Affliction du Guépard court dans les ténèbres. C'est un vide complet, un chaos. De son seul œil, elle aperçoit une lumière blanche. Réjouissances ! La femelle s'élance vers la lumière, sans se retourner. Mais une ombre surgit des ténèbres et lui laboure le visage. Elle pousse un hurlement et se réveille, dans la tanière. Ce n'était qu'un cauchemar. Elle se lève, le pelage en bataille et sort de la tanière. La femelle borgne plante ses griffes dans la terre molle et courbe son dos, lui permettant de s'étirer. Elle devait songer à ce rêve étrange. Mais pas ici... La guerrière défigurée s'élance hors du Camp. Ses pattes tambourinent le sol, prenant à chaque foulée un brin de puissance supplémentaire. Affliction du Guépard ralentir le pas, et s'apperçoit qu'elle est arrivée aux Menhirs Cachés. C'est parfait. Je serais tranquille ici... La femelle grise argentée balance sa queue de gauche à droite, et s'allonge sur le ventre. Elle fixe le ciel pendant un bon moment. Ce rêve est trop étrange... Un bruit la tire de ses pensées. Un bruit de pas, exactement. D'un bond, Affliction du Guépard se retourne, l'échine hérissée. C'est une femelle. Du Clan du Vent.
- Je ne peux donc jamais être tranquille ? grogne Affliction du Guépard d'une voix glaciale.
La femelle borgne fixe la chatte qui est juste devant elle. Sa queue touffue fait des vas et viens. Que venait faire cette femelle ici ? Pourquoi voulait-elle parler à la femelle borgne et défigurée ?
Fleur de Soleil ouvrit les yeux. Elle entendait à côté d'elle la lente respiration de Nuageux Soleil. La petite chatte apprenait vite et était très studieuse. Même si elle avait d'abord suivie un entraînement de guerrière, elle aimait récolter les plantes et soigner ses camarades. La chatte tigrée se leva et s'étira, le dos légèrement engourdi. Elle bailla et sortit de sa tanière. Dehors, le soleil brillait timidement. Elle trottina vers la pile de gibier et se servit. Elle prit un petit lapin, qu'elle alla manger à l'entrée de sa tanière. En mangeant, elle observa le camp, qui commençait à se réveiller doucement. Les chatons sortaient de la pouponnière et jouaient, les apprentis et les guerriers partaient chasser ou s'entraîner. Tout en savourant la chair tendre, elle se rendit compte qu'elle profitait d'un des derniers lapins de la saison.
La saison des feuilles mortes s'approchait de jour en jour et le temps se refroidissait. La guérisseuse soupira et s'assied. Elle se lissa le pelage et retourna à l'intérieur. Elle se glissa dans sa réserve et s'aperçut qu'il lui manquait quelques plantes utiles. Elle sortit donc de nouveau et trottina tranquillement vers les menhirs cachés.
La chatte grise se glissa entre les pierres et aperçut une fourrure argentée. L'odeur du Clan du Vent lui parvint. Elle s'avança donc et fut accueillie par une voix glaciale. La femelle en face d'elle était borgne et avait le visage ravagée. La féline couleur de poussière fouilla dans sa mémoire et retrouva le nom de la chatte en face d'elle. Affliction du Guépard. En soupirant, elle s'assied et le plus calmement du monde, répondit .
" Bonjour déjà. Tu n'est pas toute seule et cet endroit ne t'appartient pas à toi en particulier. Elle agita la queue puis continua, en haussant légèrement le ton. Maintenant, j'ai des plantes à cueillir, donc est ce que tu pourrais te pousser avant d'écraser des plants ? "
Je penche la tête sur le côté. Quel est son nom déjà ? Je fouille dans ma mémoire. Fleur de Soleil, je crois. Oui, il me semble que c'est Fleur de Soleil. Et Fleur de Soleil est la guérisseuse, je crois. Un miaulement calme interrompt mes pensées.
