* PETITE
* Son âge : un an et huit lunes
* Sexe : Femelle
* Compétences de mon chat :
Force : 0/200
Vitesse : 200/200
Agilité : 200/200
* Son groupe : Solitaire
* Son histoire : «
Bonjour, qu'est-ce que tu fais ici ? »
Je l'aime déjà pas. Je rectifie : je le déteste d'emblée. Il a ruiné toutes ses chances d'être intéressant à mes yeux en une seule phrase. Félicitations.
«
Tu t'es perdue ? »
J'ai pas envie de parler, c*nnard.
«
Tes parents sont là ? »
Il commence honnêtement à me gaver, lui. Classons cela vite fait.
«
Ils sont morts.
- Ah. »
Dans tes dents.
«
Et comment tu t'appelles ?
- Je m'appelle Petite. »
Sourire indulgent. J'hésite entre lui défoncer la gueule et lui rétamer la face.
«
Non, tu n'as pas compris. Je t'ai demandé comment tu t'appelais.
- Je n'ai pas changé de nom en l'espace d'une dizaine de secondes.
- Euh ... On s'est mal compris : j'ai juste mal entendu.
- Petite.
- Petite quoi ?
- Petite. Petite et c'est tout. Petite c'est mon nom, Petite c'est moi. Que ça te paraisse absurde, dégradant, amusant, je m'en bats les ailes. Je suis Petite. »
Regard médusé de la part de l'autre. Ce scénario est si fréquent que c'en est presque monotone. Cette simple conversation, c'est l'histoire de ma vie. Ces yeux surpris, ce désintérêt et cet agacement pour ma part. J'ai appris qu'on pouvait jouer avec les gens, j'ai appris qu'on pouvait se moquer de leurs sentiments. J'ai appris qu'on pouvait être méchant en toute connaissance de cause et même trouver cela exquis.
J'ai appris que je n'aimais personne.
Soit. J'ai donc détesté tous ceux qui étaient détestables. C'est-à-dire la grande majorité des âmes sur Terre. Ils partaient tous avec des chances égales de me plaire, qu'ils soient beaux ou à vomir, tous les êtres étaient susceptibles d'occuper dignement mon temps. Mais ils détruisaient généralement leur pourcentage de réussite en une seule phrase. Cette simple interrogation qui me ruinait la vie. «
Comment tu t'appelles ? » Celle-là plus encore que toutes les autres questions, je la haïssais. Je ne dis pas que je n'ai pas besoin d'identité. Mais c'est ce nom. C'est mon arme, c'est mon bien, pourquoi faudrait-il que je gâche cette chose si précieuse avec des êtres indignes de mon intérêt ?
Parce qu'il y a la politesse.
Qu'est-ce que je m'en bats les ailes de la politesse. Ils me prennent pour une gamine, je les prends pour des cons. Je pense que c'est là le juste retour des choses.
Mes parents. Ils me parlent aussi dans nonante pour-cent des cas de ces choses. Mes géniteurs. La bonne blague. Ma foi, comme tout le monde j'en ai sur le plan théorique. Ce sont de charmants enfoirés. Et ils me donnent tellement envie de dégueuler que je n'en parlerais même pas. Pour moi, ils sont morts. Tout simplement.
Je n'ai que vingt lunes et je vous donne l'impression d'avoir tout vécu, n'est-ce pas ? J'ai vite compris la vie. J'ai vite compris que c'était un jeu, et qu'il fallait profiter au mieux de ses jokers. Aussi ma petite taille et ma voix enfantine sont des atouts indéniables.
Malheureusement, je joue très mal l'enfant. Je suis trop froide et implacable pour ressembler à une morveuse. Cependant, il est tellement difficile pour certaines âmes d'admettre qu'une si petite adulte existe qu'ils préfèrent me voir comme une gosse bien mûre et bien glaciale pour son âge.
Vous ne trouvez que mon histoire n'est pas très longue et développée, n'est-ce pas ? Mais je vous ai déjà tout dit de moi, voire même beaucoup plus.
Je m'appelle Petite, et c'est tout ce qu'il y a à savoir d'important.
* Son caractère : Dans l'immense majorité des cas, quand les humains sont gentils, c'est pour qu'on leur fiche la paix. ▬ Amélie Nothomb
J'aime la guerre.
Avouez-le, vous ne vous attendiez pas à cela. Vous trouvez l'entrée en matière cocasse, n'est-ce pas ? J'adore vous prendre à témoin. Bref. Je disais donc. La guerre. Je n'aime pas la mort. C'est tellement triste, ça fait tellement pleurer. Je n'ai aucune compassion pour ceux qui pleurent. Je peux comprendre l'abattement, mais je ne comprends pas les larmes. Ma seule manière d'extérioriser ma détresse, c'est la haine. C'est de m'énerver, c'est de gueuler sur quelqu'un qui n'a rien fait. Mais on a bien le droit d'être triste à la mort de quelqu'un. C'est légitime. Ça ne le fera revenir en aucun cas, mais ça doit soulager, effacer un certain sentiment de culpabilité. Ou tout simplement être dans la nature des êtres pensants.
Mais j'aime le concept de la guerre.
