L'amitié nous surprend parfois ... | PV Hiron ♥

L'amitié nous surprend parfois...

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Rivière d'Ombres jeta un coup d'oeil au ciel ; le soleil se levait et tout autour d'elle quelques bourgeons apparaissaient montrant que le printemps arrivait enfin. L'hiver avait été froid et en plus le Clan de la Rivière et le Clan du Vent avaient livré bataille pour ne rien arranger. Rivière d'Ombres s'en souvenait très bien, car elle avait participé à la bataille : sa première bataille. Elle en était sortie avec une entaille plutôt profonde à la patte. Mais grâce aux soins d'Illusion d’Émeraude et surtout au soutien moral de son compagnon, Rivière d'Ombres était maintenant en pleine forme quelques jours après la bataille.

La guerrière était partie du camp pour essayer d'oublier un peu. Mais oublier quoi ? La vérité c'est qu'elle avait beaucoup de problèmes. L'entraînement de Nuage de l'Ouragan lui prenait beaucoup de temps. Nuage d'Orchidée paraissait très peu enthousiaste à l'idée d'avoir un beau-père, et elle disparaissait parfois du camp sans que Clapotis Joyeux soit avec elle. Rivière d'Ombres ne pouvait pas en vouloir à sa fille adoptive, après tout, elle était apprentie et pouvait donc sortir du camp seule en journée ; mais elle s'inquiétait tout de même beaucoup pour l'apprentie blanche. Quant à Chute d'Eau, il était souvent trop occupé par ses responsabilités de lieutenant qu'il passait davantage de temps avec Étoile des Rêves qu'avec elle. Rivière d'Ombres soupira. Oui, elle se sentait bien seule.

Rivière d'Ombres n'avait pas remarqué que ses pas l'avaient conduite auprès de la cabane en ruines. Elle savait que de nombreux rats vivaient ici et que parfois venaient des chiens errants. Mais Rivière d'Ombres avait tellement l'impression d'être délaissée qu'elle se dit que de toute façon, si elle mourrait, personne ne prêterait attention à elle ; d'ailleurs, combien de temps mettraient les guerriers à découvrir son cadavre ?

La guerrière secoua la tête. Elle ne pouvait pas en vouloir à Chute d'Eau, ce n'était pas sa faute s'il était lieutenant. Au contraire, ce devait être un honneur pour la guerrière d'être la compagne du lieutenant. Rivière d'Ombres se souvint de ses parents. Ils étaient toujours en vie, mais comment aurait-elle réagi si sa mère mourrait ? Nuage d'Orchidée avait déjà perdu sa mère une fois, que ferait-elle si elle la perdait encore.

Rivière d'Ombres s'assit à l'entrée de la cabane. Elle ferma les yeux, essaya de se détendre. Néanmoins, ses autres sens étaient en alerte ; elle était prête à bondir sur un rat s'il se présentait.

Elle eut raison de rester en vigilance car elle entendit bientôt un bruissement dans les fourrés. Elle ouvrit les yeux et se releva bien vite. L'étranger ne portait pas l'odeur des Clans. C'était un solitaire. Rivière d'Ombres avait déjà eu une mauvaise expérience avec les solitaires. Elle se souvenait bien de la fois où les solitaires prénommés Boucle et Nuage des Âmes l'avaient prise à revers sur son propre territoire. Mais elle était plus jeune, plus imprudente aussi. Depuis qu'elle était devenue la mère adoptive de Nuage d'Orchidée, elle avait appris à être plus prudente face aux dangers de la vie. Elle ne se laisserait pas avoir une seconde fois.

