Le r est mort.

Il y avait longtemps, le soleil se couchait. Un homme fixait la boule de feu en lui demandant :

« Soleil, soleil ! Dis moi, s'il te plaît, c'est capital, où est ma bien aimée ! Je ne sais où elle est ni ce qu'elle fait. Je suis sans nouvelles et cela m'est insoutenable. »

L'éclat du Soleil déclinait puis bientôt, la boule de feu se fut comme volatilisée. Le bonhomme leva le poing à l'intention du Soleil, qui était muet à son appel.
Le Soleil couché, la Lune levée.
L'homme, fou d’inquiétude, appelait la demoiselle Lune :

« Lune, belle et douce Lune, toi qui voit tout, vois-tu ma bien aimée ? Elle est cachée à mes yeux à cause de ce monde hostile qui l'évite à ma vue. »

Mais la Lune, ne l'écoutait pas ou ne l'entendait pas. Elle montait dans le ciel, haute avec les étoiles. Lointaine et glaciale, elle jetait son éclat blanc.
A l'aube du lendemain, ce que le Soleil vit, c'était un homme chut au sol. Quand la nuit fut venue, ce que la Lune vit, c'était un tas d'ossement seul dans les collines.
Une jeune fille, vint au zénith. Elle se coucha dans les ossements et se lamenta jusqu'à la tombée de la nuit. Pendant que la Lune luisait, la jeune fille sanglotait de plus.
Mais au matin, plus de fille, ni d'os.

« Soleil ! Je suis plein de haine. Ma bien aimée était là et moi j'étais décédé, sans que tu t'en soucies. Son beau visage était inondé de sanglots et maintenant, elle n'est plus. »

Abattu, l'homme s'assit. Le soleil se coucha, laissant place à la Lune. A nouveau, l'homme se leva :

« Lune ! Toi aussi tu m'as laissé ! Tu es pâle et sotte. Ma belle s'est volatilisée, sans que tu fasses une quelconque action. Tu es glaciale et inutile. Ton éclat, jamais ne nous t.. »

L'homme, ne finit pas son énoncé, étant donné que cette nuit, la faucheuse l'emmena dans son palais.

L'idée est dinguément koul. Enfin, se mettre des contraintes c'est toujours une bonne chose, histoire de s'amuser un peu. Et l'histoire reste jolie malgré tout, c'est vraiment sympa !