Sujet: Il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c'est la raison de vivre [...] Paul Claudel Jeu 10 Nov - 4:18
Il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c'est la raison de vivre, plus triste que de perdre ses biens, c'est de perdre son espérance. [Paul Claudel]
Elle était seule. Elle le voulait. Ses yeux étaient bleus. Ils le resteraient. Ses cheveux étaient châtains. Ils le resteraient. Sa bouche était pâle mais elle se masquait sous un gloss brillant. Elle le resterait. Son nez était petit et remontait très légèrement au bout afin de ne pas être totalement droit. Il le resterait. Ses dents étaient parfaitement alignées. Elles le resteraient. Et son sourire lui donnait un air angélique, il était parfait. Il le resterait. Elle resterait ce qu’elle est en apparence, mais au fond tout changerait.
Elle se pensait forte, elle se pensait courageuse, elle se pensait presque insensible. Elle pensait que rien ni personne ne pourrait l’arrêter. Elle se comparait à une tornade éternelle. Elle était la tornade mais il lui manquait l’éternité. Elle a tout perdue. Elle a tout changée. Personne ne l’a aidé. Une petite erreur deviendra le plus gros faux pas qu’elle aurait pu faire.
Elle avait tué son âme. Elle avait assisté au creusement de sa tombe et au lieu de remettre la terre où elle aurait dû rester elle l’avait aidé à creuser. Elle se croyait sans sensibilité, un cœur inflexible qui cachait le plus pur des sentiments. Elle croyait se connaître et à ruiné sa propre vie et arrêter celle de celui qu’elle croyait détester. Pourtant elle l’aimait. Elle l’aimait et pourquoi elle s’est convaincus de le détester ? Elle ne pensait pas l’aimer, elle avait de la haine à donner. Elle lui a donné sans clémence, sans répit. Il n’avait rien fait.
On lui avait donné une étiquette sans la connaitre. Elle pensait qu’elle devait être la bombe de haine dans tous les sens du terme. Eux aussi le pensaient. On lui avait donné une étiquette sans le connaître. Il pensait qu’il devait être le timide sans répartit, sans défense. Eux aussi le pensaient. Ils les ont crus. Ils leurs ont obéis.
Elle la humilié, elle l’a dévalorisé. Il l’a écouté, il la cru. Les autres étaient contents, ils ont assisté au terrible désastre sans connaître la gravité des actes, le sourire aux lèvres. Certains riaient. Certains souriaient. Certains critiquaient. Cependant aucuns d’eux n’avaient le courage d’arrêter la guerre. Il est plus facile de commencer une guerre que de l’arrêter. Chaque jours tout recommençait. Chaque soir ils pleuraient. Il se sentait faible et nul. Elle se sentait forte et nulle. Il ne voulait pas l’écouter. Elle ne voulait pas lui parler. Pourtant le lendemain les autres les encourageaient à recommencer la guerre. Ils le faisaient, ils leurs obéissait. Personne n’avait le courage de prononcer un mot, un simple mot, un mot qui changerait tout : STOP. Personne.
Jusqu’à jour où la guerre c’est arrêter. Il n’est pas venu. Dans toutes les têtes, courait une seule et même question : Pourquoi n’était-il pas là ? Mais elle avait la réponse, elle le savait. Elle s’écarta du groupe, la tête baissée, le cœur pincé, les boucles de ses cheveux châtains tombaient sur ses épaules crispées. Elle partit. Elle s’assit seule sur la colline, elle surplombait la ville. Elle aurait préférée être enterrée sous terre. Ses proches ne s’étaient rendu compte de rien. Il la penserait encore pour longtemps pareille pourtant elle changerait encore beaucoup mais cette fois-ci en mieux. Elle savait que tout se terminerait comme ça, pourtant elle n’a pas réussi à arrêter, la manipulation des autres était trop forte. La guerre se termine souvent à la mort de l’adversaire, l’Homme n’a pas encore atteint la maturité nécessaire pour l’arrêter avant.
Elle était une meurtrière, une assassine, elle seule savait qu’il était mort. Il s’était suicidé.
Narrateur : externe Personnages : Elle (p. principal), Il (p. princapal secondaire), Eux (p.secondaires) Genre : Texte à moral Accompagnement, musique qui m'a permis de l'écrire : J'écoutais Someone Like You de Adèle et tout est partit (ouai je sais que c'ets une chanson d'amour mais bon xD) Accompagnement, musique à écouter en le lisant : Someone Like You de Adèle ou un chanson triste dans le même style. Explication : Je sais pas si vous capter l'histoire et le message que vous êtes censé comprendre mais ben voilà. Les personnage sont pas définis c'ets normal ça aurait tout gaché de les définir mais du coup ça fait des répition de il et elle, moi je trouve pas que ça dérange mais je comprends que vous saisissez pas le style. Après j'arrive pas à écrire ce qui se passe directement alors je passe par des tournures autres et des ... euh ... métaphores ? non je sais pas si c'ets ça mais bon par exemple quand je dis qu'il creuse sa tombe c'est au sens figuré. Mon style fait très externe et distant, y'a pas mal de marque de jugement mais voilà après tout c'ets mon style, alors je voudrais un petit avis si possible ;)
Invité Invité
Sujet: Re: Il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c'est la raison de vivre [...] Paul Claudel Jeu 10 Nov - 4:30
C'est tout simplement magnifique, et la musique aussi <3 Oh ma chérie je trouve pas les mots pour te dire <3 C'est une nouvelle magnifiques ! Sublime, incroyable ! <3
Poil d'Ecureuil Guerrière
Date d'inscription : 14/01/2011
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