Sereine Averse Guerrière
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| Sujet: La soirée d'Anniversaire [Pour le GothiBirthday] Ven 7 Juin - 4:35 | |
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La soirée d’anniversaire GothiBirthday La jeune femme savait qu’elle fêterait son vingt-cinquième anniversaire le soir même, elle s’attendait donc à tout en rentrant chez elle. Son fiancée l’aimait vraiment et sa meilleure amie adorait les fêtes. Elle n’avait donc aucun doute sur la soirée qui s’annonçait, bien qu’elle n’en ait pas entendu parler. Elle songeait donc qu’ils lui avaient préparé un anniversaire surprise. C’était parfaitement logique, après tout. En conséquence de quoi elle chantonnait, marchant au même rythme de la musique qu’elle avait lancée sur son Ipod. Elle aimait beaucoup la musique, principalement le groupe Muse, dont elle écoutait justement une chanson. Les basses et la voix du chanteur l’envoûtaient, d’ailleurs, son fiancé disait souvent qu’il n’aimait pas Mattew Bellamy – le chanteur du groupe – et qu’un jour, il le tuerait afin que sa future femme lui soit rendue. Elle riait toujours à cette blague, bien qu’il la fasse régulièrement. Et ce soir-là, elle était particulièrement de bonne humeur, dans l’attente de la soirée, qu’elle pressentait mémorable. Simplement, elle n’imaginait pas à quel point elle le serait. Elle sortait de son travail car, même en une telle date, elle avait choisi de venir. Après tout, elle aimait ce qu’elle faisait et elle n’était pas fainéante. De plus, l’équité entre les hommes et les femmes de cette entreprise n’était que rarement respecté, c’était l’une des raisons qui la faisait travailler dur. Elle voulait que le dur labeur qu’elle accomplissait soit reconnu et apprécié à sa juste valeur. D’ailleurs, celui de ses collègues – au féminin surtout – aussi ! Toutes s’investissaient beaucoup sans qu’on le reconnaisse pour autant. Songeant à cela, le sourire qu’elle arborait depuis qu’elle avait quitté le laboratoire avait disparu. Comme elle approchait de chez elle, il revint assez vite. La chanson se termina et une autre s’enchaîna, toujours du même groupe. Elle s’appelait Cassandre, bien que tout le monde la surnommât Cassie, avait tout juste vingt-cinq ans et était fiancée à un bel homme qu’elle aimait de tout son cœur et dont les sentiments étaient réciproques. Ses amies et elle se connaissaient depuis tant d’années, pour la plupart, que leur entente était parfaite. Elle vivait dans une banlieue aisée de la capitale française, dans une maison avec un minuscule jardin où des plantes survivaient à grand-peine, bien qu’elles soient régulièrement arrosées. Elle adorait la musique, les couleurs vives, les oiseaux, les félins et les orchidées. En bref, elle menait une vie merveilleuse et elle était heureuse. D’ailleurs, elle ne se plaignait pas le moins du monde, au contraire, elle souriait. Bien sûr, sa vie n’était pas entièrement rose. Par exemple, son grand-père était très malade et au crépuscule de sa vie, elle rencontrait plusieurs soucis à son travail, s’était récemment disputée avec l’une de ses meilleures amies, sortait tout juste d’une mauvaise maladie qui l’avait clouée au lit pendant trois jours, etc. Elle s’était coupé le doigt avec une feuille de papier dans la matinée et n’avait plus eu de papier toilette à midi. En clair, Cassie menait une vie classique, qui mêlait les joies et les malheurs. Néanmoins, elle était particulièrement heureuse en cette soirée et avait oublié ses problèmes. Elle composa le code – ils vivaient en réalité dans un ensemble de plusieurs maisons, donnant sur une cour commune et à laquelle on accédait après avoir composé ledit code – et s’avança dans la cour. Elle fut quelque peu surprise de ne croiser personne et de voir de la lumière dans sa chambre, mais se dit qu’il s’agissait d’un leurre. A tous les coups, elle pousserait la porte et serait accueillie par un tonitruant « Joyeux Anniversaire », clamé par tous ses amis et sa famille. Elle