- Bonjour déjà. Tu n'est pas toute seule et cet endroit ne t'appartient pas à toi en particulier.
Je la fixe droit dans les yeux. Comme si je ne le savais pas ! Non mais, elle me prends pour un apprenti ou quoi ? Les leçons, c'est pas à moi qu'il faut les donner.
- Non, c'est vrais ? ai-je grogner d'une voix caverneuse. Comme si je ne le savais pas. Je suis pas une apprentie, tu sais. Je dit juste ça, car à chaque fois que je suis quelque part sur le territoire, je croise tout le temps un chat, du Clan ou non et je suis obligée d'entamer une discussion.
Je la fixe dans les yeux. Je ne flanche pas. Je n'allais pas perdre à ce petit jeu. De toutes façons, je ne perdais presque jamais. Je reçois les bourrasques de vent en plein fouet. Le soleil se lève, et je la fixe toujours. Elle est assise, et moi debout. Puis, elle ouvre la gueule pour parler.
- Maintenant, j'ai des plantes à cueillir, donc est ce que tu pourrais te pousser avant d'écraser des plants ?
Elle me parle comme si elle j'avais tuer un membre du Clan ! Je me décale en poussant un grognement sourd. En quelques sauts, je grimpe sur un rocher. Je m'assied et la fixe, "bizarrement" comme tout le monde le dit, lorsque je fixe une personne. Ma queue est contre ma patte arrière gauche. Mes oreilles frétillent sous le vent et je me décide à parler.
- Tu peut arrêter de me parler comme ça, miaulai-je d'une voix glaciale. Quand tu me parle on dirais que j'ai assassiner un membre du Clan. Je suis du même Clan que toi, et pourtant, on ne dirait pas vraiment, raillai-je d'une voix cassée.
Je la fixe sans rien ajouter. J'ai dit ce que j'avais à dire, et j'attends maintenant qu'elle parte et qu'elle me laisse tranquille. Je suis toujours obliger de parler avec tout le monde... Ce qui est franchement énervant. Mon estomac gargouille. J'ai faim... Je chassera après qu'elle soit partie. Et j’espère que ça ne vas pas tarder, car je déteste avoir de la compagnie.
Fleur de Soleil dévisagea la chatte qui lui faisait face. La borgne était jolie, même si ces cicatrices qui dévoraient la moitié de son visage la rendait terrifiante. Elle portait bien son nom. Elle soupira, puis se détourna et se concentra sur le petit plant de gerbe d'or qui poussait, timidement. La mauvaise saison approchait à grands pas, ce qui signifiait qu'elle devait déjà commencer à faire des réserves. La neige serrait bientôt là, suivit de près par une probable épidémie de mal vert ou le mal blanc.
La guérisseuse découpa délicatement la racine et arracha la plante. Elle la déposa à ses pieds, puis s'attaqua au plant suivant. Son tas de plantes augmentait, de minute en minute. Quand elle eut un tas à peu près convenable, elle en attrapa le plus possible qu'elle alla déposer plus loin. La chatte tigrée se tourna vers la borgne. Peut-être qu'avec un peu de tact, elles pourraient devenir amies, qui sait ? D'une voix douce, elle l'interpella, priant pour qu'elle accepte.
" Tu peux m'aider à trimbaler tout ça jusqu'au camp ? Ou aller chasser et si tu passes près du camp, demandé à quelqu'un de venir m'aider ? "
Elle s'assied et tripota nerveusement les petites plantes. Elle trouvait cet endroit sinistre, est faisait tout pour l'éviter, même si elle était souvent bien obligé de venir pour cueillir les plantes utiles. Elle lâcha un soupir et en coinçant le plus de gerbes d'or possible dans sa gueule, les porta hors du cercle des menhirs.
