Esprit Vagabond

Regardes-toi. Tu n'as plus rien du mignon chaton que tu étais. Ton pelage d'habitude si blanc n'est plus qu'un souvenir. Tu es épuisés. Tu devrais faire une pause. Pourquoi s'acharner à retrouver quelqu'un qui ne t'as jamais rien apporté ? Oui, tu me l'as dit des milliards de fois. Tu cherches ton père. Je comprend se que tu ressens. Mais tu es en train de te rendre malade. Je ne sais même pas pourquoi j'essaye de te ramener à la raison. Tu ne m'écoutes même pas. Fais comme tu veux. Mais ne viens pas te plaindre quand tu ne pourras plus bouger, je t'aurais prévenus.

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Tu continues à courir. Tu es bien courageux. Ne comprends-tu pas ? Il t'a abandonné. Il ne veux plus de toi. D'ailleurs, il n'a jamais voulu de toi. Ta mère te la répété cent fois. Mais comme d'habitude, tu n'en fais qu'à ta tête. Tu sais très bien que je ne peux pas t'aider dans ta quête. Je ne suis que ta conscience après tout. Ta mère à bien choisit ton nom. Tu le portes très bien, je trouve. Tu n'as jamais essayé de te faire des amis, même dans ta jeunesse. Tu as toujours été solitaire. Mais n'oublies pas, je serais toujours là pour toi.

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Le soleil commence à décliner à l'horizon. Tes pauvres pattes ne tiendront pas longtemps le coup. Tu devrais dormir, cela te ferait du bien. Tu te couches contre un arbre immense et tu sombres dans un sommeil agité. Comme toutes les nuits. Tu te vois, en train de jouer avec ta mère. Elle est belle, gentille et douce... Elle est tout pour toi. Et puis tu vois se monstre arriver et l'écraser. Tu hurles ta peine. Tu poursuis l'horrible engin, mais il est plus rapide que toi. Tu retournes au côté de ta mère. Elle te souffle ses derniers mots :

- Sois fort mon fils...

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Tu te réveilles en sursaut. Ton pelage si sale est perlé de gouttes de sueur. Je suis désolé pour toi. Tu n'y étais pour rien dans cet accident, et pourtant tu t'en veux tellement. Qu'aurais-tu fais de toute façon ? Tu te serais fait tuer toi aussi. Tu te lèves et commence une petite toilette matinal. Vu ton été désastreux, tu ferais mieux de sauter dans une de ses flaques que forme la pluie en tombant. Tu as faim, n'est-ce pas ? Tu pars donc chasser. Tu te souviens de toutes les leçons de chasse de ta mère. Tu attrapes un jeune mulot inconscient du danger. Tu n'aimes pas tuer, je le sais. Mais tu dois te nourrir.

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Tu reprends ta marche. Tu veux tellement le retrouver. Mais, tu ne le connais même pas. Si cela se trouve, c'est un animal affreux. Quoi ? Tu affirmes que ta mère n'aurais jamais eu un petit d'un chat malfaisant ? Fais attention tout de même. Je ne veux pas te perdre. Si tu meurt, je meurt aussi. Tu regardes tout autour de toi. C'est magnifique. Des fleurs multicolore jonche le sol verdoyant. Tu souris, cela faisait longtemps. Tu humes l'air pour profiter encore plus de ce moment mais tu détectes une odeur étrange....

Tu devrais décamper le plus vite possible. Aller viens vite. Et pourtant, tu continues de la regarder. Mais elle ne donne pas l'alerte, au contraire, elle te souris. Un large sourire se dessine sur ton visage d'habitude si grave. Puis, comme si elle avait sentis quelque chose, elle détourne son regard de ta position et continue de surveiller son enfant. Tu restes un moment là avant de te rendre compte qu'une masse de chats quittent se campement. Tu te mets à courir dans l'épaisse forêt. Tes pattes frôle à peine le sol. Pourquoi faut-il toujours que tu te mettes dans de tel situation ? Tu veux bien m'expliquer ? Tu ne peux pas faire un pas sans t'attirer des ennuies. Même dans un désert tu y arriverais. Et puis, pourquoi tu n'es pas partie plus tôt ? Qu'est-ce qu'elle avait cette jeune chatte de si particulier ?

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Le soleil commence à décliner à l'horizon et tu arrives épuisé dans ta tanière de fortune. La même que la nuit dernière. Tu te couches sur le sol glacial et te roule en boule avant de plonger dans un profond sommeil. Tu revois ses beaux yeux verts tel une forêt en été. Son pelage couleur jais tel le ciel nocturne. Tu aimerais tant la revoir. Et tu es loin de te douter que se moment arrivera plus vite que tu ne le penses. Toute la nuit, tu ne peux t'empêcher de penser à elle. Mais, vers minuit à peux près, tu es réveillé par des cris et du bruit. Tes oreilles se dressent haut sur ta tête. Tu te lèves en un bond et sort de ta grotte le plus vite possible.

