Patte de Gel Journaliste
Chaton
Date d'inscription : 02/10/2011
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PUF : Jelly Bean, Jelly Fish, Mr Jelly, Mr Freeze, Gel douche , Patate de Gel, Cold, Gélatine, Lerdammer, Soupière (HAHAHAHAHAH, j'en ris encore!)
Autre(s) personnage(s) : Plus tard, j'y songe, j'ai déjà un perso en tête mais...patience...
Apprenti ou Mentor : Ma défunte mère, ma seule famille...disparue
Amour : Pourquoi chercher quand je sais que je ne pourrai jamais aimer?
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| Sujet: Petit recueil de fanfics sur le thème de "petits contes de noël" Mer 30 Nov - 5:28 | |
| Une idée m’est venue il n’y a pas si longtemps de faire un sujet regroupant toutes vos petites histoires sur le thème des « contes ne noël » . Des petites fan fics hivernales naïves ou vraiment sérieuses, faites travailler votre imagination ! Je prédis que ce post va faire un gros flop, l’inspiration ne se commande pas, mais j’essaye quand mêêêmeuh, ahahahaha//PAF//. Si une idée vous vient, n’hésitez pas !
- Spoiler:
Quelle introduction peu inspirée !
Voici ma participation, admirez mon style délicat à la "je fonce dans le tas et je casse l'ambiance", mon préféré! : Le froid, la faim, la mort, l’existence ne se résumait qu’à cela, tapis blanc et morne, à perte de vue, percé par de tristes arbres gelés. Le vert n’est plus dans cette triste blancheur où il nécessite de lutter bravement pour survivre. Les plantes endormies, comme tellement d’animaux en la saison de la mort blanche ne faisaient aucun son. Transi de froid, il s’avançait à petits pas, gelé de la tête à la queue. Il ne faisait plus aucune trace dans la neige tellement la saison l’avait amaigri. Il cherchait en vain quelque chose à manger, animal ou végétal, peu lui importait dans cette immensité blanche qui pour lui n’était qu’ombre. Le temps avait semblé s’arrêter dès les premiers flocons, lui aussi endormi par le froid mordant. Il maudissait ce sol monochrome, dont, tout comme la rose, il fallait se méfier de l’apparence. A bout de force, il marchait sans autre but que sa survie, sans se fier de où il posait les pattes, le nez au vent et les oreilles aux aguets, essayant d’ignorer la fatigue et le froid qui lui meurtrissaient les membres. Le vent s’infiltrait entre les trous de sa fourrure d’hiver, le faisant frissonner, la peau à nu à la merci du froid mordant qui l’enveloppait. Dans une prière silencieuse, il leva la tête vers le ciel, implorant de ses petits yeux noirs les Esprits d’En Haut de lui accorder la chance de vivre encore. Il sentit une bouffée d’espoir l’envahir lorsque les nuages s’écartèrent, aussitôt éclipsée lorsqu’un corbeau vint lui cacher le ciel. Son aile noire et immense, signe macabre autant par la dangerosité de l’oiseau que par la peur qu’il exerce avec son maintient et ses plumes de jais. Il sentait la fin venir, la mort l’invitait près de son cœur chaud. Il la sentait le bercer vers ce monde où personne ne pouvait avoir froid, faim, mal, peur. Il se laissa faire, n’opposa aucune résistance. Pourquoi lutter ? Il allait s’abandonner complètement lorsqu’une odeur alléchante le fit sortir des préparatifs de son macabre voyage. Il ouvrit les yeux, la vue brouillée comme après un long sommeil et distingua les racines d’un vieux chêne, l’odeur venait de là. En s’approchant, il remarqua que l’écorce avait été arrachée du sol jusqu’à la hauteur d’un petit rongeur, ses semblables avaient dû, comme lui, se nourrir des peaux de l’arbre pour leur survie. Il baissa le regard en songeant aux extrémités que l’hiver faisait traverser à toute forme de vie. Il s’arracha à sa contemplation, conscient que cette simple vision le faisait souffrir. Le nez au vent, il suivit l’odeur de fraîche verdure jusqu’entre les racines de l’arbre. Là, il faisait bon vivre, la chaleur à laquelle il avait tant rêvé depuis les premières neiges l’enveloppa. Un sentiment d’allégresse le prit, il voulut se mettre en boule pour s’endormir pour toujours dans cette température réconfortante. Il inspira une goulée d’air chaud et sentit à nouveau l’odeur lourde de l’herbe. Soudain, le bruit un mouvement suspect de la végétation de dehors le perturba. La frayeur passée, il songea sans une once d’inquiétude que le vent en était la cause. Il respira une nouvelle fois avec délice les odeurs boisées et naturelles et se mit à scruter l’espace. Là, entre deux rides du bois, il la vit, cette herbe dont il avait presque oublié la forme, la couleur et le goût. Il s’approcha à petits pas, soucieux de faire durer longtemps ce moment pour plus le savourer. La terre presque meuble sous ses pas le réconforta, elle n’avait rien a voir avec le sol gelé et glissant de dehors. Quand il ne fut qu’à une longueur de moustaches de son repas, il sentit une douleur aiguë dans son arrière train, se laissant malgré lui tirer en arrière, sans ne rien pouvoir faire d’autre que pousser de petits cris perçants. Il ne se rendit pas compte que de la neige effleurait son poitrail cendré : une patte griffue s’était déjà abattue sur son cou. Avec un grognement dépité, le blaireau ramena sa patte bicolore vers lui. Il se baissa pour croquer la souris famélique qui venait de tuer. Bien qu’il se soit attendu à ne pas avoir grand chose à manger, le contact si rapide des fins os du rongeur le fit grimacer intérieurement. Il ne mit pas longtemps à nettoyer les restes de son repas et repartit de son pas pesant en direction d’un vieux chêne. L’hiver ne faisait que commencer... Je vous rappèle que vous pouvez poster à la suite de ce message (sans trop abuser dans le flood, evidemment), étant donné que ce sujet est une fanfic commune.
Dernière édition par Patte de Gel le Sam 14 Jan - 8:31, édité 2 fois (Raison : Voyageuh solitaire entouré de mystèèèèère....pardon, modification générale du texte, qui maintenant est beaucoup mieux.) | |
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