Ecoute et Tais-toi (part-1)[Les chatons et apprentis du clan]

Il était une fois...shuuuut !

Le soleil tapait fort mais une légère brise frôla les moustaches de Tige d'Éphèdre, le faisant éternuait encore une fois. Il bailla et s'étira avant de scruter le clan. Aujourd'hui était un jour particulier, il avait promis aux plus jeunes qu'il raconterait ses plus belles histoires. Car des histoires, il en avait par milliers, mais c'était l'occasion ou jamais de faire sursautait ces jeunes matous insouciants. Certains n'étaient que de vieilles rumeurs sans intérêt, qu'il réussit à rendre amusant, d'autres étaient de réelles histoires que racontaient les anciens quand lui-même était un chaton ridicule. Ou encore, d'autres étaient le fruit de son imaginations, pleines de surprises et parfois absurde.
Mais le jeune guerrier s'était juré que tans qu'il avait une langue, il ferait revivre dans toutes leurs splendeurs ces récits légendaires. Tige d'Éphèdre se fraya un chemin parmi l'ombre qui recouvrait une grande partie du clan, et se posa là où sa voix pourrait porter. Il toussota bruyamment, et regardait les chatons et les novices qui traversaient ou s'amusaient dans la clairière. La tête levait, et son regard perçant d'une malice qui se voulait passive, il miaula :

<< Que les chatons et apprentis qui sont présents viennent autour de moi pour... Eh bien pour des histoires !>>

Sur le sol, Il traça un cercle autour de lui à l'aide d'une de ses griffes et respira profondément, c'était la première fois qu'il allait pouvoir laisser cours a ses paroles et qu'il aurait une mini assemblée pour l'écouter. Il enroula sa queue autour de ses pattes et fit frétiller ses moustaches, signe qu'il s’apprêtait à relever le défi qui lui-même s'était imposé.

<< Que les chatons et apprentis qui sont présents viennent autour de moi pour... Eh bien pour des histoires !>>

Je tourne la tête vers Tige d'Ephèdre, un guerrier gris et blanc du clan. Il trace un sorte de ligne autour de lui et je m'en approche, les oreilles pointer en avant et le regard brillant, j'ai toujours aimé écouté les histoire. Je m'assois en face du guerrier et lui souris. J'observe les apprentis et chaton qui arrivent aussi et s'assois à côté de moi, face au guerrier. Après quelques seconde d'hésitation, je me couche et replie mes pattes sous mon poitrail.

Après quelques minutes, une petite foules c'est amassée autour du guerrier et nous sommes tous attentifs. Pour ma part, mes oreilles sont pointé en avant et je suis à l'écoute du guerrier.

Nuage Hivernal était occupé avec les Anciens et il songeait à prendre une petite pause quand un appel retentit près de sa tanière. Il leva la tête et regarda qui en était l'auteur. Un matou bicolore au poil long, l'apprenti le connaissait. Il s'agissait de Tige d' Ephèdre. Il voulait quoi ? Compter des histoire aux chatons et apprentis ? Visiblement, le guerrier avait du succès auprès des jeunes et le petit novice eut bien envie de les rejoindre, seulement, il devait encore faire leur donner à manger, et puis écouter des histoires n'était pas bon pour sa réputation ! Que dirait les autres s'il le voyait écouter des histoires comme un chaton ? Puis il regarde un très gros chaton roux et blanc près du guerrier. Nuage Mystique est donc de la partie elle aussi ? Eh bien, le guerrier avait du succès avec les apprentis également. Le matou alla nourrir les Anciens et s'approcha, l'air de rien, du guerrier bicolore et s'assit dans l'ombre. On aurait pus croire que c'était pour se préservé du soleil et de la chaleur, mais c'était surtout pour se camoufler. Dans l'ombre, il était presque invisible. Presque, car ses parties blanches le trahisse. Alors le petit mâle se coucha, cachant le bout de ses pattes, son ventre et son poitrail. Voilà un camouflage parfait !

Comme à son habitude, Petite Illusion s'était réveillée aux aurores. Juste assez tôt pour voir le soleil se lever, drapé d'un orange éblouissant, et regarder les premiers guerriers sortir de leurs tanières encore engourdis par le sommeil. La chatonne s'étonnait d'ailleurs beaucoup de les voir rendus si étourdis par une simple nuit roulés en boule. Le problème ne s'était jamais posé pour elle : aussitôt levée, elle sautillait déjà joyeusement hors de la pouponnière trop étroite en quête de nouvelles choses à découvrir.

