J'explore =)

Alors que je n'etais apprentie que depuis quelques jours, je m'amusais souvent à explorer notre territoire, seule ou bien accompagnée de mon mentor. Je parcourais la frontiere qui separait notre territoire et celui du Clan de l'ombre, qui soit dit-en passant avait une odeur infecte... Je ne pourrais jamais aller et vivre dans leur camp je ne me ferais jamais à l'odeur... Je m'approchais de la frontiere, l'oreille tendue, aussi discrete que possible, frôlant l'herbe qui me chatouillait le ventre. C'est alors que, dans un buisson, j'entendis un petit craquement, presque impossible à entendre. Mes oreilles se dresserent et, tout doucement, je commençais à m'approcher du buisson. Arrivée à sa hauteur, j'aperçu près d'un minuscule trou, une souris qui grignotais des petites graines au sol. Elle ne m'avais pas reperé. Je m'approchais encore en rampant, puis, tout en contractant mes muscles, j'attendis quelques secondes, puis bondi sur le petit rongeur. Le rongeur essaya de s'enfuir mais, d'un coup de patte, je reussi à le retenir et je lui mi un coup de croc dans le corps puis alla l'enterrer un peu plus loin. J'etais plutot satisfaite, et pressée de raconter mon "exploit" à mon mentor.

En continuant ma "patrouille" seule j'aperçu cette fois ci un ecureuil. Lorsque je commençais à m'approcher, l'odeur du clan de l'Ombre devint beaucoup plus forte encore. J'avais malencontreusement traversé la frontiere... Sans demander mon reste, je baissais les oreilles, fit demi tour et, une fois de nouveau sur mon territoire, je me calmais et prit un instant pour regarder si personne ne m'avait vu...

Apparemment, personne en vu. Pfiouu soulagement... Je fini alors mon petit tour, puis, je retournais pres de mon petit trophée, pour le ramener au camp, toute fiere de moi. En chemin, je decidais de m'arreter au soleil, qui etait à son zenith, pour prendre le temps de faire un brin de toilettes pour enlever l'odeur du camp de l'Ombre Je n'avais pas très envie que mes camarades de taniere s'aperçoivent que j'avais, sans le vouloir, traversé la frontiere...

Au loin, j'entendais le bruit des monstres qui filaient sur le chemin du Tonnerre, endroit affreusement puant qui m'effrayait, mais que j'avais déjà approché plusieurs fois. Leur pelage qui luisaient au soleil me fit fermer les yeux un instant. Le grondement des monstres ainsi que leur puanteur masquaient chaque bruit et chaque odeur qui se trouvaient alentour. Les bipèdes qui se trouvaient dans les ventres des monstres me parraissaient tout aussi effrayant que les monstres eux mêmes... Je ferais mieux de ne pas trainer dans le coin... Le commençais donc à retourner vers mon camp avec mon trophée entre les dents...

Enfin ! Mon mentor m'a laissé partir à la chasse tout seul ! Je vais enfin avoir l'occasion de l'impressionner ! pensait le petit muet.

Il glissait sans bruit dans la forêt, avec une rapidité et une agilité incroyable. Son corps souple se mouvait avec finesse parmi les racines des arbres. Son pelage lui garantissait un camouflage parfait dans l'ombre des feuilles.

Son mentor l'avais déjà de multiple fois félicité pour sa furtivité, mais jamais encore pour son odorat, pourtant si raffiné !

Il arriver à sentir tout les animaux ayant fréquenté les alentours depuis environ 1 jour, et ses capacités s'amélioraient.

Ici, une faible odeur de mulet, là, la trace d'une souris.