La guerrière grise fit le gros dos et feula d'une voix forte :

« Qui est là ? Montre-toi que je te réduise en charpie ! »

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Je me promenais dans les environs d'une tanière de bipèdes abandonnée, la laissant seule, ressortant parmi se lit de feuilles et de verdures que nous offre la saison des feuilles nouvelles.
La jeune solitaire marchait d'un pas souple et lent, cherchant à profiter du moindre souffle de la brise froide et glaciale qui glacerait bon nombre de chats pendant le printemps qui offre des fois du vent et de la pluie, et quelques fois du soleil et de la chaleur pour réchauffer les plus frêles des chatons. Quand Plume arriva enfin sur un coté de cette cabane lugubre et détruite, elle sentit une étrange odeur qui provenait d'un chat, une femelle. Plume d'Hirondelle décida alors de faire semblant d'être un peu méchante afin de l'effrayer et pouvoir enfin passer une après-midi au calme et en se détendant un peu dans l'herbe tendre et l'ombre. Puisque je passait par la autant faire une bonne rencontre et peut-être devenir amis. Et pour ce faire je devait lui prouver que je ne suis pas une souris mouillé qui courre dans les pattes d'un chat affamé. Plume marcha donc a pas de velours contre le mur et observa un instant qui dura une éternité, la chatte qu'Hirondelle observait point par point possédait un pelage gris et a certain endroit précis, blanc. Ses prunelles bleu donnait froid dans le dos. Mais comme l'ancienne domestique devait encore prouver qu'elle était une solitaire et pas une des plus gentille envers ses détestable chats de clans. La jeune chatte d'a peine un an ou douze lunes, comme on préfère dire traversa un buisson touffu et vint en direction de la guerrière robuste et en plein forme.
Plume se cacha un buisson d'aubépine entre e premier buisson et cette plus ou moins intruse qu'était la chatte aux reflets argentés.

Dès quelle se retourna dans sa solide cachette, la chatte faites d'Ombres et à l'air malfaisante dont la fourrure eut triplé de volume me fit le gros dos et cracha d'une vois forte et sourde:

« Qui est là ? Montre-toi que je te réduise en charpie ! »

Alors cette petite mauviette croyait me faire peur avec ses menaces dignes du plus téméraire des chatons.

Je m'avança donc comme l'avais suggéré la question de la guerrière d'un de ces clans. Était t'elle du tonnerre, de l'Ombre, de l'a Rivière ou du Vent.
Pour lui répondre et faire bonne impression je lui dit d'un ton méchant et cruel :

"Tu croit vraiment que tu serai me réduire a néant misérable gamine de clan... A oui et je m'appelle Plume d'Hirondelle."

Comme pour ponctuer ses propos malfaisant et irritant je m'assit et découvrit mes crocs en signe de non-soumission a cette guerrière de pacotille. J'entreprit de faire ma toilette pour paraître plus soigné et pour prouver que je parait jolie.

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Une chatte grise et blanche apparut doucement de derrière les fourrés. Rivière d’Ombres se relâcha légèrement. Elle savait que la technique avec les solitaires était de faire comme si leurs remarques ricochaient sur son cœur. La chatte répondit d’un ton malfaisant :

"Tu croit vraiment que tu serai me réduire a néant misérable gamine de clan... A oui et je m'appelle Plume d'Hirondelle."

Ce disant la chatte montra ses crocs, s’assit et fit sa toilette d’un air totalement détaché. Rivière d’Ombres respira silencieusement et répondit avec une pointe de sarcasme :

« Oh, enchantée Plume d’Hirondelle. Je m’appelle Rivière d’Ombres. Et d’ailleurs, si tu veux un conseil, ça ne sert à rien de faire ta toilette ; si tu arrives à te rendre belle à l’extérieur, ce qui serait déjà un exploit, tu ne seras jamais gracieuse à l’intérieur.

Rivière d’Ombres leva les yeux au ciel pour ponctuer sa phrase. Elle ne pensait pas qu’elle ait touchée la solitaire, mais elle s’en fichait, ce n’était pas l’effet voulu ; non, ce qu’elle espérait, c’était qu’elle comprenne que ses réponses cinglantes ne lui faisaient aucun effet.

