Berlioz

Berlioz est issu d'une portée de Trois chatons. Il avait deux sœurs, Plume & Moïra. Elles étaient toutes deux presque identiques, grises, avec le cou & le bout des pattes blanc. De se petit tas de chatons, un seul, était Roux. Un roux chaleureux, resplendissant. C'était Berlioz. Berlioz n'avait connu ni sa mère, ni son père. Ils ont donc appris à se débrouiller seuls dans la forêt, en chassant de petits insectes. Le temps passait vite, et ils avaient déjà 6 lunes. Les 3 chats étaient complices et inséparables. Ils se protégeais les un des autres, s'entraidaient à la chasse, et ne se quittaient jamais. Ils avaient même trouvé une petite grotte où s'abriter. Un jour, Plume tomba malade, c'était le mal vert. Berlioz et son autre soeur, Moïra, étaient aux petits soins, toute la journée, tant qu'il le fallait. Petit à petit, le ventre des petits criait. Berlioz décida donc de partir en chasse, mais il n'y avait jamais était seul. Pourtant, il fallait que quelqu'un garde la malade. Il parti donc, hors de leur refuge. Aucune Proie ne se montra aux alentours, il fallut donc partir plus loin. Berlioz marcha longtemps, quand soudain, il entendit une musaraigne. Le repas préféré de sa sœur! Il n'hésita pas une seconde, et lui sauta dessus. Il était très fier de sa proie. Soudain, il sentit une goutte d'eau lui tomber sur le nez. Il fallait faire vite, pour ne pas être trempé! Il courut donc à perdre haleine, la souris dans la gueule, jusqu'au camps. Quand il revint, il était déjà trempé jusqu'aux os. Les deux sœurs étaient endormies. Il s'ébroua, son poil était tout gonflé. Il fourra son museau dans le cou de Moïra, pour la réveiller doucement. Elle lui sourit. Il posa ensuite la souris devant la malade, et en pris une bouchée. Il se coucha ensuite avec les femelles. On entendait le clapotis des gouttes de pluies qui tombaient sur les parois de la grotte.

Les jours passaient, Berlioz & Moïra alternèrent les tours de chasses, pour nourrir leur petite famille. Le rouquin s'embellissait chaque jour, et devenait de plus en plus fort. Moïra était très agile, et rapide. Quand à Plume, sa maladie l'affaiblissait de jour en jour. Cependant, même si elle savait qu'elle avait peu de chance de s'en sortir, elle restait forte. Pourtant, un jour, elle ne se réveilla pas. Elle fut donc enterré devant la grotte. Après ce malheur, Berlioz et sa soeur ne se quittèrent plus jamais, et faisaient tout ensemble, comme avant. Pourtant, un jour:

Les deux chats, en partie de chasse, ont suivi un groupe de souris, qui les ont menés vers les quatre chênes. L'herbe était haute. Les jeunes prirent un énorme plaisir à sauté d'herbe en herbe, tout en essayant d'attraper les souris. Un moment, ils se rentrèrent dedans, et se sont retrouvés par terre. Ils ne pouvaient s'empêcher de rire. Ils restèrent finalement à la même place, à regarder le ciel. Vite, la nuit prit place. En fixant les étoiles, leurs mines furent prises d'un immense chagrin. Plume était-elle parmi elles ? Berlioz senti Moïra fourrer son museau dans sa nuque. Et ils s'endormirent. Le matin cependant, un cri les réveilla. Un bipède! Enfin.. Des bipèdes. Il y avait aussi leurs monstres, qui d'habitudes, roulaient sur le chemin du tonnerre. Pris de paniques, les chats couraient en direction des grands pins. Berlioz courait au côté de sa soeur, et la fixait, d'un regard affolé. Soudain, il se senti monter dans les airs. Un bipède l'avait attrapé! Comme sa carrure était assez imposante, et qu'il avait un bon coup de patte, il se débattit. Le Bipède le serra plus fort. Il mordit. Le Bipède le serra encore plus fort. Puis, comme un coup de grâce, Berlioz se retourna, et laboura le bras du bipède, avec ses pattes arrières. La créature poussa un cri à la fois de douleur et de colère, avant de lâcher la petite boule rousse. Celui-ci courut comme il pu pour se cacher derrière un arbre. Puis, il repensa. Moïra! Où est-elle ?! Soudainement, il entendit un miaulement strident. Une expression d'horreur s'empara de lui, quand il vit que Moïra s'était faite attrapé par un bipède. Toute seule, elle n'avait aucune chance! Elle était extrêmement rapide, et pouvait facilement glisser des mains des bipèdes, certes, mais n'avait pas assez de force quand le bipède la serra. Berlioz s'élança à toute allure sur l'homme. Il allait sauter celui-ci quand il se décala. Berlioz s'arrêta net, et fit demi tour. Il s'agrippa à la patte du bipède et le mordit de toute ses forces. Celui-ci poussa un léger cri, mais continua. Un de ses congénère tenait une boite, avec un grillage en ouverture. Il jeta brusquement Moïra à l'intérieur. Celle-ci était apeurée, et miaulait son frère. Le bipède remua soudainement violemment la jambe, ce qui propulsa Berlioz, qui s'écroula parterre, il était inerte. Les bipèdes montèrent dans un monstre, et partirent. Le soleil allait bientôt se coucher quand Berlioz se réveilla. Affolé, il regarda partout autour de lui. Impossible de suivre la trace du monstre, l'odeur avait disparue. Berlioz se senti soudainement seul. Des larmes coulèrent de son visage, et il cria de toute ses forces.

Depuis ce jour, Berlioz vit seul, dans la forêt. Il n'aime pas la solitude, et ne s'y fait pas trop. Bien sur, il a entendu parler des quatre clans, mais ne veut pas en faire partie. Il a toujours était libre de ses choix, et ne veut pas que cela change.