We will meet one day, and that time has arrived (Prio hivernal)

J'entrais dans les terrains du clan de l'Ombre. Il fait froid. Les arbres semblent n'être que des fantômes qui tendent leurs bras crochu, et raides, vers moi, comme pour m'attraper, et me résoudre à abandonner ma liberté, autant que d'accepter d'être entravée. La chatte sombre marchait d'un bon pas, assuré par l'initiative de quitter ses bois maléfiques. Tout d'un coup, surgit un matou, feulant en ma direction, et miaulant ces paroles incompréhensibles, en boucle :


"Tu l'as abandonné, tu ne sait même pas se qu'il est devenu, tu ne te soucie pas de son sort. Il serais mort, que tu ne la saurais même pas."


"Mais se n'est pas ma faute, j'y était obligée, gémit plume d'Hirondelle en gémissant"

Dans son esprit, des idées, des mots tourbillonnaient. Ses souvenirs passé, ses peines, ses doutes quant à se chat, bizarres mais réelles.


Puis le chat, bondissant sur ses puissantes pattes arrières, sauta a la gorge de la solitaire, et c'est à se moment qu'elle se réveilla, transpirante, dans son lit de fortune, en fougères mouillées. Mais pourquoi se matou, dont elle avait oublier le nom, qu'Hirondelle connaissait de mémoire, lui rappelait sans cesse que l'abandon de son fils n'était pas une bonne chose. La jeune chatte le savais, elle n'avait pas le choix.

En étirant ses pattes ankylosées par la nuit agitée et glacée, causée par les bourrasques fraiches et irrégulières, la solitaire surveillait les alentours, et remarqua donc, un léger mouvement dans un bosquet de prêles, se qui attira son attention. Se redressant pour voir plus loin que le bout de son museau, elle regarda par dessus le buissons odorant. Un chat au patte et au ventre blancs, ce qui contrastait assez bien avec le reste de son corps noir, sa tête, blanche et noir ne laissait pas présager une quelquonque émotion, ses yeux ambré luisant dans l'obscurité la plus profonde.


"Si tu te montrais, se serais mieux, non ?" dit la chatte d'une voix égale et froide...

Nuage Hivernal avait passé sa journée à s'occuper des litières et à se faire rabrouer. Il s'était retenu de justesse d'égorger un ancien et avait préféré s'enfuir que de se déchainer. C'était la faute à Pâte d'Amande, aussi. La chatte était partie en patrouille et, trouvant son apprenti trop provocateur, lui avait ordonné de rester au camp. Qu'elle aille au diable, cette vieille pie ! De toute façon, je la déteste ! Elle et tous les autres ! Le petit mâle s'était enfuis malgré tout. Il ne savait pas où il allait, mais un bruit le fit s'arrêter. Ses pupilles s'étrécirent et il se mit à renifler. Un odeur qui lui disait vaguement quelque chose, mais quoi, il ne savait pas. Il s'approcha d'avantage avant de voir une chatte bicolore aux yeux bleus. Elle, il ne la connaissait pas. Le chaton se gonfla, cracha et fit un coup de patte menaçant en direction de l'intruse. Il toisait sur la chatte un regard froid et dur, reflétant ainsi toute l'aversion qu'il éprouvait pour le monde qui l'entourait.

- Tu n'as rien à faire ici ! Vas t'en, intruse !

"Si je n'ai rien a faire ici, pourquoi tu ne me chasserais pas, petit apprenti ? Tu ne sait donc pas que les intrus ne sont pas les bienvenus ? "

Autant le soleil se lève le matin, autant ce jeune croyait vraiment être un guerrier aussi courageux qu'un dragon. Savait-t '-il qu'il ne serais un guerrier que dans douze lunes ?

Le soleil éclairait le pelage noir du chat assit en face d'elle, tel une statue de pierre attaquée par des pigeon. Ce mâle a l'air d'avoir mal dormi. Surement a t'il été dérangé par son mentor, voulant lui apprendre a ne pas rester un paresseux toute sa pauvre et misérable vie au sein des Clans ? De toute façon, Plume d'Hirondelle s'en foutait, de savoir ce que serais le quotidiens d'une reine. La solitaire s'en voulait de penser ainsi à la perte de sa liberté de chat errant. Comment pourrais-t 'elle se faire commander par quelqu'un ? Impensable.