s’y préparait déjà, ou plutôt s’apprêtait à se boucher les oreilles, lorsqu’elle ouvrit la porte. Pas un bruit. Elle en fut encore surprise et appela : -Arthur ? C’est moi, je suis rentrée. Arthur était le nom de son fiancé. Il lui répondit un vague « Salut ». Elle ne comprit pas, mais ne s’en formalisa pas. Elle jeta un coup d’œil dans le frigo, certaine de trouver une bouteille de champagne ou un gâteau. Peut-être même les deux. Mais elle ne trouva rien. Enfin si, un beurre à moitié entamé, deux œufs, une bouteille de lait, du ketchup et de la mayonnaise ainsi qu’un yaourt solitaire et une unique tranche de jambon. Ah, okey ! Elle rentrait chez elle le soir de son anniversaire, après une journée de travail, son petit ami ne se donnait pas la peine de descendre la saluer et, pour couronner le tout, le réfrigérateur était vide. Elle souffla agacée. Puis elle décida de se prendre une douche – elle se rhabillerait après, au cas où – et de se faire belle. Elle prit le chemin de l’escalier, dont elle monta les marches tranquillement, après avoir lancé son sac sur la table du salon. Elle alla ensuite dans sa chambre, embrassa tendrement son fiancé qui lisait tranquillement allongé dans leur lit et passa dans la salle de bain attenante. Elle se déshabilla après avoir allumé la douche pour laisser chauffer l’eau. Une fois entrée sous l’eau brûlante, elle se savonna et se lava les cheveux avec soin. Elle sortit finalement, après une longue douche qui l’avait calmée de ses inquiétudes. Elle enfila de jolis sous-vêtements – il se passerait forcément quelque chose en ce soir si spécial pour elle – et se choisit une tenue. Ayant hésité entre deux chemises, très semblables, elle en enfila finalement une, passa ses jambes dans un jean slim et se maquilla, joliment mais en restant discrète. Elle espérait encore qu’il se serait passé quelque chose lorsqu’elle ressortit. Mais non, rien. Elle commençait à désespérer lorsqu’elle se dit qu’elle leur laissait une dernière chance. Elle proposa à Arthur de l’accompagner faire des courses, mais il rechigna et elle le laissa seul avec son livre. Ayant enfilé un manteau long malgré la douceur du soir, elle se saisit de son portefeuille et claqua la porte derrière elle. C’était sa manière de le fermer, aussi ne se poserait-il aucune question. Elle l’imagina, un talkie-walkie dans la main, appeler les invités pour leur dire « C’est bon, elle est partie, vous pouvez venir ! ». Cela la fit rire toute seule. Elle hésita mais, se rappelant le vide de leur frigo, elle décida de prendre sa voiture. Elle alla ensuite jusqu’à la grande surface la plus proche et fit suffisamment de courses pour que, si leur maison était attaquée, ils puissent tenir deux semaines sans se rationner. Satisfaite, elle paya et rentra. Elle s’essouffla à ranger activement tous ses achats, mais, de toute manière, il n’y avait rien de nouveau chez elle. Il était 19 heures 30, bientôt, et son petit ami, ainsi que tous ses proches avaient oublié son anniversaire. Elle eut envie de pleurer. Comment pouvait-il lui faire ça ? C’était trop injuste ! Elle retint ses larmes afin de ne pas ruiner son maquillage et pour ne pas qu’Arthur se pose de questions. S’il avait oublié, elle voulait qu’il s’en rende compte seul et qu’il s’excuse. Limite en se mettant à genoux ! Mais elle refusait de pleurer pour cela, c’était trop futile. Surtout à ce moment-là de la soirée. Après tout, il pouvait encore se passer n’importe quoi ! Elle devait néanmoins se l’avouer, elle n’y croyait plus tellement. Ils avaient manqué les meilleurs moments pour lui faire une surprise ! Soudain, une pensée lui vint. Et si c’était justement au moment où elle n’y croirait plus que Lia – sa meilleure amie qui avait l’avantage d’avoir un prénom incroyablement long, ce qui avait d’ailleurs lancé leur amitié en sixième – bondirait en criant quelque chose du type « Allez, arrête de bouder ! C’est ton anniversaire, c’est la fête ! ». Oui, c’était bien son genre, elle ne devait pas se laisser