La guerrière s’assit, camoufla ses pattes entre ses poils et entoura son corps de sa queue, en signe de calme olympien. Elle regarda Plume d’Hirondelle dans ses yeux verts. La solitaire attirait la guerrière, c’était indéniable. Elle l’attirait d’une façon différente que les autres chats qu’elle connaissait. Ce n’était pas la même attirance que pour Chute d’Eau, ce n’était pas le même amour que pour Nuage d’Orchidée, ce n’était pas de l’admiration pour Étoile des Rêves. Cela ressemblait plus à ce qu’elle éprouvait pour Rivière de Cristal, Nuage de Myrtille ou bien Léopard des Neiges. Simplement une envie de passer du temps en sa compagnie, juste l’envie d’être son… amie ?

Enfin, voyons, une chatte de Clan ne pouvait pas être l’amie d’une solitaire. Ni même parler avec elle, ni même la regarder sans la chasser de son territoire. Qui plus est la compagne du lieutenant. Elle donnait un très mauvais exemple pour les autres guerriers. Que ferait-elle si une patrouille passait par là et la découvrait là, tout simplement, bavardant avec une solitaire ? Est-ce que ses êtres chers avaient découvert sa disparition ? Non, sûrement pas, car tous étaient bien trop préoccupés par leurs petites affaires pour s’occuper d’une simple chatte, comme les autres ? Rivière d’Ombres secoua la tête, frustrée. Elle voulait juste passer du temps avec une personne qui fasse attention à elle, même si c’était de l’attention négative.

Rivière d’Ombres reporta son attention vers Plume d’Hirondelle.

« Pourquoi est-ce que tu as choisi la vie de solitaire ? Tu pourrais vivre une belle vie de chat de Clan, à quelques pas d’ici… Qu’est-ce qui te plaît là-dedans ? »

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Hors je n'était en aucun cas comme les autres solitaires, car elle savait contrer toutes sortes de paroles, comme celles des domestiques, des chats des autres clans, semblables au clan de l'Ombre.
La chatte qui s'appelais Rivière d'Ombre, pour me faire comprendre qu'elle aussi métrisait l'art des piques tout comme moi, me dit d'un ton moqueur et sarcastique :

" Oh, enchantée Plume d’Hirondelle. Je m’appelle Rivière d’Ombres. Et d’ailleurs, si tu veux un conseil, ça ne sert à rien de faire ta toilette ; si tu arrives à te rendre belle à l’extérieur, ce qui serait déjà un exploit, tu ne seras jamais gracieuse à l’intérieur."

Si cette guerrière croyait sincèrement qu'ont pouvais m'attaqué comme cela, Rivière n'avait vraiment pas beaucoup réfléchit. Bon, puisque je n'avais rien d'autres a faire et que cette chatte savais, comme moi être méchante et sans pitié de temps en temps, ont allais sûrement bien s'entendre, seulement si l'envie ne lui prenne de venir faire quelques égratignures et griffes dans mon magnifique pelage beige clair qui prend une teinte dorée au soleil.

Tout en regardant la chatte d'un regard curieux et bienfaisant, elle remarqua que Ombre était en plein introspection et pensait sans doute a son clan qui attendait qu'on le protège et qu'ont le nourrisse et que la chatte clair secouait de temps à autres, frustrée. Alors quand Plume se prépara a aller s'assoir près de l'inconnue pour la questionner sur sa vie au clan et sur elle même.

La jeune, dont le pelage avait une teinte grisonnante, en me regardant me posa une question sur a vie en tant que solitaire :

« Pourquoi est-ce que tu as choisi la vie de solitaire ? Tu pourrais vivre une belle vie de chat de Clan, à quelques pas d’ici… Qu’est-ce qui te plaît là-dedans ? »

*Je réfléchit d'abord a sa question pertinente et je m'assit d'abord en me léchant la pattes avant droite. Je me dit alors que si je lui raconte ma vie elle va peut être me raconter à sienne non ?*

"Si tu veux, je n'ai pas tellement choisi, j'ai été abandonnée a l'orée de la forêt par ma mère et je ne voulais pas sentir le poisson alors..."