Ce matin là, la petite chatte grise avait passé tout son temps à la traque des papillons qui envahissaient le camp avec l’arrivée de l’été. Du haut de ses petites pattes fines, elle les pourchassait de-ci de-là, tantôt aussi sérieuse qu’un chef de Clan, tantôt fermant les yeux pour les repérer à l’odeur… Tout en restant à une distance respectable de la pouponnière, car elle avait depuis longtemps remarqué que ses jeux exaspéraient les reines sans qu’elle sache pourquoi. C’est donc les yeux fermés que la petite déboula sur un massif de ronce situé juste à l’orée du camp. Elle poussa un petit cri aigu en sentant les longues épines s’enfoncer dans sa peau avant de se reprendre : les guerriers n’aimaient pas les chatons pleurnichards. Elle décida donc de cacher sa douleur, et c’est en boitillant qu’elle revint vers de centre du camp où se tenait un petit attroupement. Piquée par la curiosité, Petite Illusion s’élança clopin-clopant pour découvrir la raison de cette attention, bousculant au passage quelques apprentis grincheux. Personne ne sembla s’étonner de la voir marcher aussi difficilement, au contraire, lorsqu’elle s’assit au premier rang les chats présents aux alentours reculèrent avec gène, laissant autour d’elle un espace vide d’une demi-queue de renard. La chatonne ne s’en étonnait plus, mais c’était toujours avec un petit pincement au cœur qu’elle les voyait s’éloigner ainsi à chaque fois qu'elle s'installait quelque part. Pincement dont, maintenant qu’elle y réfléchissait, elle ne comprenait pas vraiment la signification.

Elle reporta son attention sur le grand chat vers lequel tournaient tous les regards. Il semblait apparemment heureux de l’attention qu’on lui portait, ce qui sembla totalement incongru à la petite. A sa place, elle serait terriblement gênée d’avoir autant de monde autour d’elle… Elle remarqua alors un cercle, tracé à même le sol, entourant le matou. Qu’est ce que cela signifiait ? Etait-il prisonnier de ce cercle, incapable d’en sortir ? Craintive, les poils de sa nuque se hérissèrent et elle feula discrètement en direction de l’étrange cercle. Quoi que ce soit, il ne l’aurait pas elle !

Peu à peu, les murmures des chats autour d’elle se firent moins bruyants, et bientôt un calme relatif régna sur la petite assemblée. Tous semblait tendus en l’attente de quelque chose, mais quoi ?

Patte de Glace sortie de la pouponnière encore toute ensomeillée et s'ébroua.Elle se
demandait ce qu'elle allait faire aujourd'hui , la veille , elle avait jouer avec un brint
d'herbe puis elle avait suivit une chenille à travers le camp.Elle regardait autour d'elle
lorsque quelque chose attira son attention, c'était une sauterelle qui était passée juste
devant elle. La petite chatte se tourna vers l'insecte et le pris en chasse.Avec ses petites
pattes, Patte de Glace essayait d'attraper l'insect mais celui-ci était bien trop rapide
pour le petit chaton.Elle esaya encore plusieurs fois ,en vain l'insecte était parti dans
les herbes. Patte de Glace était sur le point de la pouchasser de nouveau losqu'elle en-
tendit un appel derière elle.
"Que les chatons et apprentis qui sont présents viennent autour de moi
pour... Eh bien pour des histoires !"
Sans tarder, le chaton fit volte face et se précipita vers Tige d'Ephèdre tout en dérapant
et en laissant derière elle un nuage de poussière. Elle faillit même percuter un apprenti
dans sa course folle.Elle s'arrêta enfin devant le guerrier qui était beaucoup plus grand
qu'elle.Elle s'assie bien droite les oreils pointées en avant prête à écouté ses histoires.
Patte de Glace adorait écouter les histoires des guerriers et des anciens et elle savait
que les histoires de Tige d'Ephèdre étaient d'autant plus passionnantes.

Confortablement, le guerrier se coucha et replia ses pattes. Il ronronna un instant, puis d'une voix douce, commença le récit.

<< A l'époque où les chats étaient vue comme de la vermine et trépassaient par les pattes des bipèdes , un groupe de valeureux solitaires foulait les terres boueuses et hostiles de leur ennemis. A chaque instants alors même que la mort les poursuivait, ils n'hésitaient pas a jouer de leur vie pour sauver leurs camarades et résistés aux attaques incessantes que lançaient leur poursuivants.

"Mais pourquoi tans de haine ? " miaulaient-ils avec horreur, oui, Pourquoi ?

Alors que nombres de choses brillantes et coupantes entaillées leur pelage humide de sang, un appel leur vint des cieux. Un miaulement, à la fois si doux et féroce qu'il ne pouvait venir que des étoiles. Une voix féline, remplit de bonté. Ils la reconnaissaient, c'était le légendaire "Miauleur des Collines". Lui seul pouvait mettre fin à se carnage terrible. Car oui, à chaque pleine lune, il guidait les matous en danger vers l'issus la plus sûre. Les solitaires continuèrent leur couse contre la mort et foulaient la terre souillée en quête de la liberté. Ils allait retrouvé ce chat mystérieux, cachait sur la colline. Ils voulaient, un meneur...>>

Tige d'Ephèdre toussa, la gorge un peu sèche . Il connaissait cette histoire par cœur mais il prenait un plaisir fou à la racontait. Cette histoire l'amusait tant ! Même si elle étaient un peu morbide au départ... Il inspira a fond puis dévisagea la petite troupe autour de lui. Il ronronna légèrement et se passa un coup de patte sur le museau avant de miaulait :

"Alors, je continue ou non ?"

