Un jour d'Azure et le Givre // Pv Petite Azure

Aie !
J'ouvris les yeux pour savoir qui était la cause de ce pincement à ma queue. Le soleil m'éblouit et je les refermai aussitôt.
Mais Aie !!!
Je me retournai alors, découvrant ma sœur en train de se rouler en boule tout en écrasant ma petit queue que je lui retirai aussitôt. Non mais oh !
Maintenant réveillée, je me levai et observais la pouponnière. Je léchai ma pette et la passait derrière mon oreille droite lorsque ...
Oh ! Un papillon !
Je le regardais voler, dans la pouponnière, jusqu'à ce qu'il vienne vers moi.
Paf ! Attrapé le papillon !
- Salut, quel est ton nom ?
Je détournai la tête pour apercevoir de qui venait cette question : un chaton qui était planté devant l'entrée. Chouette on va pouvoir s'amuser un peu ! Je frottai mon petit nez avant de lui répondre :
- Moi c'est Petite Azure, et toi ?

Le chaton gris tigré qui se tenait devant fixait le papillon avec envie lorsqu'il me répondit :

- Dis-moi, tu ne t'es jamais demander pourquoi c'est si fragile les ailes de papillons ?

Je regardais les ailes du papillons qui, elles, étaient coloré de jaune et de noir. Non j'y ai jamais réfléchi parce que lorsque je regardais un papillon c'était pour admirer ses couleurs et non me demander le pourquoi du comment qu'il volait.
Le petit penseur tigré qui se tenait devant pris alors la même position que moi, c'est à dire sur trois pattes et la quatrième levée à la auteur de mes yeux bleus. Il avait bien l'air drôle comme ça, aussi je lui tendit le papillon qui semblait l'intriguer au plus au point.
Le papillon ne bougeait plus semblant ne plus vouloir voler.
Je retournai la patte pour le faire glisser dans sa patte grise, lorsqu'il étendit ses ailes et s'envola laborieusement.

- Tu aimes bien les papillons ?

- Ils sont beaux. A chaque fois que je les voies ils me rappellent de doux souvenirs. Si ils n’existaient pas je crois que l'été serait ma pire saison !

Il se tourna vers moi d'un air amusé. C'est vrai que c'était beau les papillons, à moi il me faisait l'effet de ne jamais se poser, ne jamais s'arrêter, comme si le temps n'existait pas pour eux. Il virevoltait dans les airs montrant ses belles couleurs sans jamais vraiment s'arrêter. Je lui souris en repensant à sa dernière phrase. Comme s'il ne pouvait survivre sans eux. Je réfléchie à ma saison préférée et lui répondit :

- C'est vrai que l'été n'est pas la plus belle des saisons, il fait chaud, il n'y a pas beaucoup de vent, et après il y a les papillons et les fleurs mais moi je préfère l'automne. Au moins il y a de jolies couleurs orangées, il fait pas très chaud ni trop froid et c'est chouette. Et toi quelle est ta saison préférée ? lui demandai-je en avançant vers l'entrée de la pouponnière.

Du coin de l'œil je le vis réfléchir. Difficile hein ?
J'aimais aussi beaucoup le printemps, ou la chaleur revenait ainsi que les fleurs et les plantes se coloraient et prenait de l'ampleur. C'était une joli saison, tout comme l'hiver ou il fait tellement froid que lorsque tu respires, il sort un petit nuage de fumée. C'est amusant, tout comme le paysage comme endormi sous un manteau blanc.
Je me retournais vers le chaton gris, en attendant sa réponse.

- L'Hiver, quand le camp est couvert de neige c'est comme si le ciel avait fondu ! Même si il fait froid c'est jamais gênant alors qu'en été on a toujours sommeil, vivement que je soit apprenti pour pouvoir sortir du camp et m'amuser.répondit-il.