abattre, sinon elle jouerait son jeu. Un sourire mutin naquit sur ses lèvres. Parfait, elle allait continuer comme si de rien n’était cette soirée tranquille. Et celle-ci commençait par un repas suffisamment léger pour le cas où il y aurait à manger derrière. Elle sortit de quoi faire des Tortillas du frigo et fit chauffer les plaques. Alors qu’elle sortait un bol pour le guacamole, Arthur descendit les marches, un début de smoking enfilé sur ses épaules. Elle fut très surprise, mais lui fait son nœud de cravate sans laisser paraître son étonnement. Celui-ci lui demanda : -Mais qu’est-ce que tu fais ? On va manger chez Justine et Paul, ce soir. Quoi ? C’était à cause d’eux qu’elle n’avait pas de fête d’anniversaire ? Elle se renfrogna, mais il ne s’en rendit pas compte. Elle rangea rapidement tout ce qu’elle avait sorti et se déclara prête. Il l’embrassa et déclara en riant que, pour une fois, ce serait lui qu’on attendrait. Elle riposta en s’exclamant qu’elle était souvent en retard, certes, mais de pas longtemps. Il rit et elle lui sourit en retour. Ce rire, elle l’adorait. Ce rire mettait du soleil dans sa vie. Elle n’en voulait plus, ni à Arthur, ni à Lia. Elle n’avait pas de fête ? Tant pis, ce serait le lendemain. Ou le surlendemain. Elle faisait confiance aux deux jeunes gens pour lui préparer une soirée mémorable, ils ne l’avaient jamais déçue, bien que cette soirée eût failli devenir la première fois. Elle afficha donc un grand sourire et remonta en voiture, côté passager. Arthur les conduisit à bon port d’une main sûre, tout en discutant joyeusement avec celle qui partagerait sa vie. Leur amour était si fort ! Et elle était si heureuse de l’avoir rencontré ! Cela s’était passé au laboratoire. Elle y travaillait en tant que secrétaire. La crise, toujours la crise. Elle avait fait des études scientifiques, mais c'était le seul travail qu'elle avait trouvé. Certes, il s'agissait d'un laboratoire d'analyses médicales, donc dans le même cadre que ses études, mais ce n'était pas ce qu'elle aurait désiré. Cependant, elle n'avait pas fait la difficile et avait accepté. Elle se disait que, si elle trouvait quelque chose de mieux, elle changerait de travail. Finalement, elle avait arrêté ses recherches. Et elle en avait été heureuse lorsque le laboratoire avait engagé un autre bio technicien, jeune et beau garçon. Elle avait flashé sur lui, elle devait le reconnaître. Elle avait rêvassé de lui pendant deux mois, discutant avec lui autant que possible et souriant à tout bout de champ. Oui, elle en était tombée amoureuse, elle le reconnaissait. Et elle avait soupiré dans son dos – en réalité, alors qu'elle se croyait discrète tout le laboratoire, Arthur excepté, était au courant de ses sentiments – durant tout ce temps. Un soir, alors qu'elle allait à sa voiture, elle le vit l'attendre. Elle vivait encore chez ses parents, à vingt-trois ans, avec son frère et sa sœur, puisqu'elle était l'aînée de la famille. Lorsqu'il l'avait invitée à manger, elle leur avait rapidement envoyé un sms, après avoir accepté sur le champ, aux anges. Ils sortaient ensemble depuis ce soir-là, deux ans auparavant. Ils vivaient ensemble depuis un an. Et il y avait six moins qu'il avait fait sa demande en mariage. Le couple parfait. Arthur ne ronflait pas – détail important. Il était intelligent. Il ne la sous-estimait pas. Il l'adorait. Certes, il était jaloux et possessif (elle devait toujours surveiller ses relations avec la gent masculine, si elle ne voulait pas qu'il aille leur remonter les bretelles). Il était mignon, certes, mais dans le genre intellectuel. C'était son genre : blond, lunettes, fin mais solide sans être très musclé, réfléchi et amusant. Il avait un assez mauvais humour, mais Alice, la sœur de Cassie, l'avait aussi. La jeune femme y étant habituée, elle riait donc à ses jeux de mots et ses anecdotes. Elle était également en admiration devant lui. Elle l'aimait tellement que cela s'apparentait à cela. Lorsqu'on lui faisait remarquer, on