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Ce que tu découvres dehors t'emplis d'horreur et d'effrois. Des montres de bipèdes énorme ravage tout sur leur chemin. Hier, tu avais déjà vu un de ses engin mais il était en arrêt. Et là, tu découvres à quel point ils sont hauts et effroyable. Ils détruisent tout sur leur passage. Des arbres, des buissons et même les petits animaux qui peuplent la forêt. Une évidence s'impose en toi, tu dois aller voir si elle va bien. Tu cours dans la direction que tu as pris hier pour aller observer son Campement et tu arrives au bon moment. Un monstre approche dangereusement de la tanière d'où s'échappe l'odeur du lait maternel. Elle a l'air vide. Tu soupires avant de pister sa trace hors du Camp.

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Bientôt, tu croises lune immense masse de chats sauvages qui court dans tous les sens. Tu te glisses entre eux. Ils ne te remarquent même pas. Tu aperçois, au loin, les belles couleur de son chaton. Tu cours vers lui mais tu ne trouves pas sa mère. Personne ne s'occupe de lui. Il a l'air si perdu et désorienté. Tu l'attrapes par la peau du coup et t'éloigne de la foule. Tu le poses au sol et il t'explique que sa mère n'est pas rentré de chasse et qu'il a dut se débrouiller tout seul pour venir jusqu'ici. Tu lui donnes un coup de langue réconfortant sur la tête avant de l'inviter à te suivre. Il doit avoir 5 lunes à peux près. Il est autonome et débrouillard. Tu n'as presque pas besoin de l'aider sauf pour enjamber les gros troncs d'arbres gisant sur le sol nu de la forêt.

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Tu continues de fouiller la forêt pour la retrouver. Son petit te suis à la trace et te dévoile même que son nom est Petit Espoir. Tu essayes de le rassurer même s'il cache sa peur mais tu sais qu'au fond de lui, il tremble de peur de ne jamais pouvoir revoir sa mère. Bientôt, tu arrives dans une immense clairière qui a l'air d'avoir déjà été ravager par les bipèdes. Le silence y règne. Au loin, tu entends le bruit assourdissant des machines. Un énorme rocher lui sous le clair de lune au milieu de la vaste étendue de terre. Tu humes l'air et détecte son odeur. Tu cours, le petit à ta suite, jusqu'à se que tu arrives en face du rocher. Tu le contournes et tu y découvres se que tu cherchais...

Tu restes un moment silencieux; Tu entends les petite pattes du chaton qui tape le sol. Il approche. Il court vers sa mère en criant et en pleurant. Au début, la jeune femelle ne réagit pas. Elle semble perdue. Puis, elle lève la tête et ses yeux s'illuminent de bonheur. Elle lèche avec affection son enfant. Tu les regardes, toujours sans rien dire. Le petit saute de joie et miaule à sa mère que c'est grâce à toi qu'il l'a retrouvé. Tu inclines la tête avec respect en souriant. Elle te rmercie gentiment. Tu t'approches d'elle et regarde ses blessures. Rien de bien grave, heureusement. Tu te demandes si elle peut marcher.

Elle se lève péniblement et elle commence à marcher. Elle boîte mais arrive à tenir sur ses pattes. Vous commencez à marcher vers l'endroit déjà ravagé par les bipèdes. Ils ne repasseront pas par là. Vous entendez toujours les cris affolés des chats derrière vous. Tu poses ton regard de myosotis sur le chaton qui marche devant vous. Il doit avoir peur, très peur. Mais il reste courageux. Sa mère marche en s'appuyant sur toi. Tu es comblé de joie. Des fois, je ne te comprends pas.

Vous arrivez dans une toute petite clairière au milieu de la forêt. Tu lèves la tête et regarde le ciel étoilé. Tu sens que la jeune femelle fatigue. Tu lui proposes de passer la nuit ici. Elle hoche la tête et s'allonge au sol. Son petit se précipite vers elle et se couche contre son corps. Vous parlez un moment. Tu lui révèles que tu te prénommes Esprit Vagabond. Elle trouve que c'est un beau nom. Elle te révèle ensuit son nom. Je suis sûr que tu ne l'oublieras jamais. Papillon Solitaire.

Vous passez la nuit tous les trois. La forêt est silencieuse. Les cris ont cessés. Le vent souffle. Tu n'entends que le sifflement de la respiration de la reine et de son petit. Tu aimes cet endroit. Même si tout est dévasté. Tu t'y sens bien. Tu te demandes si ta grotte existe toujours; Ce pourrait être un bel abri. Solide, et frai. Tu soupires. Ces bipèdes sont vraiment stupides. Pourquoi font-ils ça ? C'est vrai, vous ne leur avez rien fait. Tu te dis que c'est peut-être une tradition une coutume. Mais au fond de toi, tu sais que ce n'est pas vrai.

