Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain. Nuageuse Litanie

Un matin, à l’aurore, après une journée particulièrement décapante ou Flèche de Mousse avait été obligée de partir en patrouille , alors que son lit de fougères était occupé par la baisse du jour , la jeune guerrière avait été sortie de son sommeil d'une façon qui l'avait mise de très mauvaise humeur .La brise fraîche emportait avec elle la fumée que la nuit avait déposé sur la lande . Le soleil baignait dans sa propre fumée, rouge vermeil et cotonneuse. Le silence de la nuit s’éteignait petit à petit dans le chant des premiers oiseaux éveillés. La jeune chatte tigrée aurait bien voulu se prélasser j'jusque à ce que l'astre diurne qui leur servait de repère soit au milieu du ciel , indiquant qu'il était trop tard , bien trop tard pour une heure de lever d'un guerrier . Au lieu de pouvoir paresser la matinée entière, elle avait été obligée d'être désignée pour partir en chasse. Elle frémit en se souvenant des griffes d'un guerrier qu'elle n'avait su identifié, les dernières bribes de son rêve défilant devant ses yeux. Une voix grave et tonitruantes, lui indiquant que toute la patrouille l'attendait déjà. Par provocation, sans doute, elle avait longuement étiré chacun de ses membres, plus de nécessaire avant d'entreprendre de lisser son pelage ébouriffé par le sommeil. Elle avait également poussé un long bâillement tout en se levant lentement et faisant le dos rond pour prolonger les secondes passées dans la chaleur de émanée de son nid de fougères. Enfin, la tête basse, montrant bien sa participation on-désirée à la future action qu'elle allait faire. Ses yeux encore bouffis par le sommeil avaient été éblouis par les fils dorés exhalé de la source de lumière de toute la forêt et l'au-delà, bien trop basse et peu lumineuse à son goût. Elle cligna des yeux quelques fois avant de se demander si elle pouvait se prendre un lapin grassouillet, comme elle les aimait, sur la pile de gibier. Son estomac criait famine et même si elle était prévue pour une patrouille, elle n'avait à proprement parler pas encore chasser pour le Clan ? Mais comment pouvait-on courir derrière des proies apeurées lancées à toute vitesse le ventre vide ? On surexploitait les guerriers, c'était évident selon elle. Pourquoi personne ne semblait s'en rendre compte. Toutes ces chasses et ses patrouilles ... En pleine saison des feuilles vertes quand les proies étaient abondantes et que tout le monde restait bien tranquillement sur son territoire. Passant devant un matou tigré qui lui était bien familier, elle releva la tête pour lui montrer à quel point elle était heureuse sans lui tout en lui jetant un regard noir .

J'ai récupéré les morceaux de mon corps que tu as jetés au dépotoir. Des pièces dépareillées, malmenées et salies, tant usées qu'elles ne formaient plus rien. Plus rien qu'un grand tas d'engrenages inutiles et de larmes séchées. J’ai rattrapé mes rêves envolés, je les ai cueillis comme des oiseaux entortillés dans les nuages. Je les ai laissé s’envoler, et depuis, ils se balancent dans la brise printanière.
J'ai de nouveau regardé les flaques d'eau que j'avais tout fait pour éviter, pour ne plus me revoir. Et depuis, lorsque je m'y regarde, je ne me vois plus comme tu me vois. Depuis, j'y apparais comme je suis. Vivante. Importante. J’ai effacé les mots que tu as tracés au feutre indélébile sur mon cœur, ces mots qui font mal et qui alourdissent l'âme, ceux qui sonnent durs comme des sentences de mort, qui transpercent la chair de leurs lettres acérées. J'ai frotté longtemps. Longtemps. Ne restent que des marques pâles de ces cruels graffitis. J'espère encore qu'avec le temps, ils disparaîtront.
J'ai repris ma vie et je l'ai serrée fort contre moi. Je me suis excusée de l'avoir mise de côté. De l'avoir ignorée durant le déluge et les nuits éternelles. Je m'en suis voulu d'être passée à côté par ta faute. Mais elle m'a pardonné. Et surtout, j'ai coupé le fil qui me reliait à toi malgré le temps, malgré l'espace et tout ce qui existe. J'ai arraché cette ancre qui me retenait au sol, celle qui portait ton nom.
Depuis, je respire enfin, et je t'en veux encore, mais la douleur ne m'étouffe plus, mais le passé ne me lacère plus la peau, mais je ne pense plus à toi sans cesse comme un écho infini. Depuis, j'existe en entier. Même sans racines.