Les Anciens racontaient d'étranges légendes sur cet endroit. Comme quoi les esprits des chats qui n'avaient pas été accueillis par le Clan des Etoiles vivaient là et hantaient ces lieux, dans l'espoir de prendre possession du corps d'un chat innocent, qui aurait le malheur de se trouver là la nuit plus longue de l'année. En frissonnant, la chatte retourna dans le cercle des pierres et observa la guerrière, impatiente.
" Bon, bah, je te laisse tranquille, vu que je ne suis pas la bienvenue ici. " Elle hésita un moment, puis ajouta tout de même. Tu pourrais te montrer un peu plus sympathique avec les membres de ton Clan : en t'enfermant dans ta douleur, tu ne ferras que souffrir. Sur ce, je te laisse, j'ai des réserves à regarnir. "
Le soleil est haut sans le ciel, brulant les pierres des menhirs cachés. Le vent souffle dans mon pelage, et mes griffes raclent les pierres. Je n'aime pas la visite. Je n'aime pas connaitre des chats. Je déteste être amicale envers qui que ce sois. Dans ce monde, personne n'est digne de confiance. Je balance ma queue de gauche à droite, en la fixant de mon œil droit - enfin, mon seul oeil - et attends patiament une réponse. Ignore-t-elle ma phrase ? Je n'ai pas envie. Je déteste parler, alors si je doit répéter les choses... Je secoue lentement ma tête en voyant que Fleur de Soleil relève la tête. Elle a fait un gros tas de plante. Rapidement, elle amène une partie plus loin et s'arrête devant moi. Elle a complètement ignorer ce que je lui ai dit !
- Tu peux m'aider à trimbaler tout ça jusqu'au camp ? Ou aller chasser et si tu passes près du camp, demandé à quelqu'un de venir m'aider ?
Pourquoi devrais-je chasser près du Camp ? Ai-je le droit de chasser ou je veux, ou c'est interdit ? Je grommele. Effectivement, elle ne me réponds pas ! J'hoche lentement la tête. Mais on dirait qu'elle ne voit pas mon geste.
Bon, bah, je te laisse tranquille, vu que je ne suis pas la bienvenue ici. Tu pourrais te montrer un peu plus sympathique avec les membres de ton Clan : en t'enfermant dans ta douleur, tu ne ferras que souffrir. Sur ce, je te laisse, j'ai des réserves à regarnir.
Je pousse un grondement. Je la fixe d'un regard à s'herisser l'échine. Ne pas être sympathique avec les membres de son Clan ? Rester enfermer dans ma douleur ? Par le Clan des Étoiles ! Elle ne connait rien ! Je n'ai vraiment pas l'impression qu'elle connait la véritable douleur. J'ouvre la gueule pour parler d'une voix sèche et d'un ton haut et grave.
Ah oui ? Et comment dois-tu te sentir lorsque ton père assassine ta mère ton frère et te donne ce visage là, grondai-je en montrant mon visage du bout de la queue. Oh mais j'avais oublié ! Tu n'a pas connu la vrai douleur, n'est-ce pas ? Donc, tu ne peux pas sentir ce que cela fait. Et puis, moi je n'ai du personne à qui en parler pour ne pas rester "renfermer", comme tu le dit.
Je me relève et je m'approche de Fleur de Soleil. Oui, j'étais cruelle. Mais le monde devait payer. Le monde vas payer. Mon visage est juste devant le sien, mon œil proche de ses deux yeux. Ma respiration expire l'air sur son pelage. Je la fixe dans son regard, montrant ma grande souffrance dans un simple regard.
- Tu crois que c'est facile de faire confiance à quelqu'un qui vas te trahir après ? Non. Alors je ne prends pas de risque.
Ah oui ? Et comment dois-tu te sentir lorsque ton père assassine ta mère ton frère et te donne ce visage là. Oh mais j'avais oublié ! Tu n'a pas connu la vrai douleur, n'est-ce pas ? Donc, tu ne peux pas sentir ce que cela fait. Et puis, moi je n'ai du personne à qui en parler pour ne pas rester "renfermer", comme tu le dit.