la comparait toujours à l'une de leurs anciennes amies, folle amoureuse de son mari actuel depuis le lycée, au point de n'avoir plus fait attention à ses amies. Elle ripostait en disant qu'ils étaient parfaitement heureux – elle venait d'avoir un enfant – et qu'elle avait remarqué ces erreurs. Donc aucun souci. Sa mère était aussi passionnée par le fiancé de Cassie. Elle était heureuse qu'elle se soit trouvé quelqu'un d'aussi bien. Son père l'avait accueilli d'une franche poignée de main et, depuis, les deux hommes s'entendaient très bien. Sa sœur, elle, l'adorait tout autant, mais elle l'appréciait comme un ami. Son frère, lorsqu'il ne travaillait pas, ne s'entendait pas mieux que cela avec Arthur, mais ils restaient courtois et détendu en sa compagnie. Arthur était fils unique, mais sa mère adorait Cassie encore plus que la propre mère de la jeune femme aimait son futur gendre. Son père l'acceptait très bien, même s'il était assez taciturne et qu'il était souvent compliqué de comprendre ses émotions. Les deux familles entretenaient de très bonnes relations. Et le couple était parfaitement heureux. La voiture avançait toujours, alors que Cassie se rappelait ces détails de sa vie. Elle adorait sa famille et avait été profondément soulagée qu'Arthur soit si bien accepté. Justine et Paul étaient deux amis, l'un rencontré à la fac par Arthur, l'autre étant devenue patiente du laboratoire. Paul et Arthur s'entendaient très bien et c'était grâce au jeune bio technicien qu'ils s'étaient rencontrés. Justine s'était liée avec Cassie et les soirées étaient donc très sympathiques. Elle était toujours inquiète de sa soirée d'anniversaire, mais aussi heureuse de se rendre chez leurs amis. Ses sentiments luttaient en elle et elle hésitait sur la conduite à tenir. Totalement déconnectée de la réalité, elle ne vit pas son fiancé contourner une place et prendre une autre direction que celle qui menait chez leurs amis. Connaissant très bien chaque recoin de la ville, elle ne remarquait rien. Les endroits lui étaient tous familiers pour que, si elle ne regardait pas attentivement, elle ne remarque rien. De plus, Arthur avait une explication toute prête. Il s'arrêta finalement au bord de la route, au bord de la Seine. Il alla lui ouvrir la portière alors qu'elle s'étirait, endormie par le trajet. Il lui tint la main alors qu'elle s'étonnait de se trouver là. Sans dire un mot, malgré l'avalanche de questions qu'elle lui lançait, il la mena jusqu'à un bateau. Elle ne savait pas si elle devait avoir peur ou s'il y avait une raison. Elle penchait sur la seconde solution, car elle le connaissait trop pour qu'il lui veuille du mal. Tout anniversaire oublié, elle s'inquiétait. Le bateau était noir, à peine éclairé par la lueur déclinante du soir. Elle voyait des silhouettes, sans pouvoir les reconnaître. Où la menait-il. Il lui fit monter quelques marche puis s'arrêta net. Il la fit tourner d'un quart de tour, et elle eut la peur de sa vie – au moins. En effet, toutes les lumières s'allumèrent d'un coup, l'éblouissant totalement, alors que ses yeux étaient habitués à la faible luminosité qui régnait. Elle crut qu'en plus de devenir aveugle, elle finirait sourde. Car toutes les personnes qu'elle n’avait su reconnaître hurlèrent un « Joyeux anniversaire » particulièrement sonore. Elle fit donc un bond de trois mètres en voyant cela. Son sursaut fut tellement fort qu'elle faillit tomber, rattrapée au dernier moment par son fiancé. Persuadée qu'il se tramait quelque chose de mal (trafic de drogue ? Otage?), elle avait réussi à oublier son anniversaire. Elle avait eu raison de supposer qu'il y aurait une fête surprise, car Lia se jeta dans ses bras, l'embrassant sur les deux joues, un immense sourire aux lèvres. En fait, elle était à moitié morte de rire à cause de la peur qu'elle lui avait causé. Cassie lui hurla dessus pendant cinq minutes alors que sa meilleure amie essayait de calmer le fou rire qui montait en elle. Finalement, Alice et le reste de sa famille