Se contenta-elle de penser haineusement. Elle avait la paresse de lui sortir ce long monologue en vrai et de toute façon, elle s'était juré de ne plus jamais lui adresser la parole. Sans compter le fait de son retard à la patrouille. Même si elle s'en souciait comme de son premier lapin. Elle se retint à grand-peine de prendre une pièce qui semblait visiblement à son goût et rejoignit la patrouille aussi lentement que le lui permettait ses longues pattes. Celle-ci s'était d'ailleurs déjà engagée vers la sortie, leur patiente visiblement poussée à fleur de fourrure . Elle ne fit rien pour les rattraper , d'ailleurs . Elle se contenta de rester derrière eux, à plusieurs queues de renard en espérant qu'on ne vienne pas l’embêter. Personne ne le lui reprocha. Autrefois si dévouée, elle était devenue un poids mort pour le Clan et tout le monde semblait s’en être rendu compte, la couvant d’un regard déçu ou peiné qui n’attirait aucun changement en elle, si ce n’est l’attisement de sa colère . Elle faisait ce qu’elle voulait, quoi qu’ils disent sur elle ou fassent .

l Désolée pour ce petit RP . J'avais pas trop d'inspi . l

❝ I'm tired of waiting ❞

Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain

❝ La vie, c'est chiant. Chaque jour, on vit sur le même schéma : patrouille, repas, entraînement, sieste, chasse, repos. La boucle se répète, indéfiniment, sans que rien ne vienne la perturber. A l'arrivée de la saison des feuilles vertes, Nuageuse Litanie avait espéré que les esprits se réveillent et qu'ils éclosent comme les coquelicots. Au lieu de ça, ils restaient terrés dans leur terrier comme des blaireaux en hiver. Aucune action, aucun petit aléa pour mettre un peu de piment dans cette vie que la jeune apprentie trouvait bien fade.

Depuis qu'elle est toute petite, l'apprentie blanche tigrée de gris est réputée pour son mauvais caractère et sa manie de se plaindre constamment. Son nom venait justement de cette tendance qui n'était pas appréciée de tous. Après tout, ce n'est pas tout le monde qui apprécie qu'une apprentie critique ouvertement ses faits, ses gestes et ses paroles. Elle est le genre de personne que l'on préfère éviter, car Litanie est souvent synonyme d'ennuis. Et quand le temps est si radieux et la vie si tranquille, personne n'a envie de se prendre la tête avec elle.

C'est donc bien à contrecœur que Nuageuse Litanie devait se contenter de son train-train quotidien. La veille, on l'avait choisi pour participer à la patrouille de l'aube mais l'apprentie n'en avait pas l'envie. A quoi bon ? Les Clans préféraient rester chacun de leur côté, goûtant à la chaleur estivale avec délice. Quand il fait si beau, l'idée de mettre la forêt à feu et à sang n'effleure l'esprit que des fous furieux. Bien sûr, l'apprentie ne désirait pas une guerre, mais au moins de quoi mettre ses leçons en pratique. Une petite escarmouche entre frontières ou une évaluation …

Quand le soleil vint titiller ses paupières de ses rayons brillants, l'apprentie grogna et protégea ses yeux avec ses pattes. Elle ne voulait pas patrouiller, elle voulait dormir. Le plus longtemps possible. Qu'ils choisissent un autre apprenti à sa place. Cependant, elle eut beau ronchonner, essayer de dissuader le guerrier qui essayait de la tirer de sa couche, il resta totalement de marbre et même sourd à ses insultes. Nuageuse Litanie dut donc se résoudre à se lever, pestant contre le monde lui-même. Elle prit cependant bien le temps de faire sa toilette, histoire de bien montrer son grand manque de motivation.