Je trouve que c'est un très beau jeu. Les enfants s'y mettent dès leur plus jeune âge - n'est-ce pas là une preuve de la dimension ludique de cette activité ? Cela doit être la part enfantine des adultes. Tant que personne ne meurt, je trouve cela très drôle. Mais dès qu'on déplore un décès, ça prouve que les adultes ont altéré toute la beauté du jeu, et ce n'est plus amusant du tout. C'est juste un prétexte des « matures » pour se taper dessus. Ce n'est pas que je ne me considère pas adulte et d'une maturité horripilante, mais je trouve que la guerre devrait rester à tout jamais un jeu d'enfants. Mais plus vous êtes « sage », et plus vous trouvez des moyens de détourner l'innocence pour blesser les autres. On a tous un *VIVE LGDC* au fond de nous.
J'aime faire mal.
Physiquement, j'en serais incapable. Mais j'adore voir que ma pique a atteint son but. C'est mon petit plaisir sadique. Mais je ne passe pas mon temps à cela, ce serait monotone. Je sais être d'une relative gentillesse, lorsque cela me permet de ne pas me faire ennuyer. Parfois, je peux être mordante sans le souhaiter, mais vous pouvez toujours vous défenestrer que je n'avouerais pas que ma méchanceté était involontaire.
Je déteste parler de moi.
Ou du moins je sais détourner mes mots afin de ne vous montrer que la surface, et vous faire croire que c'est tout le fond de mon être que je vous dévoile. Je reste secrète parce que causer interminablement de mes sentiments, je trouve cela ennuyeux. C'est bon pour les jeunes filles sensibles - or je ne suis pas sensible. Je ne me brise que rarement, mais quand vous trouvez la faille, quand vous effleurez du bout du doigt une de mes plaies intérieures, j'explose de haine. Je ne pleure jamais. Je trouve cela idiot. Ma solution à presque tous mes problèmes, c'est la colère. Je n'en ai alors rien à faire que c'est ce que vous attendiez, c'est mon seul salut possible.
Et maintenant, que vous dire ? Peut-être des choses, comme ça, sans lien les unes avec les autres. Vous me découvrirez plus tard, au fil de mes pensées, au fil de mes expériences. Mon caractère ne restera certainement jamais figé. J'évoluerais - malheureusement. Alors parlons, parlons, foutons-nous du temps que vous perdrez et que vous ne récupérerez jamais !
Je hais l'amour. J'aime la pluie. L'hiver est ma saison préférée. Je suis mauvaise chasseuse. Je suis incapable de me battre. J'ai une culture sur les humains plutôt élevée. Je tiens toujours mes promesses. Je me fous de mon honneur. J'adore la musique. Je déteste qu'on se fiche de moi autant que j'aime me foutre de la gueule des autres. Je suis impatiente. J'aime me camoufler. Épier les autres et leur voler leurs secrets est une activité que j'idolâtre. Je crache sur ce qui est faux ou superficiel. J'apprécie ceux qui sont infâmes dans leur vérité. J'aime ceux qui sont vrais. Sauf que je n'aime personne. Je n'ai de préférence en aucune matière et en aucun contexte sur le sexe de mes interlocuteurs. J'aime détester.
Et plus que jamais, je suis Petite.
* Son physique : J'avais envie de détruire quelque chose de beau. ▬ Fight Club
Petite n'est pas grande. J'aime les pléonasmes, ne vous déplaise. Elle a tout de la gamine. Oui, on pourrait dire qu'elle vient de décrocher ses trois lunes, à l'apercevoir de loin, ces grands yeux ouverts sur le monde comme si elle redécouvrait tout à chaque réveil. Pourtant, il n'en est rien. Elle a beau avoir ces yeux bleus éveillés, ils ont perdu de cette clarté qu'ont les enfants lorsqu'ils découvrent ce monde qui est le leur, ce monde qui leur appartient, ce monde qui s'ouvre à eux. Elle a tout de l'enfance, sauf l'enfance elle-même.
Petite. Quel drôle de nom, qui annonce tout de suite la couleur. Rares sont ceux qu'elle a pu observer de haut depuis sa naissance. Son pelage immaculé voile ses idées sombres, son esprit de sarcasme pur et ses répliques sans appel. Petite. Elle a donc ces yeux bleus, comme s'ls étaient restés figés dans l'enfance. C'est cela : son corps est resté figé dans l'enfance, mais son esprit s'est élevé depuis. Elle n'a subi qu'une semi-métamorphose. Petite étonne, alors que c'est plutôt vous qui vous attendriez à voir ses pupilles s'arrondir de surprise.
Elle a le gabarit classique d'un chaton, la queue effilée, les oreilles constamment dressées, l'air à l'affût. Elle n'est clairement pas faite pour le combat, les muscles trop fins, la stature trop gracile. Cela ne l'affecte pas réellement. À quoi bon se servir de son corps quand on sait se servir des mots ? Une blessure physique finit par cicatriser, tandis qu'une douleur morale peut anéantir jusqu'au dernier morceau de l'âme. Par ailleurs, Petite est plutôt endurante et sait endurer un nombre assez impressionnant de souffrances sans broncher.
* En ce qui me concerne..
* Mon prénom : Gyuiguy.
* Mon PUF : Crêpe :v
* Ce que j'aime : Suiyifguyfg.
* Ce que je n'aime pas : Les plagieurs. Tous les plagieurs.
* Couleur de mes chaussettes : Pieds nus, sbim.
* Ai-je la possibilité de venir régulièrement ici ? Ça dépend de mon humeur et de mon travail à l'école
* Mon avis sur ce forum : L'ambiance est décidément koul c:
* Comment l'ai-je découvert ? Lirry avait posté le lien sur CL
* Règlement lu ? Le pire c'est que ouiiii, je l'ai déjà lu :'B
* Le code : Y'a un serpent dans ma botte!