Soudain, il détecta un léger bruissement de feuille. En position de chasse, l’œil au aguets, il s'approcha doucement du buisson. Contre le vent, ce qui s'y cachait n'avais aucune chance de le sentir. Pourtant, il ne sentait l'odeur de aucune proie... ni prédateur !
Dans le doute, il sauta dans le buisson, les griffes vers l'avant. Soudain, comprenant qu'il s'agissait en fait de l'odeur raffinée de nuage d’écureuil ( une apprentie pour laquelle il s'était rapidement noué d'amitié ), il rétracta ses griffes, mais ne puis éviter le contact.

Il envoya valser la jeune chatte à l'autre bout de la clairière ( cette dernière lâcha d'un même trait un miaulement si féroce que même étoile de cannelle aurait pris peur !).

Nuage Muet se releva et s'exprima d'un ton qui aurait pu attendrir n'importe quel chat, même d'un autre clan. Mais il savait pertinemment que son amie le connaissait assez bien pour ne pas se laisser prendre par son jeu d'acteur :

"Bo.. Bon... Bonjour ! tu.. tu vas bien ?"

J'atais tellement absorbée par l'odeur pestilentielle du chemin du Tonnerre que je n'avais pas remarqué l'odeur du chat qui me rodait autour. Ce n'est qu'à la derniere seconde que je réagi qu'un eclair noir était en train de me bondir dessus... Embuscade !!
Le chat s'ecrasa sur moi =, et, en le repoussant violemment, je sorti mes griffes et montrait mes crocs pointus en poussant un feulement rageux... Mais, avant de faire quoi que ce soit, je m'aperçu que mon attaquant portait l'odeur du clan du Tonnerre, et surtout, l'odeur de la tanière des apprentis... Nuage Muet !!

Bo.. Bon... Bonjour ! tu.. tu vas bien ?

Il avait eu de la chance que je ne le transforme pas en chair à corbeau... Son air innocent me fit sourire. Je le connaissais assez bien pour ne pas tomber dans son piège, mais je dois avouer que ce chat aurait pu faire craqué plus d'un guerrier ennemi. Je fini par lui sauter dessus amicalement et commençais à lui lecher les oreilles pour le taquiner.

Bah moi ça va, je suis en pleine visite du territoire. Toi en revanche, ça n'a pas l'air d'aller, voilà que tu t'attaque aux chats de ton propre clan.

Mon air était taquin mais surtout très amical, j'étais contente d'être tombée, où plutot qu'il me soit tombé dessus. Nuage Muet avait été nommé apprentis en même temps que moi, et, nous avions sympathisé très vite. J'aimais sa compagnie, contrairement à beaucoup d'apprentis qui etaient toujours entrain de me fatiguer, Nuage muet lui savait être serieux lorsqu'il le fallait, et je savais que plus tard, il serait un très bon guerrier du clan du Tonnerre.

Que dirais tu qu'on visite notre territoire ensembles ? On pourrait aller chasser pour le clan aussi, Je n'aime pas trop me sentir inutile. Puis j'aime bien ramener de la nourriture aux anciens, ils nous racontent des histoires en échange...

Je me relevais de sur Nuage Muet, j'avais des poils de sa fourrure sur ma langue... PAs très agréable. Je commençais à trottiner, le le soleil était haut dans le ciel, il n'y avait pas un nuage en vu, c'était une journée parfaite pour partir en exploration avec un allié, et surtout ami.

A sa grande surprise, Nuage d’Écureuil acquiesça un sourire :

"Bah moi ça va, je suis en pleine visite du territoire. Toi en revanche, ça n'a pas l'air d'aller, voilà que tu t'attaque aux chats de ton propre clan."

Muet baissa les yeux sur ses pattes, l'air consterné. Dès sa première sortie seul du camps, il avais réussi à attaquer un de ses camarades ! et pas n'importe laquelle en plus...


"Que dirais tu qu'on visite notre territoire ensembles ? On pourrait aller chasser pour le clan aussi, Je n'aime pas trop me sentir inutile. Puis j'aime bien ramener de la nourriture aux anciens, ils nous racontent des histoires en échange..."

Sans un mot, le jeune apprenti suivi son amie dans les taillis de la forêt.