Fleur de Soleil allait répliquer, sentant une sourdre colère qui remontait à la surface. Sa mère était morte sous ses yeux, son père l'avait abandonné, ses frères adoptifs étaient tous morts ! Elle n'avait plus de famille, tout comme elle ! De quel droit pouvait elle lui faire croire qu'elle était à la seule chatte du Clan à voir connu la douleur ?
Tu crois que c'est facile de faire confiance à quelqu'un qui vas te trahir après ? Non. Alors je ne prends pas de risque.
La guérisseuse répliqua, du tact au tact, plus que furieuse.
Pour ton information, j'ai connu une vraie douleur. Est ce que tu sais ce que ça fait de revoir chaque nuit sa mère qui se fait déchiqueter par un blaireau pour te sauver ? De voir tes frères adoptifs qui meurent, les uns après les autres ? De te retrouver seule, à devoir assumer une fonction vitale pour le Clan ? Elle fit une pause, puis continua, augmentant le volume au maximum. Et pourtant, je me suis ressaisie : à présent, je me comporte comme une vraie guérisseuse avec tous, malgré leur foutu caractère . Tu as peut-être été marqué par ton père, mais au moins toi, tu as le droit de faire la gueule, tandis que moi, je dois toujours rester polie, souriant, compatissante ...
Au bord des larmes, elle se détourna et s'enfuit, abandonnant sa précieuse récolte. Quelque chose en elle s'était brisé, au souvenir de tous ce qu'elle avait vécu, depuis la fuite de son père, jusqu'à la mort toute récente de son frère. Elle courut quelques minutes puis se glissa dans un creux formé par les menhirs. Et, allongée là, elle pleura. La chatte tigrée versa des larmes, trop longtemps contenues, sur tout ce qu'elle avait perdue. Une fois calmée, elle resta là. A présent, elle n'avait plus le courage de revenir chercher ses remèdes.
La chatte gris poussière renifla bruyamment. Elle n'avait pas envie de rentrer au camp, surtout dans cet état. Elle s'imaginait parfaitement à quoi elle ressemblait : les yeux rouges, le nez qui n'arrêtait pas de renifler. Elle était pathétique et elle le savait. Sentant des larmes qui menaçaient de couler de nouveau, elle essaya de penser à des choses un peu plus joyeuses, en vain.
[justify] Je montre mes crocs furieusement. De quel droit pouvait-elle me parler ainsi ? Qui était-elle pour me donner l'ordre d'être joyeuse ? Je ne serais JAMAIS joyeuse ! Je sort mes longues griffes aiguisées et les plante dans le sol. Si je pouvait lui déchiqueter l'oreille, je le ferais... La guérisseuse me jette un regard haineux.
- Pour ton information, j'ai connu une vraie douleur. Est ce que tu sais ce que ça fait de revoir chaque nuit sa mère qui se fait déchiqueter par un blaireau pour te sauver ? De voir tes frères adoptifs qui meurent, les uns après les autres ? De te retrouver seule, à devoir assumer une fonction vitale pour le Clan ?
Je pousse un feulement rauque. Ah oui ? Et tu te fait hanter par les images de ton père assassinant chaque personne de ta famille ? Je laboure le sol avec mes griffes, en poussant un grondement sourd.
Et pourtant, je me suis ressaisie : à présent, je me comporte comme une vraie guérisseuse avec tous, malgré leur foutu caractère . Tu as peut-être été marqué par ton père, mais au moins toi, tu as le droit de faire la gueule, tandis que moi, je dois toujours rester polie, souriant, compatissante ...
Je fait un bond. Comment me parle-t-elle ? Je feule, les oreilles rabaissées.
Ah oui ? Hé bah tu te trompe bien trop vite !