Elle ignora les remontrances du guerrier qui l'avait réveillé et, après une bonne séance d'étirements sur le seuil de sa tanière, se résolue à en sortir. L'apprentie loucha sur la pile de gibier mais se ravisa à grand peine : avec son attitude, on allait pas la laisser manger avant qu'elle n'ait rapporté elle-même quelque chose pour le Clan. Elle avait devoir patrouiller l'estomac vide et les yeux lourds de sommeil. Ça promettait d'être … pas agréable pour deux sous. Mais c'était ainsi et même si elle n'appréciait pas cela, elle devait s'y plier si elle voulait continuer de vivre dans le Clan du Vent.

La patrouille ayant prit de l'avance pour ne pas que la retardataire ne leur fasse perdre du temps, Nuageuse Litanie du sortir du camp au petit trot pour les rattraper. Elle soupira d'un air désabusé et enchaîna sur un bâillement désintéressé. Qu'est-ce qu'ils voulaient vérifier ? Que les frontières étaient respectés ? Que rien de suspect n'avait élu domicile sur le territoire ? Si encore il y avait des raisons de s'inquiéter elle comprendrait, mais là … C'était plus fatiguant qu'autre chose. Autant les envoyer à la chasse, se serait plus utile.

Donnant un coup de patte ennuyé dans un caillou qui roula jusqu'à un petit bouquet de fougères, Nuageuse Litanie s'adressa à Flèche de Mousse, qui cheminait à quelques pas d'elle.

▬ Sérieusement, pourquoi nous faire patrouiller si tôt ? C'est inutile, on se lève aux aurores pour constater que, comme d'habitude, rien d'anormal s'est produit sur nos terres depuis la dernière patrouille. Je serais plus utile dans ma litière, au moins je saurais ce que j'ai à y faire.

Bon, Nuageuse Litanie s'adressait davantage à elle-même qu'à Flèche de Mousse, mais la guerrière pouvait aisément entendre les complaintes de la jeune apprentie. La plupart des guerriers préféraient l'ignorer quand la machine à soupirs se mettait en marche, afin de ne pas jeter de l'huile sur le feu. Car l'apprentie n'était pas réputée pour sa politesse et son respect envers ses aînés. Chatons, guerriers, apprentis, chefs, c'était du pareil au même pour elle. Ils sont tous des chats, qu'importe que leur nom commence par Nuage ou par Étoile .... ❞

Il y aura toujours demain pour tout refaire.

Cette phrase à elle seule résumait la toute nouvelle philosophie de la guerrière brune . Autrefois appliquée et rapportant le plus de proies possible en Camp , qu'il pleuve , vente neige ou grêle , par tout les temps elle dépensait toute son énergie pour se Clan . Se levant avant l'aurore et se couchant tard , faisant tout pour que , depuis le Clan des Étoiles , sa mère soit fière d'elle . Désormais , elle ne regardait plus le ciel , par légère honte de ce qu'elle n'était plus . Elle se complaisait à se morfondre ainsi , traînant les pattes dès que le devoir l'appelait . Elle était devenue un poids mort pour le Clan mais s'en souciait peu . Les regards autrefois admiratifs des vétérans sur son passage , la préconisant déjà comme lieutenante avaient disparu . D’ailleurs , Écho de Flamme avait été désignée comme adjointe au chef à sa place , malgré sa portée , toujours à la pouponnière . Ce qu ne la faisait pas spécialement jalouser mais la soulageait . Se maintenant à un niveau physique aussi pathétique , elle ne s'imaginait pas le Clan du Vent sous ses ordres à la mort de la cheffe . Elle n'avait plus de raison de se battre , de prouver sa place au sein de ce Clan . Tout ses amis s'étaient petit à petit éloignées d'elle de la " plus fréquentable " . Elle avait juste envie de leur rire aux nez à ces imbéciles. Il ne comprenait son état de ... Elle n'aurait su le décrire vraiment .Appesantissement , d'engourdissement , de marasme ? Il ne le comprenait pas , tout simplement . D'ailleurs quand un écureuil grassouillet lui fila entre les pattes , comme qu’il savait qu'elle ne commettrait aucun effort pour l’attraper , elle le laissa filer . Ce qui lui attira plusieurs regards noirs de la part des autres . Elle tendit distraitement l'oreille en oreille en entendant des pas puis en reconnaissant l'odeur de son Clan . Elle jeta à un coup d’œil à la dérobée au chat derrière elle . Nuageuse Litanie . L'une des plus vieilles apprentis , elle ne semblait pas fournir d'efforts , à l'inverse des autres apprentis qui se vantaient à tout va de leurs " exploits " en chasse ou combat . Elle était censé participer à la patrouille et semblait aussi réticente qu'elle . Elle ralentit encore plus l'allure , se traînant presque avec pour excuse de se maintenir à son niveau et de ne pas la laisser seule à l'arrière . Faible subterfuge mais personne n'avait posé d’objection . Elle marchait presque à côté de la chatte grise , la dépassant de peu . Lorsqu'elle vit un caillou rouler près de ses pattes et l'air las et courroucé de l'apprentie , elle comprit que celle-ci avait sans doute rageusement donné un coup dans un caillou . Elle ne chercha pas à le savoir . Celle-ci lança alors , sur un ton de reproche :

