Nuage Hallucinogène

Hallucination ?

Un écho dans la nuit, qui se répercuta aux oreilles du chaton à demi endormi.

Hallucination, réveille toi.

Ouvrant une paupière, le petit mâle observa longueument sa mère. Sa douce maman.. Comme elle était jolie ! Mais pourtant, dans ses beaux yeux verts luisaient une lueur d'inquiétude sans nom. Elle n'avait plus cette douceur habituelle, juste une peur sombre qui obscurcissait se prunelles.
Elle a peur de toi petit, ça crève les yeux ! Fait attention !
La voix souffla ces quelques mots à l'oreille du petit chat. Etourdi, celui-ci ne comprenait pas ou elle voulait en venir, et surtout, à quel point elle avait raison.

Non.. Ce n'est pas vrai ! Maman m'aime !!
A oui ? Tu crois qu'on aime ce que l'on craint ? Elle ne veut pas de toi petit, elle va t'abandonner, comme elle a abandonner l'autre !
Je t'interdis de parler de lui ! Elle a fait ce qu'il fallait, elle n'avait pas le choix ! Mais pour moi elle ne fera jamais un truc pareil ! Tu ments, tu ments toujours !!
Aller petit, regarde la vérité en face. Elle ne vet pas de toi, elle ne veut pas de moi et elle ne voulait pas de lui non plus.
Non.. Ce n'est pas vrai..

Et le chaton se mettait à pleurer à chaudes larmes. Sa mère s'approcha doucement, et posa sa truffe sur sa tête avec douceur.

Chut, mon tout petit. Tout va bien.

Une larme roula sur la joue de Hallucination, et resta accrochée à ses moustaches.

Maman.. Est-ce que tu vas m'abandonner à cause des voix ? Si tu as peur d'elles, je leur dirai de partir et de te laisser tranquille !

La détermination faisait trembler sa voix. La peur aussi, et le chagrin.

Non mon chéri, c'est inutile.

Elle marqua une pause, cherchant ses mots, puis reprit

Mon petit, promet moi une chose

Le chaton leva les yeux vers sa mère, s'attendant au pire.

Oui maman ?

Le regard plein de sagesse de la reine rencontra les prunelles folles du fils, et elles restèrent fixées l'une à l'autre plusieurs secondes. Instant éternel, cette connexion liant les deux être semblaient plus forte que tout.

Soit heureux, quoi qu'il arrive ne me cherche pas. Soit heureux sans moi, et surtout, surtout n'oublie pas que je suis là, et que je t'aime plus que tout.

Puis, déposant un dernier baiser sur le front de son enfant, elle fit demi-tour et disparu dans l'obscurité des ténèbres de la nuit.
La nuit ou tout changea.

Bonjour tout le monde.Je me présente, Nuage Hallucinogène.Chaton de 6 lunes, apprentie du Clan du Vent, fils de solitaire. Il y a trois lunes, j'étaisloin de ce camp, vivant parmi les solitaires, avec ma maman et mes amies les voix. Vous connaissez les voix ? Je les entends sans les voir.. Vous croyez que c'est normal ? Peut être que je suis aveugle ! ça me fat un petit peu peur, mais on doit biens'y habituer vous ne pensez pas ? Le problème avec les voix, c'est les gens, les gens qu'on voit et que parfois on aimerait mieux ne pas entendre. Bah ces gens là, ils aiment pas beaucoup les voix, elles leur font peur. ET du coup, comme je suis le seul à les entendre, ils ont peur de moi aussi. Quand les gens ont peur de nous, c'est pas très agréable. Du coup, j'ai pas beaucoup d'amis et je trouve ça pas juste..
Ma maman m'a abandonné quand j'étais petit. Elle avait peur de moi et de mes amis invisibles.. Du coup, j'ai été accueilli par le clan du vent.

J'ouvrais les yeux, lentement, ébloui par la lumière du soleil matinal. Il était tôt, mais j'étais déjà debout. Matinal comme à mon habitude. Puis, après avoir intégralement ouver les yeux, je me levais et étirais mes pattes une à une. Un vent frais balaya mon pelage, et je secouai la tête lentement, respirant doucement les odeurs envoûtantes de la matinée d'automne. Pourtant, il manquait quelque chose. Quelque chose d'important. Je humais de nouveau l'air. Inutile, je ne savais pas reconnaître les odeurs. Sauf peut être.. Maman !! Elle n'était nul part en vu, disparu, envolée !! Aucune trace d'elle, aucune odeur, rien, rien, RIEN !!
Puis les souvenirs revinrent. La nuit, la conversation avec les voix, la promesse.. Le regard de ma mère, et comme elle avait fait demi tour pour disparaître, et partir, loin de moi.. Comme elle m'avait abandonné, comme elle l'avait abandonné lui.
Et à présent, me voilà seul.. Ou presque.

Les papillons sont des rapaces
Durant toute la journée, je marchais. Je ne savais ou aller, je ne savais pourquoi, mais j'avançais aveuglemment, suivat mes propres pas, et une forte envie de continuer l'aventure. J'aurai pu me perdre et mourir de faim, ou encore me faire attaquer, mai la chance semblait de mon côté, car avant la fin de la journée, j'arrivais devant une immense forêt aux arbres dont les cimes perçaient les nuages moutonneux. Peut être mon instinct m'vait il poussé à me diriger vers ce lieu inconnu, peut être savait-il que j'y trouverai ma place, mais moi, je n'en avais aucune idée. Je pénétrais dans l'ombre du feuillage recouvrant les branches, et marchais de nouveau jusqyu'à une grande clairière. Quatres immenses chênes me surplombaient me regardaient de haut, me surveillaient, comme s'ils me mettaient au défi de faire quoi que ce soit. Et tout à coup, sortant d'un de cet arbre un papillon voleta vers moi. Souriant, je me leva et trotais vers lu, désireux de jouer. Tout à coup, au lieu de virevolter gracieusement, l'insecte fondi sur moi comme un oiseau de proie attaque sa proie, et déouvrant de petites dents aiguisées, il voulu me mordre l'oreille. Trop rapide pour lui, je m'écartais et partis en courant vers un sentier qui menaient à une plaine immense. Et dans le silence de la brise, seul ma voix résonna :

"Au secour !! Des papillons carnivores !! Ils vont m'attaquer !!"

Alors, attirés par le on de ma voix, de longues silhouettes s'approchèrent. Je les entendis discuter à voix basse.

Qu'est-ce que c'est ?
Un chaton ?
Mais.. On va en faire quoi ?
Il a pas l'air bien.. Ramenons-le au camp, on vera ce que décidera la chef.

Puis, se raprochant de moi, l'un d'eux hurla :

"Viens avec nous petit, on va te ramener à notre camp."

Je les suivis dnc jusqu'à ce qu'ils appelaient "leur camp".
Ce fut ma première hallucination, et le premier jour du reste de ma vie.