Les larmes aux yeux, Fleur de Soleil se retourne et détale dans les ménhirs. Je la regarde partir, enfin seule. Mon pelage retombe. Elle m'a énervée. Je vais m'asseoir sur une des pierres, mais j'aperçois les ballots de plantes médicinales qu'elle a laissée. J'ai peut-être été trop loin ... Je prends quelques ballots d'herbes médicinales. Les sens aux aguets, je piste l'odeur de la guérisseuse. C'est compliqué de marcher entre les pierres. Soudainement, j'appercois une fourrure grise.
Fleur de Soleil,tu a oublier les herbes médicinales de tout à l'he...
Les ballots tombent de ma gueule. A cause de l'odeur des plantes sous mon nez, je n'ai pas senti cette odeur, si connue et dangereuse. Voilà un vieil ennemi dont je vais me venger de ce qu'on m'a fait. Le blaireau n'est pas loin et me fixe d'un mauvais œil, grognant. D'un seul coup, il fonce sur la guérisseuse affalée au sol.
Attention ! hurlais-je.
Rapidement, je m'interpose entre ce blaireau et la guérisseuse. Je reçoit alors un violent coup de griffe sur le visage, me faisant perdre l'équilibre. Je pousse un hurlement de rage et, griffes sorties, je laboure le visage du blaireau qui me griffe l'épaule en retour. Le sang coule, et je pousse un petit gemissement de douleur dut à ma blessure à l'épaule. Au moins, j'ai sauver une vie...
Fleur de Soleil sursauta en entendant les paroles de la guerrière. Elle renifla un bon coup, puis s'extirpa à moitié de la crevasse dans laquelle elle s'était glissée. Elle jeta un coup d’œil à la borgne et aperçut un éclat de fourrure noire et blanche. Et une odeur qui lui coupa le souffle. Elle sentit son pelage qui se hérissait. Elle avait un compte à régler. En fêlant, elle se jet sur le carnivore et lui griffa le dos, avant de s'écarter.
La borgne était elle aussi seule en train d’assaillir le blaireau. Elle saignait légèrement de l'épaule et son visage paraissait gonflé. Animée d'une rage nouvelle, devant les blessures de sa camarade, la guérisseuse continua, griffant le blaireau aux endroits vulnérables. Soudain, il se retourna et la projeta contre un menhir. Elle atterrit sur le dos et faillit perdre connaissance. La douleur était atroce et son dos lui faisait affreusement mal. Le blaireau fonça vers elle et elle réussit à l'esquiver de justesse en roulant sur le flanc.
La tigrée sentit des larmes qui coulaient sur ses joues quand elle se remit debout. Chancelante, elle fit face au monstre et désigna le plus discrètement possible, d'un infime mouvement de tête, le flanc droit, qui était entaillé. Un bon coup de griffe et cela saignerait abondamment. Et ça ralentirait peut-être le blaireau. Ou bien il deviendrait furieux. Mais bon, avaient-elles vraiment le choix ?
La chatte argentée laissa le carnivore s'approchait d'elle, puis, au moment où il allait lui attraper la nuque se baissa et passa sous son ventre, en profitant pour lui ouvrir la peau. Elle fut aussitôt asperger d'un filet de sang qui l'aveugla. Les yeux rouges, elle se débattit. Le blaireau allait sûrement l'attraper, dans quelques secondes, elle en était certaine. Et elle allait mourir.
[Je m'excuse pour ce retard impardonnable, mais entre les cours et le manque d'inspiration ....]
[justify] Mes griffes labourent ce qu'il semble être le visage du blaireau. Le sang coule de mon épaule gauche, ce qui semble m'affaiblir légèrement. Une douleur parmi d'autres. J'en ai connu bien assez... Soudainement, le blaireau me projette plus loin, contre une pierre lisse des menhirs. Ma tête se cogne contre la roche grise perle, m'évanouissant à moitié.[UC]
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