▬ Sérieusement, pourquoi nous faire patrouiller si tôt ? C'est inutile, on se lève aux aurores pour constater que, comme d'habitude, rien d'anormal s'est produit sur nos terres depuis la dernière patrouille. Je serais plus utile dans ma litière, au moins je saurais ce que j'ai à y faire.

La guerrière tigrée en fut subjuguée . Enfin quelqu’un qui semblait comprendre sa paresse et son regret de son nid , tous plus pressés les uns que les autres de partir en patrouille ou au combat . Elle , préférait s'étirer au soleil en mangeant une chair juteuse et ensuite faire sa toilette .Privilèges qu’avaient les reines et les anciens mais prendre un compagnon après sa récente histoire ? Plus jamais ! Les mâles , c'étaient toutes sortes de problèmes pour rien et pour être ancienne à l'âge peu avancé de vingt-quatre lunes ; il faudrait vraiment qu'elle se fasse une sérieuse blessure et rien que l'idée de se battre la fatiguait . Dire qu'un jour cela avait été l'un de ces sports favoris . Elle en frémit presque d'horreur .

- Quand je pense que j'ai du quitter la chaleur de mon nid pour ... elle s'arrêta quelques secondes et reprit , comme si elle cachait un morceau de viande avarié Une bande de guerriers ronchons qui se lèvent à l'aube pour quoi ? Faire quelque chose d'inutile . En plus , je n'ai pas eu le temps de me prendre un lapin et à peine celui de me faire une toilette ! Lui répondit-elle , sur le même ton dégoûté . Tout le monde se prélasse sur son territoire , il faudrait vraiment être une cervelle de souris pour prévoir une bataille avec un pareille canicule !