Bon. Cet apprenti ressemblait étrangement à son fils, disparu depuis longtemps. Son odeur était la même, mais comment en être sur ?

"Dis-moi, connait tu une certaines Plume d'Hirondelle?"

Elle espérait, elle espérait qu'il se souvienne d'elle, si s'était vraiment son enfant. Alors, le chat, matou qui venait dans ses cauchemar, voulais t'il que je rencontre ce félin ?

Nuage Hivernal feule et cracha sur l'intruse. Bien sur qu'il le savait, mais Pâte d'Amande ne voulait pas lui apprendre les arts martiaux. Le petit mâle était frustré par la guerrier. Elle le piétinait lui et sa fierté. Le novice la détestait. Pis cette chatte inconnue, il la détestait aussi. Il n'aimait personne de toute façon ! Et personne ne l'aimait ! Cela l'arrangeait bien, d'ailleurs. Mais, la voix de la femelle bicolore le fit revenir sur terre.

"Dis-moi, connait tu une certaines Plume d'Hirondelle?"

Non, il n'en connaissait pas. On n'avait jamais prononcé ce nom devant lui en tout cas. Le mâle haussa les épaules et renifla plus attentivement la femelle. Il s'arrêta, la regarda et renifla de nouveau, la regarda et renifla encore jusqu'à ce qu'il fut certain de ce qu'il pensait. Il connaissait cette odeur. Il l'avait déjà sentie, mais où et quand ? Il ne saurait le dire.

- Je ne connais pas de Plume d'Hirondelle, mais ton odeur me dis quelque chose. Qui es-tu ?!!

Le mâle la toisa fixement, la lueur de haine s'était endormie dans ses yeux, mais pas dans son coeur.

Plume d'Hirondelle tremblait. Elle se sentait mal, très mal, pour son pauvre fils, qu'elle avait abandonné plusieurs lunes auparavant, de peur que les bipèdes le prenne pour l'emmener loin d'elle, et de son amour. Mais comment se faisait t'il que le clan l'ai accepter dans ses rangs, en tant qu'apprenti ? De toutes façons, il a déjà le caractère pour aller se battre aux coté des guerriers.

La chatte le savais, à présent. Ce félin est sans conteste son petit chaton, son seul fils, auquel elle tient tant.

"Je suis plume d'Hirondelle, solitaire. Je suppose que tu es petit hivernal ? Je suis ta mère, c'est pour cela que tu te souviens de moi..."

Tout en ponctuant ses parole en sanglotant, elle s'assit et pleura de plus belle, triste pour sa progéniture, et en sachant que son petit ne lui pardonnerais jamais, et l'haïra toute sa vie, se qui était fort probable de par sa situation. Il me ressemble tellement, ce chat, il est tellement beau... se dit la chatte, en tremblant de tout ses membres.

"Es-ce que tu me pardonnerras un jour pour tout se que je t'ai fait subir ?"

Les pensées de la jeune solitaire, ancienne chatonne de clan, et domestique car elle avait elle même été abandonnée par sa mère -sa devait être une histoire de famille, qui sait- donc elle savait à quel point c'est dur de se sentir rejeté et a quel point le monde est à la fois cruel et lâche. Se couchant sur le flanc, pleurant toute les larmes de son misérable corps, la jeune féline étiat pitoyable, non seulement à entendre, car ses gémissement remblissaient la forêt de malheur, mais aussi à voir, car tant d'eau versée dégoullinait de sson long pelage gris tigré...

(Son nom de chaton c'est Patte Hivernal)

Le félin s'arrêta, net. Il se figeait tel une statue de pierre en couleur. Qu'est ce que venait de dire la chatte ? Plume D'Hirondelle ? Elle ? Une Solitaire ? Impossible !

- Tu ment ! Tu n'es qu'une sale menteuse ! Jamais ma mère n'aurait pleuré pour moi car elle ne m'aime pas ! Personne ne m'aime !