lui sautèrent dessus à leur tour, réclamant son attention. Ils lui souhaitèrent une bonne soirée, lui remirent leurs cadeaux, qu'elle failli faire tomber tant ils occupèrent ses bras, et partirent, expliquant qu'ils « laissaient les jeunes s'amuser entre eux ». Cassie n’eut pas le temps de protester qu'ils fuyaient déjà. Fuyait était un grand mot, mais c'était ainsi qu'elle les vit. Ses amis l'entourèrent, lui coupant la vue. Mais l'euphorie était telle qu'elle oublia vite ses parents, prise par les cadeaux, les remerciements et les bises qui s'échangeaient. Arthur restait à côté d'elle, Lia s'agitait dans tous les sens, secondée par Alice qu'elle avait enrôlée de force comme assistante. La décoration était incroyable. Il y avait de la lumière partout (Alice ayant refusé qu'elle mette des bougies, de peur des possibles incendies et Lia avait approuvé), des tables garnies sur les longueurs et une grande quantité de chaises sur les largeurs. Dans un coin, une énorme sono diffusait de la musique, choisie par un DJ, lequel se cachait sous son casque. Il y avait aussi du crépon et des guirlandes. Cassie n'aurait d'ailleurs pas été surprise de voir un sapin, mais on était en juin, donc ce n'était pas tout à fait adapté. La salle n'était pas très basse, pour une péniche, ce qui était plutôt agréable. Elle pressentait qu'ils auraient eu assez chaud, sinon. Il y avait aussi des fleurs artificielles, des billes plates et des diamants – qu'elle savait faux car elle les reconnaissait, ils les mettaient sur les tables pour donner une impression de chic aux fêtes, chez leur mère. Le tout donnait une impression de classe et de sympathique qui mettait à l'aise. Lia avait dû se démener ! Cassie adorait vraiment. La fête se déroulait tranquillement. Les nombreux invités, environ une soixantaine entre dix-huit en trente ans, discutaient joyeusement, dansaient un peu malgré l'heure et piochaient dans le buffet. Cassie avait croisé son frère, une assiette pleine de blinis recouverts de saumon ou des toasts au foie gras. En voyant cela, cassie s'était demandée combien avait coûté la fête. Lia l'avait rassurée en disant que ses parents en payaient une grosse partie et que, de toute manière, elle n'aurait pas quelque chose d'aussi gros avant ses trente ans, ce qui lui laissait le temps d'économiser. Cassie se demanda comment lui rendre la pareille. Elle s'était donné à fond pour lui faire une fête magnifique. Et c'était son anniversaire à elle dans trois jours. En effet, elles n'étaient nées qu'à trois jours d'écart. Lia disait en riant que ce n'était pas pour rien qu'elle étaient meilleures amies, à chaque fois qu'elles tombaient sur ce genre de détail étonnant. Cassie s'angoissait à se demander comment elle ferait. Là, pour égaliser une telle fête, elle allait devoir lui faire tirer un feu d'artifice ! Soudain, en pensant à cela, une autre idée lui vint, qu'elle ressassa toute la soirée, dès qu'elle avait un moment pour elle, bien qu'elle n'en eut que peu. Ils dansèrent toute la nuit et burent. Ils étaient jeunes, ils avaient la vie devant eux, ils en profitaient. Elle n'en était pas fière, mais elle le reconnaissait. Bon, encore, elle n'était pas particulièrement fan d'alcool, alors elle avait simplement bu le verre de champagne lors du toast que Lia et Arthur avaient porté en son honneur. Les bulles pétillantes étaient agréables, l'odeur était agréable, mais le goût l'était beaucoup moins à ses yeux. Elle termina donc la soirée au jus de pomme, Coca et Ice Tea. Elle appréciait être sobre, car cela avait plusieurs avantages. Elle n'avait jamais eu la gueule de bois et n'avait jamais fait des choses qu'elle regrettait par la suite. Elle surveillait donc tout le monde, remplaçant doucement les bouteilles par des boissons non-alcoolisées, ne souhaitant pas que sa fête tourne au n'importe quoi. Mais Lia avait, encore une fois tout prévu, et il n'y avait que peu d'alcool en réserve, obligeant les invités à se rabattre sur de meilleures boissons, pour leur