Vie animale

Bonjour à vous, et merci d'être venus jusqu'ici pour lire mon texte. Tout, d'abord, sachez que je ne suis pas une experte, mais j'écris beaucoup de petites histoires, nouvelles, et tout :D
J'avais envie de poster celle-ci pour vous, bien que j'en ai déjà fait lire à certaines personnes sur le forum. (Surtout quelqu'un qui aime les histoires tragiques. N’est-ce pas, Brumy ? Désolée, mais celle-là, je ne compte faire mourir personne. :P )

- Oncle Matthieu ?
Seul le silence me répondit. Le manoir était plongé dans un comas presque irréel. Je n'aimais pas beaucoup ce genre de silence, on pourrait croire qu'un son énorme allait éclater d'un moment ou un autre.
- Oncle Matthieu ? Tu es là ?
Je me décidai à avancer dans l'énorme vestibule chargé de statues d'hommes nus et grimpai l'escalier de marbre où dix personnes pourraient monter côte à côte. Mes sandales claquaient dans le silence démesuré jusqu'à ce qu'une sorte de tremblement résonne dans toute la maison. Je m'immobilisai, et le bruit cessa aussitôt. Je fronçai les sourcils et me dépêchai d'aller frapper à la dernière porte du long couloir rouge où étais installé le laboratoire de mon oncle. La porte était fermée à clé, bien sûr. J'allais donc devoir passer par le boyau. Je rentrais dans la pièce d'à côté, ma chambre à coucher quand je viens passer deux trois jours ici en vacances, comme aujourd'hui. Pas besoin d'apporter de valises, je viens tellement souvent qu'on a décidé de transporter ici une partie de ma chambre. Derrière ma porte, ce que personne ne remarque jamais, il y a une grille. Et elle conduit directement au labo. Je détachai la grille dévissée depuis des années et m'engageai dans le conduit étroit. Je devrai avancer à quatre pattes, mais ce n'est pas bien grave. Trente secondes plus tard, je me retrouve dans une pièce aux murs blancs, et dont tous les meubles sont pratiquement morts. C'est sûr qu'à force de supporter des explosions, des produits toxiques versés dessus, et tout le bazar de tout inventeur, ils rendent l'âme. Et au milieu de tout le souk de pipettes, de tubes à essais et de bouteilles, mon oncle, ses cheveux blanc en pétard à cause de la secousse, qui tenait une sorte de casque dans ses mains.
- Oncle Matthieu !
Il sursauta, faillit lâcher son invention :
- Qui est là ?
Il me vit enfin, et se radoucit. Il me fit signe d'approcher. Je regardai son gadget avec curiosité. Comme toujours, ça allait être un casque permettant de rêver d'exactement ce qu'on veut, ou de pouvoir apparemment lire dans les pensées. Malgré tout, j'adore savoir ce qu'il a inventé, et de pouvoir les tester. Il y a des accidents, bien sûr, mais j'en suis toujours sortie indemne.
- Qu'est-ce que c'est, cette fois ?
- Un transformateur.
Okay, un transformateur. C'est bien joli, mais il est censé changer quoi ?
- Heu...Et il transforme quoi ?
Il me regarda d'un air grave, et chuchota :
- Un humain en animal...
J'ouvris de grands yeux. Impossible. On ne peut pas passer comme ça d'un corp humain à animal comme ça, avec un simple casque.
- Mais...C'est impossible ! Enfin, je veux dire, et l'âme ? bafouillai-je en me demandant bien comment il avait pu créer un tel objet.
- En fait, au début, j'avais prévu un casque-rêveur...Et puis, j'ai voulu tester sur un rat. Ca n'a pas marché, et puis...
Il n'achevas pas sa phrase j'avais tout à fait compris qu'il s'agissait d'une expérience ratée, ça ne marchait pas.
- Donc, ça ne marche pas, hein ?
- Mais si ! répliqua-t-il très sérieusement.
- Mais, hésitai-je, complètement perdue. Et le tremblement de terre, tout à l'heure ? Ca n'a pas endommagé la machine ?
- Haaa, ça, c'est quand j'ai... J'ai en quelque sorte activé la machine... Et maintenant y'a un problème...Elle ne peut pas se désactiver, faut que quelqu'un la mette sur sa tête et cela désactive la machine...Mais voilà...
Il la posa sur le bureau droite. Je m'en approchais. Elle ressemblais à un simple bonnet métallique gris. Je la pris, mais Oncle Matthieu me la pris des mains avec un froncement de sourcils. C'est bon, j'ai plus cinq ans, j'allais pas la mettre...Quoique l'idée m'ai tentée...

- Tiens, j'ai fait des pâtes.
Je baissai les yeux sur l'assiette blanche. Un énorme morceau de beurre fondait doucement sur la pyramide de coquillettes. Le fameux beurre aux pâtes que mon oncle me prépare le premier jour. Après, c'est moi qui fait le repas. Mais c'est devenu un peu comme une tradition, alors je laisse passer.
Je mangeais lentement, en pensant au Transformateur. Je n'avais pas dormi de la nuit en y pensant. Je m'étais tournée et retournée en vain puis j'avais renoncé.
J'eus alors un gros bâillement. C'est maintenant que j'avais envie de dormir.
- Tu as mal dormi cette nuit ? me demanda Oncle Matthieu.
- Je n’arrêtais pas de penser à la machine...
Il me regarda gravement. Il s'assit en soupirant :
- Arrête d'y penser. Cette machine pourrait être très dangereuse, pour d'autres gens...
Ma fourchette se stoppa. Je leva les yeux vers mon oncle. Il ne plaisantait pas, je le voyait à son air. Oncle Matthieu est toujours sérieux quand il s'agit de ses inventions...
- Si tu en parles, il se pourrait que des gens mal intentionnés...poursuivit-il. Ils pourraient transformer tout le monde en animal, avoir le contrôle sur le monde entier...
Okay, au temps pour le positif...Je délaissai mon assiette pour réfléchir à cette machine. Devenir animal, ne plus comprendre les humains, ne plus avoir leurs problèmes, leurs besoins... Je me surpris à avoir envie de mettre ce casque. Je secouai aussitôt la tête. Jamais ! C'est trop dangereux !

A SUIVRE !

Tiens, pendant que j'y suis, quelqu'un aurait une idée pour avoir une meilleur explication de la machine ?

Ouaw, c'est super ! *O*
j'ai hâte que la suite vienne, vraiment vraiment hâte ! :P
Tu es vraiment douée !

>>Je croi que je suis FAAN!<<

Pour la machine, j'ai pas d'idée ^^'

Merci soeurette, j'espère que tu ne dis ps ça juste pour me faire plaisir, j'accepte les critiques, du moment que ce n'est pas juste "J'aime pas, l'histoire est nulle !"

Fan ? Mais je croyais que tu étais déjà fan de moi :p