Je me coucha sur le flanc pour profiter des chauds et réconfortant du soleil, mais aussi pour me débarrasser des parasites qui hantent mon doux pelage marbré. Tout en battant des pattes avants mais aussi arrière pour étirer mes muscles endoloris mais aussi souples que des lianes.

"Ce qui me plait aussi c'est de ne dépendre de personnes et ne pas avoir quelqu'un qui te surveille en permanence tout en te donnant des ordres et ent te critiquant sans cesse"

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Plume d’Hirondelle se lécha consciencieusement la patte avant droite. La chatte de Clan remarqua que la solitaire la regardait d’un air curieux mais pas malfaisant. Il n’y avait pas de colère dans son regard, juste de la curiosité. La solitaire semblait réfléchir à la question, si bien que Rivière d’Ombres se dit qu’elle répondrait que rien ne l’attirait dans cette vie seule. Mais la chatte répondit tout de même :

"Si tu veux, je n'ai pas tellement choisi, j'ai été abandonnée a l'orée de la forêt par ma mère et je ne voulais pas sentir le poisson alors..."

Rivière d’Ombres ne fut pas offensée par la remarque de la solitaire car elle était vraie ; elle n’avait pas mentionné que l’odeur du Clan de la Rivière était déplaisante, et c’était son choix de ne pas vouloir rejoindre un Clan, après tout.

Plume d’Hirondelle se coucha sur le flanc et profita longuement du soleil : la guerrière l’entendit ronronner très légèrement. La solitaire s’étira et regarda Rivière d’Ombres de ses yeux verts et reprit :

"Ce qui me plait aussi c'est de ne dépendre de personnes et ne pas avoir quelqu'un qui te surveille en permanence tout en te donnant des ordres et ent te critiquant sans cesse"

Rivière d’Ombres ne comprenait pas vraiment ce qu’elle voulait dire par « quelqu’un qui te surveille en permanence tout en te donnant des ordres ». Sans doute parlait-elle du rôle du lieutenant. Mais les guerriers étaient libres d’aller où ils voulaient et de vaquer à leurs occupations lorsqu’ils n’étaient pas en chasse ou en patrouille. Et puis, n’était-ce pas merveilleux d’être avec d’autres chats qui nous ressemblent ? Des chats pour nous guider et nous apprendre lorsqu’on fait des faux pas ?

La guerrière répondit alors :

« Tu sais, c’est surtout les apprentis qui dépendent des guerriers. Mais moi, je suis libre de faire ce que je veux lorsque je ne chasse pas ou ne patrouille pas. »

Une question cependant brûlait la langue de Rivière d’Ombres. Elle n’avait rencontré des solitaires qu’une fois auparavant, et ils n’étaient pas vraiment « amicaux » comme Plume d’Hirondelle l’était. Elle n’avait donc pas pu lui poser la question. Rivière d’Ombres se lança :

« Pourquoi est-ce que les solitaires ont si mauvaise image ? Pourquoi dit-on qu’ils sont agressifs, méchants et sans cœur ? Il doit bien en avoir des bienfaisants… comme toi, car jusqu’à présent tu ne m’as pas lacéré le corps de tes griffes. Et j’espère que tu ne vas pas le faire maintenant.

