J'attrape deux poissons, et à nous tous nous avons de quoi nourrir les reines et les anciens.

Une fois de retour au camp j'avance vers la tanière des apprentis mais quelqu'un me tire la queue, je me retourne, mon mentor. Il me demande avec énormément de gentillesse d'aller nourrir les reines pour ensuite pouvoir me coucher. J'attrape trois prises au vol puis je cours vers la pouponnière malgré le vent et la pluie. Je leur pose les prises et leurs demandes si elles ont besoin d'autre chose, elles disent toutes qu'elles se débrouillent. Je sors et je vois mon mentor hocher la tête. Je cavale vers ma tanière. Puis j'entre.

Je suis enfin dedans au sec, je me secoue un peu et en envois sur mes camarades qui ronchonnent. Je leurs souris, j'aime bien les embêter une fois de temps en temps. Mais avec Nuage de Menthe, c'est tous les jours comme ça. Ma litière est adjacente à la sienne ainsi que celle de Nuage de Pavot. Nuage de Menthe entre de la tanière la gueule pleine d'orties et je vois le flan de Nuage de Pavot se lever et se soulever régulièrement. Je souris en imaginant se que s'apprêtait à faire. Elle se penche doucement et lui fou des orties de partout. Nuage de Pavot se réveille en sursaut et tous les chats de la tanière rigolent, mais pas moi.