Nuage Anarchique [VENT]

Bien que tout ne soit pas facile. Les chatons naissent encore et toujours. Dans les villes civilisées, on stérilise de plus en plus de chats. En fait, légalement tous doivent être stérilisés. Mais ce que les Bipèdes oublient, c’est qu’il réside encore les chats sauvages. Ceux que trop oublient. Ceux qui créent ici l’histoire. Et l’histoire que je veux vous raconter est celle de Petite Anarchie.

« Mamaaaaan ! Pourquoi j’ai un nom de fille ? … C’est nul ! »

Sa mère riait aux éclats. Elle était magnifique. Son pelage gris uni et ses yeux bleus faisaient d’elle une très belle reine. Elle n’avait eu qu’un seul petit, malheureusement pour elle, les quatre autres étaient morts à la naissance. Il n’en restait plus qu’un il avait deux jours et était déjà conscient de plein de choses comme illuminé par une force céleste. Petite Anarchie était le nom préférée de la reine et elle se disait que peu importe le sexe, ce nom était si joli qu’il irait à tout le monde. Et effectivement, c’était le cas. La belle chatte grise souffrait beaucoup mais elle faisait tout pour que son fils ne s’en rende pas compte. Elle était une guerrière du Clan du Vent mais le père de Petite Anarchie était un chat du Clan de l’Ombre et ça tout le monde le savait et le faisait bien sentir à la belle femelle. Heureusement, el petit mâle était épargné. Ils vécurent ainsi pendant 2 lunes à la pouponnière et le chaton étant robuste sa mère commença à repartir chasser. Ce qui n’était pas la meilleure des idées.

« Petite Anarchie, ta maman est … Elle est morte. Nous sommes tombés sur un renard et elle s’est fait mordre. »

Il ment, pensa le petit chat. Il versa quand même des larmes, sa maman était quand même vraiment morte ça il le savait. Mais il ressentait un malaise car il présentait que les chats du Clan auraient pu sauver sa mère et qu’elle ne serait pas morte à cette heure. Mais ils ne l’avaient pas fait. La haine des chats étaient passée au-dessus du code du guerrier. Et sa mère était morte. Son état d’esprit changea ainsi à tout jamais. Il perdit la confiance en son Clan, il ne croyait plus en la hiérarchie.
Cette idée mua dans sa tête pendant 5 longues lunes. Il était désormais un apprenti. Son apprentissage commençait. Il était calme se tenait à carreaux mais cette idée n’avait pas quitté sa tête. Toute forme d’état devait être détruite. L’Etat détruit les plus faibles. La hiérarchie doit être isolée. Tout le système doit tomber. Les chats sont prisonniers ils ne s’en rendent même pas compte. Ça doit changer, tout doit changer. Je le jure … Sur l’écho de mon enfance, j’écris ton nom … Liberté.