Je n'étais pas sur de tout saisir mais bon, c'était pas grave.
Le ciel qui fondait l'hiver ...
Drôle d'idée ! Tout comme en été on a toujours sommeil ... moi je dirai pareil mais en hiver aussi on a tout le temps sommeil. Il fait froid on n'a pas le droit de sortir parce que ca glisse, ou alors qu'il fait beaucoup trop froid pour nous. Bref a part voir un paysage monotone, l'hiver n'est pas intéressant. J'étais cependant d'accord avec sa dernière phrase. J'avais hâte de pouvoir sortir du camp et de gambader dans la foret qui nous attire tellement.

- Pourquoi quand il fait froid les nuages fond et non pas en été ?

Hein ?Là je ne le suivais plus du tout ... Quel étrange petit chaton ! D'ailleurs il n'avait pas répondu à ma question avec ces histoires de papillons et de nuages qui fondaient ! Je le lui reposait donc :

- Je sais pas c'est comme ça. Tu ne m'a pas dit comment tu t'appelais. Alors quel est ton nom ?

- Ah désoler, Petit Givre, je pense trop je sais, je sais pas mais c'est comme ça et sa peut pas être mal de réfléchir après tout, j'ai toujours pensé que...

Ça pour penser trop, il pensait trop ...
D'ailleurs il venait encore de s'arrêter en plein milieu de la phrase en voyant le papillon revenir.
Ce chaton est bizarre ...
Il paraissait avoir des moments d'absences comme celui-ci, comme s'il avait oublié ma présence ! Il semblait captiver pas l'insecte drôlement coloré. Si lui pouvait passé sa matinée à l'observer, moi pas. I fallait que me dégourdisse, que je bouge, joue, rigole, m'amuse. Malheureusement, seul Petit Givre était réveillé. Un instant j'hésitai à réveiller un des chatons mais j'y renoncé de peur qu'il n veuille pas du coup venir jouer avec moi.
Je jetai un coup d'œil à Petit Givre qui suivait toujours du regard la petite bête volante.
Bon.

Je sortis de la pouponnière et traversai le camp en courant sur mes petites pattes mais c'était moins drôle que lorsque je faisais la course avec les autres.
Si seulement Petit Givre voulait bien se détacher du papillon ...
Résignée, j'observais le camps jusqu'à ce que je sente quelque chose me chatouiller. C'était une fourmi qui montait sur ma patte. Je la secouai, puis vis qu'il y en avait pleins d'autres et qu'elles formaient une longue file indienne. Je décidai alors de les suivre.

Une fourmi, là, encore une, et encore et encore ... mais combien était-elle à la fin ?! Et elle se suivait comme ça à la queue-leu-leu, comme un long fil noir. Certaines s'écartaient, d'autres tenaient quelque choses entres leurs mandibules. Je souris. C'est quand même bizarre ! Il y a plus de fourmi que je puisse compter !
Mais où vont-elles comme ça ?
Elles sont comme pressées de se rendre quelques part, alors je décidai de savoir où. Je posais ma pattes dans la file et elle la contournèrent. Je les suivais lorsque je fus percutée par une boule de poils grise. Tombant à terre je poussai un petit "Aaaah" avant de toucher le sol. Couchée par terre je regardais la boule de poils qui m'écrasai et je ris en voyant que c'était Petit Givre qui semblait un peu perdu limite sonné.

- Ben alors ! On ne t'as jamais appris à regarder devant soi lorsque l'on prend de la vitesse ? miaulai-je un peu moqueuse.

-Je m’excuse et je promets de suivre ton conseil pour plus tard, dit-il en m'aidant à me relever.

Il était un peu maladroit ce Petit Givre quand même et un peu trop pensif aussi. Mais bon.

- Inutile de t'excuser, je n'ai pas eu pal et de toute façon c'est pas grave, t'inquiète pas, miaulai-je.
J'allai ajouté quelque chose mais au une une voix familière retentit :

- Petit Azure !!!! Petite Azure ?!!!!!
Oh oh ...
Je me rappelai soudain qu'accessoirement je n'avais pas le droit de sortir de la pouponnière dans demander ni surveillance ...
Je m'adressai à Petit Givre rapidement :
- Heu, je dois y aller à plus !!!

Et je rejoignis ma mère le plus vite possible prête à me faire tuer sous ses réprimandes ...
Heureusement je ressuscite toujours !