Elle n'attendit pas vraiment de réponse et accéléra un peu le pas pour ne perdre les autres membres . Perdu dans la lande sans savoir où elle était non merci . Elle n'avait pris la peine d'admirer les rares arbres qui lui servaient naguère de repère pour savoir où elle était . Tout les plateaux se ressemblaient de façon troublante et errer sans direction précise une journée entière , non merci ! À l'horizon, le soleil prenait un bain de jus d'orange avec une touche de pamplemousse rose. Je la regarde cheminer près de moi , les yeux dans le vague avec des cernes en dessous. Je sais, c'est trop tôt pour nous, le matin. On connaît juste les crépuscules aussi noirs que le jais . La guerrière brune regarda par la percée des branches des arbres le paysage couler vers la droite suivant sou mouvement . On aurait dit des peintures impressionnistes fondant au soleil. Ses paupières se ferment toutes seules, et elle essaie de se mordre a lèvre bien fort pour rester éveillée. Un baîllement traversa ses lèvres et elle regrettait vraiment d'être passé devant Echo de Flamme tandis qu'elle organisait les patrouilles futures , la journée précédente .Un énorme mur de brume se dressait devant la patrouille, s'étirant jusqu'aux nuages, s'élançant à l'infini de chaque côté. La guerrière aux yeux d'émeraudes . pense un instant que derrière cette muraille insaisissable , se dresse la délivrance , la frontière qui poussera le meneur de patrouille et faire demi-tour et donc se rapprocher du Camp et de sa litière . Pourquoi fallait-il qu'on lui attribue deux apprentis en même temps ? Si Etoile du Perroquet faisait ça pour la remotiver , eh bien ce n'était pas du tout ce qu'elle aurait fait . La masse de travail à hacher avec les deux lui semblait si impressionnante qu'il lui semblait que cela ne se finirait jamais . Ils avaient presque atteint la limite de leur univers, allaient rebondir sur le brouillard qui allait les propulser jusqu’à leurs nids confortables . Ele ferma presque ferme les yeux de fatigue au moment de l'impact... mais non. La patrouille franchit les douanes de la nature sans broncher, s'engouffre dans le nuage de gris comme dans un rêve. Elle reconnut la lande familière . Ils en avaient encore pour longtemps à chasser .En une fraction de seconde, le monde gorgé de soleil se transforme en une lugubre nuit grisée, comme si quelqu'un avait subitement tiré le rideau sur le petit matin. La brume est si épaisse que Flèche de Mousse perdis le nord. Elle ne savait plus où elle était , où elle allait , se contentant de suivre les autres , du moins , ce qu'elle arrivait à en voir de là où elle était , étant noyés dans la brume et devant elle.L'humidité de la masse de brume lui colle à la peau et elle ferma les yeux pour mieux sentir l'odeur de pluie. Elle se surpris à imaginer l'autre côté du mur de brouillard. Un paradis sur Terre, de la verdure à perte de vue, des nuages sur lesquels se reposer, des paysages enchantés et de la douceur de vivre à l'infini. Un monde où elle ne devra pas chasser , se battre , patrouiller , où elle serait libre .J'ouvre les yeux à l'instant même où la voiture perce la fin du mur. Le soleil les inonda subitement, brûla leurs yeux fatigués. À l'horizon s'étendait le reste des hauts plateaux , et avec elle, le reste de la vraie vie. Où les guerreirs de Clan devaient se battre et chasser , vivant un combat perpétuel . Le mur de brume les regarda s'éloigner sans bouger.La guerrière tigrée aurait voulu qu'ils avançent dans la brume sans s'arrêter. Sans savoir où is allaient , comme ça. Toujours tout droit. Elle aurait voulu qu'ils progresse dans la brume à l'infini, pour qu'elle à jamais dans l'espoir que de l'autre côté, elle trouverait son paradis à elle. Rien qu'à elle.Elle soupira et eut soudain une idée . Elle retourna au niveau de l'apprenti tigré . Un serin , chanteur à ailes dans un écrin de plumes couvrirait leur conversation . Elle avait une idée . Elle pourrait ête risquée mais au stade où elle était , elle s'en foutait . Elle venait de repenser au menhirs cachés où elle pourraient se dissimuler pour ne pas chasser et prétendre être paries à la poursuite d'un lapin . Ele en laissait toujours un ou deux là , ayant l'habitude de se cacher pour pouvoir les fournir en excuses si bien qu'elle n'avait jamais été punie . Mais inciter une apprentie à la débauche ? Tant pis , elle allait se jeter à l'eau . De toute façon si elle la voyait partir , elle se demanderait surement où elle irait .

- Je connais un endroit où on pourrait aller se cacher our ne pas chasser . C'est à deux pas d'ici et personne ne m'a jamais trouvé là-bas . J'y vais souvent quand je dois partir en patrouille et j'y ai enterré quelques lapins pour me servir d'excuse en prétendant que j'étais allé chassé . Il y a des cavités chaudes où on peut se cacher et j'y ai aménagé des lits de fougères . Ils y a un cercle de pierres énormes qui empêchent le vent de passer et pourraient nous dissimuler , ce serait l'endroit parfait , non ?

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