Si tu me méprise, fait gaffe à tes arrières. [ PV Poison ]

Je m'étais couchée tard hier..Je me leva, les yeux mis-clos par l'épuisement. Je positionna mes pattes avant plus à l'écart et m'étira, lâchant un bâillement. J'essaya de passer entre les corps encore endormis de certains de mes camarades, il était tôt. Très tôt même.Seuls ceux qui se levaient de bonheur était en pleine formes. Et j'étais sûr qu'ils étaient surement peu. En essayant de me frayer un passage entre les corps endormis, je trébucha sur celui d'un de mes camarades, au pelage brun. Désolé !, avais-je murmuré. Ça ne l'avait pas dérangé à première vue, il dormait toujours aussi paisiblement. Je finis enfin par atteindre la sortie. Je clignais de nouveau des yeux, sous les premiers rayons du soleil. Je bailla de nouveau. Je vis une fine silhouette tout près du tas de gibier. À l'évidence c'était surement Nuage de Flamme. Je me faufila tout près d'elle et je me coucha sur le ventre, repliant mes pattes sous moi. Elle mangeait d'évidence à la grimace affichée à son visage, une carpe. C'était ce qu'elle détestait. Je pris à mon tour une proie sur le tas de gibier, mais celle-ci était sèche. Pas grave, tant que je peux manger quelque chose.. Même si je ne le pensais pas vraiment, je devais m'y forcer. Je plongea mes crocs dans le poisson, mâchant les bouts de chair. Ayant fini ma proie quelques minutes après, mon amie m'adressa un signe de tête amical et partis avec son mentor s’entraîner. Je me redressa avec peine, mes membres toujours ensommeillé. Puis je fila par l'entrée du camp. C'était une belle journée, certes. Mon mentor n'avait pas encore prévu un entrainement, à ce que je savais. Je connaissais déjà les bases certes.. Bon, je voulais juste me changer les idées. C'était déjà ça. Je passa tout près des tanières des bipèdes, à ce que l'ont m'avait déjà raconté. On m'avait dit que cet endroit était dangereux. Mais je m'en fichais, je ne vois pas ce qui pourrait être dangereux par des créatures aussi infect. D'au moins je n'étais jamais tombée dans une situation critique vis-à-vis d'eux. Mais je me serai défendue de toutes manières. Quand je vis un ombre massive au sol. Comme couchée, se cachant. Je plissa les yeux. J'entrouvris ma gueule et huma l'odeur du félin en question. Un intrus ! Elle ne porte l'odeur d'aucun Clan. Bon allez, c'est à moi de jouer ! Je me mis dans la position du chasseur. Ma patte qui était cassée, quelques lunes avant, me faisais encore un peu mal..Mais toute ma concentration était sur cet ombre ennemie. Je me mis à contre-vent et avança dans sa direction. Je bondis dessus à la maintenu au sol.

- Que fais-tu sur le territoire du Clan de la Rivière ? Pars de suite ! Surtout à te prélasser par cette bonne heure devant les premiers rayons du soleil ! Tu n'as rien à faire ici.

Je grommela. Je fixais le matou devant moi, j'affichais même un regard agressif pour me faire paraître plus âgée que je ne l'était. Même si j'étais jeune, j'avais déjà des muscles plutôt développés, ce qui laissait croire que j'étais plus vieille que je ne le suis. Raté pour ceux qui croient à cette nuance, c'est vraiment naïf. Mais bon que veut-on, pleins de gens sont comme ça. Et ce matou là devant moi, allait-il y croire ? Était-ce un mâle ou une femelle ? Peu importe, cela de comptais pas à mes yeux, il fallait que je le fasse déguerpir et tout de suite. J'attendais impatiemment sa réponse, une lueur furieuse dans le regard.

(Je ne m'attendais pas à que tu choisisse la position de mon personnage, mais ce n'est pas grave, t'inquiète pas ! )

La jeune solitaire logeait une habitation de bipèdes. Légèrement couché, elle roupillait. Le matin s'était à peine levé, et le silence régnait. Le vent passait une fois sur deux sur son pelage, car un "immense bout d'écorce empêchait à l'entré". Poison aussi ne connaissait pas toutes les inventions des hommes, et encore moins ce qu'ils faisaient avec.

Soudain, un bruit parvint à ses oreilles. Comme si quelqu'un était rentré dans la grande tanière ou s'abritait la chatte. Une odeur inconnue accompagnait les bruits, semblable à des bruits de pas. La sinistre releva la tête, clignant ses yeux verts aux rayons du soleil. Qu'étais-ce que ceci ? Ne pouvait-on pas la laissé en paix pour une fois ? Le repos et le sommeil l'aidaient à reprendre des forces, et voilà qu'on l'en empêchait.

- Que fais-tu sur le territoire du Clan de la Rivière ? Pars de suite ! Surtout à te prélasser par cette bonne heure devant les premiers rayons du soleil ! Tu n'as rien à faire ici.

Une voix retentit, cette fois-là. L'écho résonnait dans la petite pièce, et la solitaire ne pouvait que l'entendre. Par quelle malheur avait-elle là ? S'étirant doucement, Poison bailla, avant de se montrer toute entière vers l'étranger. Son pelage de jais s'éclaircissait au soleil pendant qu'elle sortait de sa "cachette" remplit de ténèbres et d'ombres. Enfin, ce n'était pas ce qui allait la traumatisé.

A quelques pas d'elle, une petite chatte s'y trouvait. Un peu plus jeune que Poison, en tout cas. Elle fixait la chatte solitaire de manières agressif, avant d'y dégager une lueur mécontente. La solitaire fixa à son tour la chatte, fronçant légèrement les sourcils. Soudain, elle lâcha d'un ton moqueur, s'asseyant face à l'inconnue :

- Hé bien, bonjour, pour commencer.

La solitaire continua, le regard remplit de défi :

- Je ne pense pas que partir maintenant sera la meilleure solution. Peut-être devrait-tu être plus polie déjà, et bien te tenir ?

C'est vrai, sa. Poison n'aimait pas ce genre de comportements, et semblait bien plus amicale quand on ne l'était pas. Sans dire un mot, elle prépara ses crocs au combat, sans pour autant les dévoilé. En se relevant, elle regarda la chatte, attendant ce qu'elle allait faire. Enfin, elle espérait plutôt que sa petite mise en défense ne déconcentre pas son adversaire pour répondre à ses paroles..