C'était une belle matinée de printemps. Le soleil lançait ses rayons entre les branches et les feuilles, et les odeurs des gibiers d'entremêlant ici et là indiquaient un nombre important d'animaux.
On aurai presque dis un rêve.

Le jeune chaton accéléra le pas et vint se ranger à côté de son camarade.

"Nuage d’Écureuil, que dirais-tu de faire un petit concours de chasse !
Nous partirons chacun d'un côté, et lorsque le soleil sera à son zénith nous ramènerons notre butin ici pour comparer nos tas de gibier !"

"Pattes d’Écureuil, que dirais-tu de faire un petit concours de chasse !
Nous partirons chacun d'un côté, et lorsque le soleil sera à son zénith nous ramènerons notre butin ici pour comparer nos tas de gibier !"

Je n'aurai pas trouvé meilleure idée, ici, le gibier semblait être abondant, et, vu que le soleil n'était levé que depuis peu, les petits animaux ne seraient pas caché au frais dans leur terriers. J’acquiesçais donc d'u hochement de tête et me lança de mon coté de la forêt pour commencer ma chasse. J'étais assez bonne à la chasse, et, j'avais le corps très élancé, ce qui m'aidait à être le plus discrete possible. Ma fourrure reflétait le soleil qui reflétait à travers les feuilles, ce qu'il n'aidait pas mon camouflage, mais, j'étais habituée à cela, et j'avais appris à vivre avec. Je commençais à ralentir l'allure lorsque je fût assez loin de Nuage Muet. Il était un excellent apprentis, je risquais donc d'avoir du fil à retordre. Je fini par m'arrêter et commençais à écouter tous les bruits de la forêt. Je n'entendais plus Nuage Muet, je ne savais donc pas précisément quelle direction celui ci avait empreinté. Autour de moi, j'entendis la rivière qui servait de frontière entre notre territoire et celui du clan de la rivière. J'esperais ne pas tomber sur un de ces chats cervelles de souris avec une halène de poisson pourris... Rien que leur odeur me fit se dresser ma fourrure sur mon échine. Je me concentrais de nouveau sur ma chasse, j'avais perdu assez de temps comme ça.

Bon... Il faut que je montre à Nuage Muet que je suis une bonne chasseuse, après tout ce chat est egalement u bon chasseur, je dois lui montrer ma valeur...

Je reflechissais à haute voix. J'appréciais beaucoup Nuage Muet qui était un chat avec qui j'avais sympathisé très facilement. Il était courageux, et je sais qu'il fera un guerrier formidable. Décidément, je n'étais pas du tout concentrée sur ma chasse... Je fini par secouer la t^te pour m'enlever Nuage Muet de la tête et fini par entendre un petit craquement de brindille non loin de moi. Mes oreilles rousses se dressèrent, et, je me mis en position de chasse, rampant, le ventre frôlant le sol encore frais. Je fini par apercevoir une petite touffe grise qui grignotait le sol. Je m’arrêtais un instant, attendant le bon moment pour bondir.
La souris redressa la tête, mais repris son diner, et je sauter d'un coup sur elle, et la tua d'un coup de croc sans qu'elle ne puisse souffrir. Le doux fumé me mis l'eau à la bouche, mais je me retint de croquer dedans, et alla l'enterrer un peu plus loin en attendant de pouvoir la ramener à Nuage Muet. Avait-il plus de succès que moi ? [...]
Après 1heure de chasse, j'avais attrapé 2merles, 3souris et 1mulot. J'avais enterré toutes mes proies dans le même endroit. Il me faudra faire plusieurs voyages pour tout ramener au camp. Je m’apprêtais à déterrer mes proies pour les emmener au point de rendez vous que Nuage Muet m'avait donné lorsque un bruit étrange attira mon attention. Je m'approchais et une odeur pestilentielle me fit éternuer. Je connaissais cette odeur... Un blaireau !! Mon poil se hérissa et je poussais un feulement de rage et de peur. Lorsque je n'avais encore que 3lunes, un blaireau avait tué mon frère et ma mère... Je m'eloignais le plus possible, emportant mes proies le plus loin possible, en essayant de faire un seul trajet. J'avais la gueule remplie, et je ne pouvais limite plus respirer lorsque les plumes du merle vinrent se coller à mon petit museau rosé. Je fini par ne plus sentir l'odeur du blaireau... Rassurée, je vint m'asseoir, observant le soleil qui atteindrais bientôt son zénith.
Je fini par m'allonger et commença à me demander si Nuage Muet s'était bien débrouillé pour sa chasse. Je fermais les yeux, installée au soleil, et fini par m'endormir...