Quel qu'en soit la réponse, il allait continué de toute manière. Mais après tout, une histoire avait besoin d'être entendue. donc, au fond de lui, il espérait un "Oui" optimiste. Il se racla la gorge et huma l'air pour prendre de la respiration.

Petite Illusion avait écouté avec grande attention, la bouche à demi ouverte, buvant les paroles de son ainé. Elle qui habituellement ne pouvait pas rester attentive à quoi que ce soit plus de quelques secondes était restée figée dans un silence calme, bercée par la voix grave du conteur. Elle ne savait pas pourquoi il parlait ainsi, mais il le faisait si bien qu’elle laissa échapper un petit couinement de protestation lorsqu’il s’interrompit.

La petite chatte grise avait été totalement transportée par l’histoire. Elle avait senti les poils de sa nuque se hérisser à la mention des cruels bipèdes et un frisson d’excitation l’avait parcourue à l’arrivée du « Miauleur des Collines ». Cette histoire était-elle vraie ? Elle l’ignorait. Mais elle mourrait d’envie d’en connaître la suite ! Si bien qu’elle tremblait littéralement d’impatience, sa queue ondulant derrière elle comme un serpent pour évacuer son trop-plein d’émotions.

_ Alors, je continue ou non ? Demanda le vieux matou à l’assemblée.

« Evidemment ! » Aurait voulu hurler Petite Illusion. Mais elle avait appris – à force de reproches de plus en plus nombreux de la part des reines – qu’elle ne devait pas crier sans raisons valables, ni donner son avis avant ses aînés… Elle ravala donc son excitation et se força à attendre. Son « retour à la réalité » avait également réveillé la douleur causée par les griffures des ronces. Aussi la chatonne entreprit d’ôter les quelques épines qui s’étaient plantées dans sa patte. Cela ferait passer le temps, jusqu’à ce que l’auditoire donne enfin sa réponse, qu’elle espérait de tout cœur positive

Envol des Colombes sentit le vent balayer son pelage et chatouiller ses moustaches. La guerrière n'avait pas fermé l’œil de la nuit, si bien que la mauvaise humeur qui était en elle pendant tout ce temps s'était retournée contre des guerriers qui passaient. Elle s'était promis de s'excuser, mais pas tout de suite. Elle manquait de sommeil, et elle a été sélectionnée pour une patrouille de chasse. Ramenant moins de proies que tout le monde, elle était honteuse. Très honteuse. Il fallait qu'elle participe à une nouvelle patrouille de chasse et qu'elle prouve qu'elle savait chasser, et mieux que beaucoup d'autres. La rouquine entendit la voix de Tige d'Ephèdre, qui lançait un appel :

«Que les chatons et apprentis qui sont présents viennent autour de moi pour... Eh bien pour des histoires ![/b]»

Envol des Colombes se joignit au petit groupe d'apprentis et de chatons qui s'était formé autour du guerrier. Pas de manière à tout a fait entrer dans le groupe, mais au moins pour voir et entendre le guerrier conter de histoires. Ça lui rappellera ses heures passées chez les anciens à écouter les contes d'autrefois. Le chasseur traçait un cercle autour de lui avec ses griffes se coucha et replia ses pattes. Il commença son récit :

À l'époque où les chats étaient vus comme de la vermine et trépassaient par les pattes des bipèdes, un groupe de valeureux solitaires foulaientt les terres boueuses et hostiles de leur ennemis. À chaque instant alors même que la mort les poursuivait, ils n'hésitaient pas à jouer de leur vie pour sauver leurs camarades et résister aux attaques incessantes que lançaient leurs poursuivants.

"Mais pourquoi tant de haine ?" miaulaient-ils avec horreur, oui, Pourquoi ?

Alors que nombres de choses brillantes et coupantes entaillées leur pelage humide de sang, un appel leur vint des cieux. Un miaulement, à la fois si doux et féroce qu'il ne pouvait venir que des étoiles. Une voix féline, remplie de bonté. Ils la reconnaissaient, c'était le légendaire "Miauleur des Collines". Lui seul pouvait mettre fin à ce carnage terrible. Car oui, à chaque pleine lune, il guidait les matous en danger vers l'issue la plus sûre. Les solitaires continuèrent leur course contre la mort et foulaient la terre souillée en quête de la liberté. Ils allait retrouvé ce chat mystérieux, caché sur la colline. Ils voulaient, un meneur...»

Envol des Colombes avait vraiment envie de savoir comment les solitaires avaient trouvé ce mystérieux « Miauleur des Collines ». Tige d'Ephèdre toussa, puis inspira à fond et dévisagea la petite troupe autour de lui. Il ronronna et se passa un coup de patte sur le museau avant de miauler :

Alors, je continue ou non ?

La combattante lui répondit alors, d'une voix qu'elle espérait dynamique :

-Oui, continue !

Elle espérait que les autres avaient aussi envie d'entendre l'histoire qu'elle.

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