Qui est Papillon de Pandore ?
Si vous le demandez à ses camarades, sans nul doute vous le présenterons t’ils comme un bon guerrier plutôt apprécié. Un mâle doux et paisible, attentif aux autres. Un mâle au pacifisme étonnant, à la bonne humeur presque inaltérable.
Un gentleman avec les demoiselles, un cœur généreux, un mâle droit et honnête, intègre. Un chasseur efficace et un guerrier imperturbable.
Mais qui le connais réellement, lui et ses parts d’ombres et de lumières ?
Sous ses airs de gentil matou imperturbable, le mâle cache un caractère bien trempé.
Au plus profond de son cœur se tapis une souffrance venue tout droit de sa plus tendre enfance : l’absence d’un amour maternel.
Ayant perdu très jeune sa mère, le jeune mâle et son frère furent confier à une autre reine. Si cette dernière s’occupait de ses rejetons adoptifs plus que convenablement, elle n’avait pas pour eux un attachement profond. Elle s’en occupait parce que c’était son devoir. Sans doute fus-ce pour cela qu’elle fût si dure avec ses enfants adoptifs.
Cette absence d’une figure maternelle aimante perturba l’enfance de la fratrie.
Se développa alors chez Papillon de Pandore un tempérament que l’on qualifierait de "passionné" : même si le jeune mâle ne se lie pas simplement avec quelqu’un, une fois attaché à une personne, il place alors en lui une confiance immense, une affection profonde.
Papillon de Pandore est « un être d’amour », un être ayant besoin d’aimé et d’être aimé pour pouvoir exister.
Le jeune mâle est un être sentimental et sensible, un peu trop peut-être.
Eternel mélancolique, il pourrait rester des heures à contempler la course des étoiles glissants sur la voute céleste.
Lorsqu’il tomba amoureux de la belle Poussière de Lune, s’éveilla en lui une part féroce de son caractère, une part d’amour passionné, indomptable. Pour elle il était prêt à tout, même à quitter son clan, qui était pourtant jusque-là son idéal, à laisser son frère, la prunelle de ses yeux. Mais pour le malheur des deux amants, ils étaient membres de deux clans opposés.
Ce fût lorsqu’éclatas entre les troupes rivales que le cœur du mâle se déchira. Entre ce clan qui l’avait vu naître et qu’il avait toujours servis avec dévouement et un amour naissant, encore à ses balbutiements, que devait-il choisir ?
Ce fût finalement le clan qui l’emporta. D’un commun accord, le couple se sépara.
Longtemps, le mâle pleura silencieusement la perte de son premier amour.
Il se replia alors sur lui-même, devînt légèrement plus dur.
Seul demeuraient inchangés chez lui cette soif d’amour constant, et cette adoration qu’il avait pour les chatons.
Toujours, le mâle avait adoré ces adorables créatures pleines de vie, si candides et si attendrissantes, prenant sous son aile les plus faibles, et les orphelins, jouant patiemment, inlassablement avec eux.
Le jeune mâle révérait un jour de devenir père, plus que tout, il souhaiterait pouvoir aimer à nouveau.
Mais une sorte de peur muette le retient. Cette peur de blesser, faire du mal.
Parce que, par amour, et le mâle le sais parfaitement, il serait prêt à blesser gravement s’il peut consoler.
Sa famille, ses amis les plus proches demeurent son plus précieux trésor, la prunelle de ses yeux, parce que dans les moments de tristesses et de joies, ils ont toujours été à ses côtés, ils l’ont épaulés dans ses moments de détresse sans jamais posés de questions.
Papillon de Pandore attend toujours « la belle étoile qui illumineras son existence, celle qui le guideras dans les tréfonds de la nuit, celle qu’il, berceras tendrement les soirs d’orages, celle avec qui il partagerais la chaleur d’un foyer, la joie d’aimer ».
Mais dans cette quête aveugle d’amour, Papillon de Pandore ne finiras-t-il pas par se perdre ?
Combien de fois devras t’il tomber, se blesser, se relever avant de trouver sa véritable voie, sa raison d’exister ?