Rivière d’Ombres savait que que poser cette question à un solitaire était de la folie, car un solitaire pouvait changer radicalement de face en quelques secondes. Comment allait réagir Plume d’Hirondelle alors que Rivière d’Ombres avait dit qu’elle était bienfaisante ? Mais bon… sans folie, que ferions-nous ? Nous nous ennuierions beaucoup…

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Rivière d'Ombre Venait d'écouter ma réponse, ou plutôt mes réponses pensivement, comme si elle envisageait de découvrir pourquoi j'était une solitaire et comment je pouvait vivre quasi seule, avec pour seule compagnie la liberté d'agir, bien ou pas, et de ne pas faire partie d'un groupe de gens qui passent leurs temps à te reprocher d'être parmi eux. La liberté est un rêve, sauf qu'elle est réelle et que une fois que tu l'as acquise, il te faut la défendre, tel une chose matérielle. Bref Plume tenait vraiment a conservé où qu'elle soit en toute circonstance. Bon, si la chatte clair aux reflet d'argent préférait sa liberté de guerrière, tant pis pour elle. Dans mes souvenir, aussi profonds qu'anciens, de chatonne ombreuse, je ne me souvient que celui qui te donne des ordre se nomme le chef de clan et que son nom commence par le suffixe "Etoile".

Je m'assit donc en tachant donc d'écouter Rivière, qui me répondait d'un ton égal :
" Tu sais, c’est surtout les apprentis qui dépendent des guerriers. Mais moi, je suis libre de faire ce que je veux lorsque je ne chasse pas ou ne patrouille pas. "

Mais ne savait t'elle pas qu'il y avait un ou une cheffe dans son petit clan ? En tout cas moi j'en suis sure que Ombre obéit a un chef et a ses ordre: "La parole d'un chef fait loi". Si la jeune chatte ne comprenait pas, ou ne voulait pas le comprendre s'est son choix.

La voix de la guerrière aux yeux bleus résonna encore :

"Pourquoi est-ce que les solitaires ont si mauvaise image ? Pourquoi dit-on qu’ils sont agressifs, méchants et sans cœur ? Il doit bien en avoir des bienfaisants… comme toi, car jusqu’à présent tu ne m’as pas lacéré le corps de tes griffes. Et j’espère que tu ne vas pas le faire maintenant."

Ah, cette redoutable question qui réveille d'autres préjugés sur nous et nos amis solitaires. Personnellement je ne suis pas toujours agressive et sans cœur, des fois j'ai besoin de trouver quelqu'un avec qui parler et échanger des opinions diverses et variées. Peut-être pourront nous devenir amies ? Je ne comptais pas la lacérer de mes griffes, je ne le fais qu'avec les chats qui soit me méprises, soit croient que je ne suis qu'une faiblarde et qui portent le premier coup.

Avec une voix douce et calme je répondis a rivière :

" Si ils sont comme ça c'est qu'ils ont subit quelque chose qui les ont marqué, comme moi par exemples et qu'ils veulent prendrent leurs revanches sur la vie. Et ainsi marqué les autres comme ils l'ont été Personnellement je ne ma bat pas pour rien."

Tout en me disant que je ne prendrait pas ma revanche sur la vie car je ne la méprise pas tant que ça et maintenant que je suis libre, autant en profiter quand même...
Comme Plume d'Hirondelle est très curieuse et a garder ce trait de caractère de quand la jeune chatte était une minuscule chatonne livrée a elle même dans la forêt sombre et dangereuse.

Je daignait quand même lui poser quelques questions :

"Est-ce que tu peut choisir d'avoir des chatons ou pas dans ton clan ? Est-ce que tu peut entrainer des chats ? Et puis, as tu un compagnon ?"

Plume d'Hirondelle a cet instant se mit à se coucher puis se mit sur le dos, découvrant son ventre.

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Plume d'Hirondelle la regarda longuement. Elle paraissait réfléchir à toute vitesse. Son esprit était peut-être tiraillé par la question, comment savoir ce que pensait un solitaire ? Mais après tout, pourquoi les solitaires étaient traités à part ? Ils sont des chats, après tout... avec juste des coutumes différentes...