santé. La fête sa passa donc à merveille, du point de vue de chacun. Cassie était aux anges, elle flottait sur un nuage rose, ravie d'avoir un tel présent. A propos de cadeau, lorsqu'elle ouvrit les siens, elle découvrit que certains de ses amis étaient assez... Mal tournés. Certains objets ne seraient pas utilisés, elle l'espérait du moins. Mais elle avait aussi reçu des livres, de la musique, un nouvel ordinateur, etc. Arthur déclara qu'elle aurait son cadeau plus tard, et tout le monde le regarda avec deux yeux curieux. Il ne révéla cependant pas la nature de ce qu'il allait lui offrir et personne ne sut le moindre détail. Finalement, chacun rentra chez soi. Lia et Cassie rangèrent, aidées par Arthur et Alice. Cette dernière rentra assez vite, déjà qu'il était tard, elle ne voulait pas aggraver les choses... Ils terminèrent à trois. Aux alentours de trois heures du matin. Ils se séparèrent. Lia rentra chez elle et Cassie ramena son fiancé chez eux. Il lui déclara qu'il lui offrirait son cadeau le lendemain. Ils se couchèrent alors et dormirent comme des loirs, blottis l'un contre l'autre. Cassie se sentait parfaitement heureuse ainsi. Elle se sentait chanceuse, elle trouvait qu'elle avait un petit ami, une meilleure amie, une famille et des amis en général, absolument géniaux. Elle aimait sa vie telle qu'elle était et ne désirait rien changer, sur le moment. Elle s'endormit, épuisée.
Au matin, elle découvrit que son cadeau était un petit chien. Doté de deux yeux très bleus, son pelage était blanc et noir. Très étrangement, son arrière-train était ébène, tout comme sa queue. Son poitrail était blanc, ses épaules et l'épaisse fourrure qui lui faisait comme une crinière, également. C'était un mâle joyeux et curieux qui fouinait un peu partout. Il se révèlerait probablement loyal, intelligent mais difficile à dresser. Une raie blanche passait entre ses yeux, sur sa tête noire. Elle hésita longuement et se décida. Elle choisit de le nommer Ciel, tout simplement. Cela lui rappelait la couleur de ses yeux, elle aimait beaucoup. Ils allèrent ensuite faire des courses, pour ce nouveau chien qu'ils avaient désormais, puisque ni l'un ni l'autre ne travaillait. Après avoir fait acquisition d’un paquet de croquettes, d’un collier réglable, d’une laisse et de gamelles. S’ils avaient oublié quoi que ce soit, ils pouvaient revenir. En rentrant, ils notèrent que le chien s’était déjà un peu habitué. Mais il était tout jeune, il s’y ferait très vite. Cassie fit part à son fiancé de ses projets pour l’anniversaire de Lia. Elle devait absolument lui rendre la pareille après une telle fête ! Et elle savait déjà ce qu’elle lui offrirait. Seulement, elle devait encore trouver un moyen de le mettre en place. Elle fit une courte liste des personnes les plus proches amis de Lia. Ils ne devaient pas être trop nombreux, pour le coup. Ils étaient déjà trois, mais elle en choisit encore cinq autres, parmi les personnes qu’elle aimait le plus. Une fois cette tâche effectuée, elle se déclara satisfaite et les appela pour leu fixer un rendez-vous. Tous répondirent présent pour le soir-même , dans un restaurant que tous connaissaient. Elle devait leur en parler, avant de s’occuper des autres préparatifs. On était jeudi. Il serait donc idéal de le fêter dimanche, d’où l’urgence. Ce serait le lendemain de son anniversaire, mais ils auraient tous quartier libre, par rapport à leur travail. Elle espéra que leurs amis ne seraient pas occupés. Avec Arthur, ils se rendirent au restaurant. Deux de leurs amis attendaient déjà, discutant tranquillement. Les autres arrivèrent les uns après les autres, seuls ou par petits groupes de deux ou trois. Cassie invita tout le monde à entrer. Ils s’installèrent, commandèrent et discutèrent. Tous ensemble, ils mirent au point les détails de la fête. Seuls deux n’étaient pas certains de venir, mais promirent de tout faire pour se libérer. La soirée s’acheva tranquillement et, après leur courte nuit de la veille, ils se couchèrent tôt.