Le jeune mâle tremblait de tout son corps. Il ne pouvait -il ne voulait- pas la croire. Elle mentait ! Comme tous les adultes qu'il avait connu ! Elle mentait ! Elle mentait ! Elle ne pouvait faire que ça ! Lui ? Fils d'une solitaire ? Non ! Il était du Clan de l'Ombre ! Un véritable chaton né dans le Clan ! Mais une autre petite voix lui murmurait d'autre chose. Arrête de te voiler la face. Tous, ils t'ont toujours regarder différemment. Surtout elle, cette femelle qui prétends être ta mère et t'avoir élever ! Mais le petit mâle venait de prendre conscience de la terrible réalité. La chatte qu'il avait toujours considérer comme sa mère, ne l'était pas. Le mâle censé être son père ne l'était pas. Ce qui expliquait leur attitude aussi froide envers lui, ce qui expliquait sa mise à l'écart par les autres reines. Parce qu'il était né solitaire ! Le chaton sentit le sol se dérober sous ses pattes et se mit à pleurer de colère et de rage mais aussi de tristesse. Voilà qu'il venait de perdre les bases même de son monde !

(Oui, je sait, mais hirondelle ne sait pas qu'il ont changé son nom, dans le clan :))

- Tu ment ! Tu n'es qu'une sale menteuse ! Jamais ma mère n'aurait pleuré pour moi car elle ne m'aime pas ! Personne ne m'aime

Les paroles de son fils déchirèrent un peu plus, le reste du cœur, encore pur, de la solitaire. Son pauvre petit se refusait délibérément à la réalité, qui pourtant est ont peu plus clair et logique. L'apprenti pleurait à présent, et l'instinct maternel d'Hirondelle voulut qu'elle rejoigne son chaton à présent apprenti, rien que pour qu'il arrête de pleurer et pour donner l'amour, qui contenu dans son être, n'avait pas pu être utilisé, et a été conservé pour cet instant précis, dont avait tant rêver l'ancienne chatonne du Clan de l'Ombre

"Si je t'aime de tout mon cœur, mon petit. S'il te plait viens et ne pleure pas..."

Il tremblait comme une feuille, ce félin. Plume aurait voulu le consoler pour de bon, lui raconter son histoire, et chasser des souris ou des petits oiseaux avec lui, à la saison des feuilles vertes. La forêt, à ce moment de l'année, résonnait des chants d'oiseaux gai, et des couinement de rongeurs, recouvert de temps à autres par l'eau des ruisseaux, scintillante et fraiches, venant des montagnes, d'où elles forment des torrents de plus en plus violents. Mais la féline se rappela soudain qu'elle ne pourrais jamais chasser, ni courir sous le couvert des arbres feuillus en été. Son fils venait des marais et des vertes prairies du Clan de l'Ombre.

"Si tu veux, je veux bien t'offrir cet amour dont tu rêve tant..."

(Tu as écrit "Petit Hivernal")

Nuage Hivernal releva la tête pour braquer sur la solitaire un regard dur. Il contenait toute la haine du chaton, toute sa colère, sa frustration pour le monde qui l'entourait. Et une nouvelle lueur se mit à apparaitre au fond de son œil ambré. Une lueur qui ferait frissonner n'importe qui se choquerait qu'un aussi jeune chaton puisse contenir une telle lueur au fond de la œil. La Folie. Car oui, le chaton commençait à voir son monde s'écrouler, toute ses croyance, tout ce qui avait été les fondements même de sa propre vie. Le jeune animal ne savait que croire ni même quoi penser. Il commençait à se tordre. Il n'avait plus de bases sûre. Le matou ne savait pas sur quoi il pouvait reposer son assurance et ses croyance. Tout, tout à l'intérieur de lui avait été détruit et commençait à se déchirer. Le mâle n'avait plus de bases sûres. Il repoussait la patte de la femelle et lui cracha au visage.

- Je n'ai pas besoin de ton soi-disant "amour" ! Tu ne me connais pas et je ne te connais pas ! Tu n'es qu'une inconnue ! Je n'ai pas besoin de toi !