La chatte blanche répondit d'une voix étonnement calme et douce :

" Si ils sont comme ça c'est qu'ils ont subit quelque chose qui les ont marqué, comme moi par exemples et qu'ils veulent prendrent leurs revanches sur la vie. Et ainsi marqué les autres comme ils l'ont été Personnellement je ne ma bat pas pour rien."

Rivière d'Ombres ferma les yeux. A nouveau cette histoire de vie marquante, de passé choquant, de mort et de vengeance. Pourquoi le monde était-il fait de morts et d'êtres qui ne sont là que pour très peu de temps ? A quoi bon vivre, alors, si nous mourrons de toute façon ? Si tous nos efforts sont vains ? Rivière ne connaissait pas la mort et la douleur morale. Enfin, très vaguement. Son frère était mort à la naissance. Mais elle ne le savait que selon les dires de ses parents, elle ne s'en souvenait pas et ne pouvait donc pas ressentir une tristesse profonde, puisqu'elle n'avait aucun souvenir de lui.

Néanmoins, la chatte de Clan ouvris les yeux lorsque la solitaire demanda avec toujours cette intonation curieuse :

"Est-ce que tu peut choisir d'avoir des chatons ou pas dans ton clan ? Est-ce que tu peut entrainer des chats ? Et puis, as tu un compagnon ?"

La chatte grise regarda Plume d'Hirondelle avec des yeux ronds, très surprise par la question. Pourquoi lui demandait-elle cela? Pensait-elle réellement que les chats dans les Clans étaient sous la pression du chef, qu'ils ne pouvaient pas choisir leur vie ? Rivière répondit tout de même gentiment :

"Oui, tu peux entraîner des chats qui deviendront des guerriers à leur tour... j'ai moi-même un apprenti, il s'appelle Nuage de l'Ouragan. Et mon compagnon est Chute d'Eau. C'est le lieutenant du Clan de la Rivière. Et pour les chatons..."

Rivière s'interrompit un instant, gênée. Comment pouvait-elle lui avouer son désir sans paraître brutale ? Elle décida tout de même de se lancer.

"J'ai une fille adoptive. Nuage d'Orchidée. Et je t'avoue que j'aimerais beaucoup avoir des chatons, mais je ne sais pas si Chute d'Eau accepterait. Il en a déjà, car il a eu une compagne par le passé qui est morte en donnant la vie à ses chatons. Pour le réconforter, je me suis rapprochée de lui et..."

Elle estima qu'il n'était pas nécessaire de continuer. Plume d'Hirondelle n'était pas bête. Elle comprendrait.

"Mais pourquoi me poses-tu toutes ces questions ? Dans les Clans, nous sommes tout de même libres de choisir notre vie et nos sentiments.

La chatte marqua une courte pause avant de dire à Hirondelle en la regardant dans les yeux :

"on nous apprend, lorsque nous sommes chatons, que les solitaires sont agressifs et sans cœur ; qu'ils ne peuvent pas aimer. Mais je n'y crois pas. Après tout, vous êtes des chats, comme nous, alors pourquoi seriez-vous si différents ?

Nouvelle pause. Rivière d'Ombres se sentait bien après avoir révélé tout ce qu'elle avait sur le cœur à propos des solitaires.

"Tu sais... mes parents sont aussi des solitaires. Ils vivent quelque part, vers l'Ouest du Clan du Vent. A vrai dire, je ne me souviens plus trop de notre abri. Je suis partie lorsque j'avais six lunes.

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Oui, tu peux entraîner des chats qui deviendront des guerriers à leur tour... j'ai moi-même un apprenti, il s'appelle Nuage de l'Ouragan. Et mon compagnon est Chute d'Eau. C'est le lieutenant du Clan de la Rivière. Et pour les chatons..."

Quand la jeune chatte qui venait d'un clan évoqua cette première réponse, elle ne finit pas sa phrase, comme si, elle désirait vraiment fondé une famille, avoir des petits et les voir jouer dans un camp bien protégé... Non. Plume d'Hirondelle ne pouvait pas se résoudre à cela. Les chats de clans lui ont laissé une très mauvaise enfance et en se moquant d'elle, ont constitué sa haine envers les reines qui la rejetait et la traitait comme si s'était la plus horrible de tout les clan depuis la nuit des temps.