Les journées s'écoulèrent tranquillement jusqu'au dimanche. Cassie avait prévenu sa meilleure amie qu'elle lui ferait une surprise particulière pour son anniversaire. Ce serait une surprise dans la mesure où elle ignorait ce qui se tramait. La jeune femme avait menacé de mort horriblement douloureuse celui qui la mettrait au courant des détails de la fête. Comme elle était très capable de s'énerver, chacun avait suivi à la lettre ses consignes et, le dimanche venu, tout était fin prêt, malgré le court délai dont ils avaient bénéficié. Finalement, chacun avait pu se libérer et la journée s'annonçait très belle. Le soleil brillait dans le ciel, seuls de rares nuages cotonneux se risquaient à habiter ce ciel pur qui annonçait l'été. Les températures monteraient jusqu'à vingt-cinq degrés – l'âge de Cassie et Lia, était-ce un présage ? – ce qui serait très agréable, mais pas insupportable. Cassie et Arthur allèrent chercher Lia directement chez elle, afin qu'elle ne sache rien de leur destination. Ils lui bandèrent les yeux, également, car elle connaissait trop bien le coin pour qu'ils se risquent à ce qu'elle comprenne leur surprise. Ils roulèrent donc tranquillement, afin de ne pas donner la nausée à celle dont c'était l'anniversaire, jusqu'à leur destination. Une fois arrivés, Cassie aida sa meilleure amie à descendre de la voiture et tous leurs amis les entourèrent. Puis la jeune femme ordonna à sa meilleure amie de fermer les yeux, ce qu'elle fit, puis lui ôta le bandeau. Ainsi, Lia ouvrit les yeux sur un parc d'attraction. Car c'était la surprise de Cassie : une journée das un parc d'attractions, avec leurs plus proches amis. Elle sauta de joie, car elle adorait cela, et embrassa tout le monde. Certains avaient des cadeaux en plus et Cassie les invita à tout déposer dans le coffre, avec la glacière qui contenait le pique-nique. Ou, du moins, une partie du pique-nique, car il s'étaient répartis les choses à apporter. Ils firent la queue, assez longuement, elle devait le reconnaître. Mais finalement, les longues durée de ces attentes passèrent vite, grâce aux discussions incessantes entre les amis. Ils purent essayer nombre d'attractions, du grand huit aux chaises volantes, en passant par les auto-tamponneuses et les manèges. Ils avaient fait un maximum d'attractions, y compris celles qui n'étaient normalement pas pour eux, simplement pour s'amuser. Quand ils se retrouvèrent sur des chevaux qui montaient et descendaient en cercle dans un manège pour enfants, Arthur les mitrailla de flashs avec son appareil photo, déclarant que ça ferait des souvenirs géniaux. A la fin de la journée, après une pause aux alentours de treize heures pour déjeuner, ils rentrèrent chez eux. Le soleil brillait encore fort, malgré l'heure, car on était au mois de juin. Les journée s'allongeaient doucement, jusqu'au solstice d'été. Et cette journée-ci avait été merveilleuse. Dans la queue d'un manège à sensation, Lia avait rencontré un jeune homme particulièrement mignon, et ils avaient échangé leurs numéros de téléphone. Cassie avait alors annoncé la naissance d'une histoire d'amour « presque aussi belle qu'avec elle et Arthur ». Lia avait protesté, mais cela avait fini en rigolade générale. Chacun rentra finalement chez soi, conservant de superbes souvenirs de cette journée. L'un de leurs amis avait même gagné un poisson rouge et soupira qu'il devrait acheter un aquarium, mais tout le monde devina aisément qu'il était ravi comme un gamin auquel on offrait un train électrique complet à Noël. Lia remercia chaudement tout le monde pour un tel cadeau et Cassie répliqua qu'elle lui devait bien cela après la soirée de son propre anniversaire. Les deux amies s'entendaient chaque jour mieux ce qui les ravissait. De plus, Cassie était persuadée que le jeune homme que Lia avait rencontré serait son futur fiancé. Peut-être même se marierait-elles à seulement quelques jours d'écart, comme leurs anniversaires, qui savait ? Cassie s'endormit le soir-même dans les bras d'Arthur, sans deviner que Lia discutait, au même moment, dans un bar avec ce fameux jeune homme. Code by Lorelei J. Lewellyn sur Epicode. NE PAS RETIRER LE COPYRIGHT. Ecrit par Ombre Lune
Dernière édition par Sereine Averse le Ven 7 Juin - 7:11, édité 3 fois | |
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