La jeune guerrière acquiesça d'un geste de tête, puis se partit en courant dans le buisson...

Arf~ La tâche ne sera pas facile, pensa Nuage Muet, c'est une guerrière maintenant, je vais devoir me montrer à la hauteur, avant de disparaître dans la forêt, dans la direction opposée de son camarade.

Il courait à vive allure, se faufilant entre les entrelacs de racines et de petites branches tombées lors des tempêtes de l'hiver passé. L'odeur tant aimée de la forêt lui caressait le museau...
Soudain, il senti une odeur lapin, ce qui est très rare.... surtout en cet endroit : les lapins restent d'habitude dans les plaines, en particulier sur les terres du clan du vent.
Mais il n'est pas l'heure de penser, il était plutôt temps de chasser.
Le vent de face, il glissa tendrement sur l'humus de la forêt. Quand il vit le lapin ( ce dernier ne l'avais pas remarqué évidemment ), il bondit et l'acheva d'un coup de crocs dans le cou bien avant que le pauvre animal eu le temps de faire le moindre mouvement.
L'apprenti, heureux d'avoir réussi à chasser sans faute sa première proie, l'entera entre les racines d'un jeune chêne, entouré d’aubépine : Ici, il sera difficile de me le voler, pense le jeune chat noir, et je pourrai revenir le prendre quand je ramènerai mes proies à Esprit de l'écureuil !
Tout se passa bien, et il réussi à chasser 4 souris et 3 mulots... Avec ça, la chasseuse n'aurai aucune chance de gagner le petit concours !

Soudainement, un bruissement de feuille retenti derrière lui.
Il lâcha les deux souris qu'il tenait dans la bouche et fit volte-face.
Il n'avais jamais vu de tel animal !
Son corps gris se mouvais maladroitement entre les branchages, sa petite tête blanche rayée de 2 longues bandes noires verticales au niveaux des yeux semblait ridicule quand à la taille de son corps... et ses petits yeux noirs lui donnait un air craintif.
Mais il reconnu sont odeur : il s'agissait d'un blaireau !

Il n'y avais pas de temps à perdre ! il n'aurai aucune chance contre ce genre de bête. La seule option qu'il lui restait était de s'enfuir.
A peine avait-il repris ses deux souris qu'il entendit un nouveau bruissement de feuille, mais devant lui !
"Un autre blaireau ! horreur !" ne put s'empêcher de crier le matou. Celui ci passa à côté de lui sans le remarquer et sauta sur son semblable ! Ces blaireaux se battaient !
Au moins, ça me laissera plus de temps pour s'enfuir, se laissa dire l'apprenti en fuyant : il savait pertinemment que le gagnant pourrai suivre son odeur.

En quelques temps à peine, il arriva à la clairière dans laquelle l'attendait la guerrière, endormi sur le sol humide de la forêt.

Cette dernière se réveilla, sans doute à cause de la délicieuse odeur de ses souris.... et sembla remarquer l’effroi de l'apprenti.

"Esprit de l'Ecureuil ! te voilà ! Je viens de voir deux blaireaux se battre, à quelques foulées à peine d'ici !" s'écria-t-il, essoufflé.

[Reponse en cours]