"J'ai une fille adoptive. Nuage d'Orchidée. Et je t'avoue que j'aimerais beaucoup avoir des chatons, mais je ne sais pas si Chute d'Eau accepterait. Il en a déjà, car il a eu une compagne par le passé qui est morte en donnant la vie à ses chatons. Pour le réconforter, je me suis rapprochée de lui et..."

Mais pourquoi cette jeune fille me confiait ses sentiments profond ? Se pouvait t'il que une guerrière lui faisait ne serais-ce qu'un peu confiance et lisait en elle en tant qu'amie ? Cette hypothèse fit sourire la jeune chatte beige et grise tigrée car, même si Hirondelle n'aime pas les chats de clan et autres domestique, qui la dérange et manque d'agressivité, la perspective d'avoir une amie potentielle est une des rares choses qui mettent une once de bonheur dans sa vie. Si sa camarade pouvait se rapprocher de chats dans son clan, pourquoi ne pourrai t'elle pas se rapproché de rivière d'Ombre, avec qui Hiron' s'entends assez bien.

"Mais pourquoi me poses-tu toutes ces questions ? Dans les Clans, nous sommes tout de même libres de choisir notre vie et nos sentiments."

Si comme le disait la jeune chatte dont le pelage semblait n'être qu'une ombre claire dans les ténèbres envahissantes, la vie pouvait être choisie, moi, une solitaire ne me retrouverais pas a faire ami-ami avec une insignifiante à mes yeux, guerrière de la rivière. Mais pourquoi ne pas être comme tout les autre, Plume d'Hirondelle ? Pourquoi ne pas rechercher pour but dans la vie que le bonheur et la famille, et ainsi vivre heureux, ou presque, pour ne pas avoir a réfléchir et vivre sans pensez, sans vivre sa vie vraiment. Est-ce que le fait de pouvoir vivre vaut vraiment qu'ont le gaspille égoïstement, a ses seules fins ?

"on nous apprend, lorsque nous sommes chatons, que les solitaires sont agressifs et sans cœur ; qu'ils ne peuvent pas aimer. Mais je n'y crois pas. Après tout, vous êtes des chats, comme nous, alors pourquoi seriez-vous si différents ?"

Tout en me regardant dans mes yeux clair, qui ne mentent jamais, la chatte semblait se libérer de toute les choses qu'elle devait garder au plus profond d'elle même, cachant a ses camarades de tanières, ses sentiments cachés...

Pourquoi croyait t'elle que je suis gentille moi ? Je ne suis pas du tout gentille, je suis même méchante. Je ne semble pas méchante mais j'essaye de l'être juste avec des actes et des discours.

Quand j'allais enfin lui répondre, Rivière lança :

"Tu sais... mes parents sont aussi des solitaires. Ils vivent quelque part, vers l'Ouest du Clan du Vent. A vrai dire, je ne me souviens plus trop de notre abri. Je suis partie lorsque j'avais six lunes"

Hirondelle lui répondit alors, en se demandant qu'elle serait les prochaines questions auxquelles la solitaire devrais répondre :

"Ils peuvent aimer, mais il faut seulement qu'il le veuille encore... Et nous somme différents en aucun cas, seules nos paroles et nos idées diffèrent..."

"Tu devrais connaitre la vie de solitaire mieux que moi, car tu a vécu plus longtemps en tant que tel."

En ponctuant ses simples paroles, je détourna le regard de rivière d'ombre et regarda vers un bosquet d'aubépine qui poussait entre les vielles pierres de cette demeure de bipède qui ne sert plus qu'a chasser du bon gibier, de nos jours mais qui me faisait frissonner a chaque fois.

//En cours //

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