La lune brille haut dans le ciel nocturne. Sa douce lumière illumine les alentours. Tu ne dors toujours pas. Pourtant, le soleil va bientôt se lever et vous devrez repartir. Tu entends un bruit suspect. Tu te lèves et te mets en position de défense. Tu ne sais pas si tu dois réveillé la jeune mère. Elle a besoin de sommeil. Tu décides de te débrouiller seul. Ce n'est peut-être qu'un animal après tout. Tes oreilles sont plaquées contre ta fine tête. Ta queue est basse et touche presque le sol. Tu te demandes ce que cela peut-être.

Tu restes un moment silencieux. Une forme grise se détache d'un buisson de ronces. Qui serait assez fou pour franchir à tel ni d'épines ? Un vieux chat au pelage aussi gris que le ciel en automne arrive en boitillant à ta hauteur. Il n'a pas l'air intimidé. Il regarde juste avec tendresse la jeune femelle et son enfant dormir paisiblement à la lumière des rayons de lune. Tu le regardes un peut surpris. Que fait-il ici ? Comment a-t-il échappé au massacre des monstres ? Tu t'assois et regarde la scène, incrédule. Papillon Solitaire finis par ouvrir un oeil puis un autre. Elle se lève en faisant attention à ne pas réveiller son petit. Puis, elle pose son regard sur le matou. Elle al l'air heureuse de voir ici. De qui s'agit-il ? Se connaissent-ils ?

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La jeune femelle t'explique que l'inconnu est son père et aussi le Chef de son Clan. Tu comprends très vite et salut aimablement le matou. Il te souris avant de commencer à vous poser des questions. Il se demande comment vous avez put échappé aux monstres. Et toi, tu lui expliques que tu as fuit. Ensuit, tu l'informes que tu as trouvé sa fille et garder son enfant. Petit Espoir, en entendant son nom, se lève d'un bond et court vers le vieux chats. Tu les laisses se dire bonjour et recommences ton tour de garde pendant que Papillon Solitaire, son fils et son père dorme. Tu apprends par la suite que le Chef se nomme en réalité Etoile de l'Horizon.

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Le soleil se lève, vous devez repartir. Tu as peux dormit cette nuit mais cela t'as suffit. Tu réveilles tout le monde et vous vous mettez en route. Où ? Pourquoi ? Vous n'en savez rien. Le Chef vous explique que le peut de survivant de son Clan ont fuit et se sont dispersés. Il ne reste que lui maintenant. Vous devez juste trouvé un endroit où vivre en paix et surtout fuir cette désolation et ce carnage. Vos pas vous mènent au bord d'une rivière. Il vous faut la traversée. Vous commencez par chercher un pont ou un endroit où elle ne serait pas profonde mais vous ne trouvez rien. Vous devez continuer plus en amont, là où elle est plus fine et moins dangereuse. Vous continuez donc vers le Nord.

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L'herbe fraîche sous vos pattes se transforme en terre puis en roche. Vous approchez des montagnes, jour après jour. Le petit grandit de plus en plus et tu es sûr qu'il fera un magnifique chat. Il s'est prit d'affection pour toi et vous passez souvent vos journées ensemble. Sa mère t'en est très reconnaissante. Tu tes plais bien finalement. Tu es bien entouré. Un matin, en te levant, Papillon Solitaire viens te voir et te demande quelque chose. Elle t'annonce que son petit à aujourd'hui six lunes et qu'il est temps pour lui de devenir apprenti. Elle t'explique en quoi cela consiste et le rôle de son mentor dans son apprentissage. Tu ne comprends pas pourquoi elle te parle de tout ça...

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Puis, après quelques minutes, elle te demande gentiment si tu accepterais de prendre en charge son enfant. Tu t'en vois très honoré et accepte avec joie. Quelques jour plus tard, après avoir appris toutes les coutumes et autre légendes des Clans, tu aperçois Etoile de l'Horizon, grimper avec agilité sur un grand rocher et s'assois en déclarant :
"Promets tu de respecter le Code du Guerrier ?
- Oui
- Moi, Etoile de l'Horizon, chef d'un Clan disparus, par les pouvoirs qui me sont donnés, Esprit Vagabond, je te nomme guerrier, le Clan des Etoiles veille sur toi, et nous t'accueillons comme guerrier à part entière. "
Vous vous touchez le museau puis le vieux chat commence la cérémonie pour le baptême de Petit Espoir maintenant devenu Nuage d'Espérance. Mais un bruit suspect te fait te retourné...